Culture

Sébastien Lecornu suspend la hausse de la taxe foncière jusqu'au printemps 2026 : ce que cela change vraiment

26 novembre 2025 - 16 : 22
par Clémence Sébastien Lecornu annonce la suspension de la hausse de la taxe foncière jusqu’au printemps 2026. Voici ce que cela change pour les propriétaires et pourquoi le gouvernement revoit totalement son mode de calcul.

Une décision qui tombe alors que la colère montait

La taxe foncière devait connaître en 2026 une augmentation moyenne de 63 euros, une perspective qui inquiétait fortement les 7,4 millions de propriétaires concernés.

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Mais face au tollé politique et au malaise grandissant, le Premier ministre Sébastien Lecornu a annoncé un revirement inattendu : la hausse est suspendue au moins jusqu’au printemps 2026.

Cette annonce a été faite ce mercredi devant les sénateurs, lors de la séance des questions au gouvernement. Selon le chef du gouvernement, il est nécessaire de « dilater le calendrier » afin de mettre au point une méthode de calcul plus juste et plus locale.

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Pourquoi la hausse avait provoqué une telle polémique

Depuis des mois, les signaux étaient au rouge. La révision des bases foncières, qui servent à calculer la taxe foncière, devait entraîner un ajustement massif. Ces bases n’avaient pas été actualisées depuis plus de 50 ans, un délai gigantesque dans un pays où les logements ont considérablement évolué.

Bercy souhaitait intégrer des éléments de confort devenus standards : la présence d’eau courante, d’électricité, de WC, ou encore de lavabos. Ces critères, jugés évidents aujourd’hui, n’étaient pourtant pas pris en compte dans toutes les bases cadastrales. Le ministère avait donc prévu une mise à jour automatique, sans déclaration des propriétaires, au nom de l’équité fiscale.

Mais cette mesure, annoncée le 18 novembre, a immédiatement provoqué un raz-de-marée politique. Plusieurs élus ont dénoncé une réforme menée dans la précipitation, qui pénaliserait des millions de ménages déjà touchés par l’inflation.

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Lecornu change de ton et annonce une approche locale

Face à cette situation explosive, Sébastien Lecornu a tranché : la hausse est stoppée jusqu’à mai ou juin 2026. Le Premier ministre veut désormais une réforme plus fine, « départementale » ou même « commune par commune ».

Une volonté claire : adapter la taxe foncière aux réalités des territoires, très différentes entre un logement ancien rural et un appartement rénové en zone tendue. Cette pause vise donc à reprendre l’ensemble du chantier fiscal pour éviter les injustices dénoncées par les oppositions.

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Une taxe qui n’a cessé d’augmenter depuis dix ans

Même sans la hausse annoncée, la taxe foncière est un impôt qui pèse de plus en plus lourd dans le budget des propriétaires. En dix ans, entre 2014 et 2024, elle a augmenté de 37,3 %, une progression spectaculaire.

Depuis 2018, son évolution est indexée sur l’inflation, et non plus sur les loyers. Avec la flambée des prix, cette décision a eu pour effet d’accélérer mécaniquement la hausse. Résultat : pour plusieurs ménages, la taxe foncière est devenue presque aussi lourde qu’une mensualité de crédit.

Ce changement de mode de calcul explique en grande partie l’irritation des propriétaires. L’annonce d’une hausse supplémentaire en 2026, même modérée, était donc devenue explosive politiquement.

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Une taxe payée par 32 millions de propriétaires

Contrairement à la taxe d’habitation, désormais supprimée pour les résidences principales, la taxe foncière reste due par tous les propriétaires : occupants, bailleurs et même usufruitiers.

Elle concerne 32 millions de personnes, ce qui en fait l’un des impôts les plus massifs du pays. Réviser ses règles de calcul revient donc à toucher à un pilier central de la fiscalité française. D’où la prudence – ou la nervosité – du gouvernement.

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Une réforme indispensable mais difficile

Mettre à jour des bases cadastrales vieilles de 50 ans représente un défi colossal. Les logements ont changé, les normes aussi, tout comme les habitudes des ménages.

Une maison de campagne sans eau courante dans les années 1970 n’a plus rien à voir avec les standards actuels. Mais intégrer automatiquement ces « éléments de confort » dans la valeur foncière pose plusieurs questions :

  • comment éviter de pénaliser les foyers modestes ?
  • comment tenir compte des travaux coûteux déjà réalisés ?
  • comment intégrer les particularités régionales ?

Le gouvernement veut répondre à ces interrogations avant de remettre la réforme sur la table.

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Que va-t-il se passer jusqu’au printemps 2026 ?

Concrètement, rien ne change pour les propriétaires dans l’immédiat. La hausse prévue en janvier est gelée.

D’ici mai ou juin 2026, plusieurs scénarios sont possibles :

  • une révision progressive et territorialisée des bases foncières ;
  • une méthode de calcul prenant mieux en compte les réalités locales ;
  • une réforme plus large, incluant peut-être des exonérations ciblées.

Le gouvernement assure vouloir travailler avec les élus locaux, afin que la nouvelle méthode soit « plus juste ».

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Pourquoi cette annonce est un signal politique fort

Cette suspension tombe à un moment crucial pour l’exécutif. Le gouvernement fait face à une opinion publique très sensible au sujet du pouvoir d’achat. Mettre en pause une hausse impopulaire est une manière d’apaiser les tensions. Mais c’est aussi un signal : l’exécutif reconnaît que sa réforme n’était pas suffisamment mûrie.

Pour Sébastien Lecornu, nommé récemment Premier ministre, cette décision marque un changement de méthode. Il veut apparaître comme un dirigeant plus à l’écoute, plus local, moins technocratique.

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Les propriétaires peuvent-ils vraiment souffler ?

La suspension est une bonne nouvelle immédiate. Mais elle ne signifie pas que la taxe foncière n’augmentera plus.

Une réforme, même locale, pourrait entraîner des ajustements dans certains territoires. La question reste donc ouverte : la suspension est-elle un simple report ou une remise à plat totale ? Les prochains mois seront déterminants pour le savoir.

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Clémence
Je fais partie de la rédac' SBG, et j'aime écrire, sortir, m'amuser, manger (très important, ça aussi !) et partager. Je vous propose donc régulièrement de découvrir mes derniers coups de <3.