Ce lundi, Sébastien Lecornu a surpris par la fermeté de son discours. Alors que le budget 2026 traverse l’une des séquences les plus tendues de la législature, le Premier ministre a dénoncé ce qu’il appelle le « cynisme » de plusieurs partis, notamment La France insoumise et le Rassemblement national.

Selon lui, certains cherchent surtout à planter un « drapeau idéologique » plutôt qu’à permettre au pays d’avancer.
Pour le chef du gouvernement, le rejet massif du projet de loi de finances à l’Assemblée nationale n’est pas seulement un épisode politique. C’est un signal inquiétant, qui montre à quel point les tensions se durcissent autour d’un budget pourtant indispensable pour 2026. Malgré tout, il affirme croire qu’une majorité peut encore se dessiner pour valider un texte final.
Lecornu insiste également sur un point crucial : la nécessité de maintenir le déficit public sous les 5 %. Une cible difficile à tenir, qui impose de trouver rapidement des économies. Et c’est précisément là que les divergences s’aiguisent.
Pour éviter un blocage total, le Premier ministre veut désormais soumettre au vote des priorités jugées vitales : sécurité, défense, agriculture et énergie. Ces questions seront tranchées séparément dans les prochaines semaines, afin de forcer les partis à prendre clairement position. Un vote sur le renforcement des armées pourrait d’ailleurs intervenir dès la semaine prochaine.
Alors que le texte est désormais entre les mains du Sénat, Lecornu exclut pour l'instant la piste d'une loi spéciale. Il mise encore sur un sursaut politique. Reste à voir si les oppositions accepteront de débloquer la situation ou si la séquence budgétaire continuera de s’enliser.
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