La décision était très attendue. Ce mercredi, la Cour de cassation a tranché concernant le pourvoi de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bygmalion, mettant un terme à un long feuilleton judiciaire qui suivait l’ancien président depuis des années.

Sans surprise selon plusieurs observateurs, la plus haute juridiction française a confirmé la condamnation prononcée précédemment, validant une peine d’un an d’emprisonnement, dont six mois avec sursis.
Les six mois fermes, eux, pourront être aménagés, ce qui signifie que l’ancien chef de l’État n’ira pas en prison mais devra se soumettre à une forme alternative d’exécution de peine.
Cette confirmation donne une dimension définitive à une affaire qui avait profondément marqué la vie politique française. L’enjeu dépassait la seule trajectoire judiciaire de Nicolas Sarkozy : le dossier Bygmalion avait mis en lumière un système de fausses factures destiné à masquer l’explosion des dépenses lors de la campagne présidentielle de 2012.
Les juges ont estimé que l’ancien président ne pouvait ignorer l’ampleur des dépassements engagés, une position aujourd’hui entérinée au plus haut niveau de la justice.
Pour Nicolas Sarkozy, cette décision porte un coup politique évident, même si son entourage s’attendait à une telle issue. Le choix de la Cour de cassation ferme désormais la porte à tout recours, contrairement aux précédentes étapes où la défense pouvait encore espérer infléchir les jugements.
Ce verdict scelle définitivement un chapitre judiciaire sensible et pose des interrogations sur la place que pourra encore occuper l’ancien président dans le débat public, lui qui continue d’être influent dans une partie de la droite française.
Lire aussi : Emmanuel et Brigitte Macron : "Des jeux de séduction", ce témoin raconte les dessous méconnus de leur romance et "Brigitte va être jalouse !" : deux Brésiliennes enlacent Emmanuel Macron, la vidéo TikTok devient virale