Personne ne s’attendait à cette révélation. À l’occasion de la sortie de son album Poussière d’or, Stephan Eicher a confié au Journal du dimanche une astuce incroyable qui lui permet encore, à 65 ans, de financer l’enregistrement de ses disques.

Alors que de nombreux artistes renoncent aux studios faute de budget, le chanteur suisse, lui, a trouvé une parade totalement inattendue.
Il raconte avoir converti ses droits d’auteur – seulement 680 euros la première année – en actions Spotify lorsque la plateforme est entrée en bourse. Le résultat ? Une augmentation fulgurante de 600%, suffisamment pour payer l’enregistrement de son album. Une situation qui le fait sourire autant qu’elle l’interroge : « Ce sont mes revenus issus du capital qui m’ont permis d’enregistrer un disque, et non le fruit de mon travail », confie-t-il.
Mais ce n’est pas la seule transformation dans sa vie. Pour continuer à créer, Stephan Eicher a radicalement changé d’hygiène de vie. Plus d’alcool, plus de drogues, beaucoup de marche, des massages, et une lucidité presque désarmante : « J’ai un certain âge », admet-il. Les excès, il les a laissés derrière, non par choix mais par nécessité : la récupération est devenue trop difficile.
Entre lucidité, humour et passion intacte, l'artiste prouve qu’il avance encore, autrement, mais sans jamais perdre de vue l’essentiel : la musique.
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