À peine sorti de la prison de la Santé, Nicolas Sarkozy surprend tout le monde. Onze jours seulement après avoir retrouvé la liberté, l’ancien président annonce la publication de Le journal d’un prisonnier, un livre écrit pendant ses 21 jours de détention, dans ce quotidien rythmé par le bruit, l’immobilité et la solitude.

Sur ses réseaux sociaux, il dévoile un extrait qui donne le ton : un récit brut, introspectif, centré sur ce que la prison change dans un esprit, dans un corps, dans une vie.
L’annonce est d’autant plus inattendue que ce livre arrive le 10 décembre, exactement un mois après sa sortie sous contrôle judiciaire. Un timing serré qui interroge autant qu’il intrigue. Nicolas Sarkozy y raconte son isolement, les sensations étranges de la cellule, le bruit permanent qui remplace le silence, et cette transformation intérieure qu’il décrit presque comme un désert où l’on apprend à écouter autrement.
Ce livre arrive alors que son horizon judiciaire reste chargé : une condamnation à cinq ans de prison ferme pour association de malfaiteurs, un appel prévu de mars à juin 2026, et des interdictions strictes de quitter le territoire ou contacter les protagonistes du dossier libyen. Cette prise de parole, pourtant, change la donne. Elle révèle un homme qui veut raconter lui-même ce qu’il a vécu, avant que d’autres ne s’en chargent.
Le Journal d’un prisonnier promet de devenir un objet incontournable, entre récit intime et geste politique. Une manière pour Nicolas Sarkozy de reprendre la main, et peut-être aussi de se montrer sous un jour que personne n’attendait.
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