Le gouvernement pourrait finalement revenir sur l’une des mesures les plus contestées de ces derniers mois : la hausse de la taxe foncière prévue pour 2026. Alors que 7,4 millions de logements devaient être concernés par une revalorisation automatique de la valeur locative, le ministre du Logement, Vincent Jeanbrun, a laissé entendre que la mesure pourrait être suspendue. Un tournant inattendu qui tombe au moment où les discussions sur le budget 2026 s’annoncent tendues.

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Invité sur RMC/BFMTV, le ministre a reconnu que cette augmentation arrivait « au mauvais moment », dans un contexte où l’inflation, les finances publiques et la pression fiscale sont déjà au cœur des préoccupations. Selon lui, une véritable réforme de la taxe foncière demanderait de repenser entièrement la logique actuelle, ce qui n’est clairement pas possible dans les circonstances actuelles. Une déclaration qui a immédiatement relancé les spéculations sur un recul gouvernemental.
Cette hausse devait ajouter en moyenne 63 euros par propriétaire, une progression imposée par Bercy via une revalorisation d’autorité. En dix ans, la taxe foncière avait déjà grimpé de 37,3 %, notamment depuis que sa base est indexée sur l’inflation. Pas étonnant que l’annonce ait déclenché un tollé parmi les propriétaires mais aussi chez les élus.
Face à la colère, la ministre Amélie de Montchalin réunira ce mercredi associations d’élus et parlementaires pour faire le point. Une suspension paraît désormais plausible, même si les collectivités, qui perçoivent directement cet impôt, redoutent une perte de recettes.
Pour les propriétaires, ce possible recul représenterait un soulagement immédiat. Mais cette accalmie temporaire laisse surtout deviner que le dossier de la taxe foncière est loin d’être refermé.
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