Le parcours d'Alain Chabat continue d’inspirer sa famille
Quand on évoque Alain Chabat, on pense immédiatement à ses répliques cultes, à son humour inimitable, à ses créations devenues incontournables comme Didier, Burger Quiz ou Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre.
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À 67 ans, le comédien et réalisateur est l’une des figures les plus respectées du cinéma et de l’humour français. Mais derrière cet immense succès, il y a aussi un père, fier de ses quatre enfants, dont certains ont choisi de suivre sa voie… mais à leur façon.
Parmi eux, Max Chabat, l’un des deux fils d’Alain. Longtemps discret, presque invisible dans la sphère médiatique, il construit pourtant un parcours cohérent, talentueux et fidèle à l’héritage familial. Une trajectoire qui intrigue, qui séduit et qui confirme qu’un talent peut bel et bien être transmissible, même sans le clamer haut et fort.
Max Chabat, un enfant de cinéma avant même d’en avoir conscience
Quand il n’était qu’un petit garçon, Max s’est retrouvé devant la caméra de son père sans vraiment mesurer l’ampleur de ces moments. Son premier rôle, il l’obtient dans Didier, comédie culte d’Alain Chabat sortie en 1997. Il y incarne le petit garçon au ballon : une scène furtive, mais déjà un clin d’œil adorable au futur.
Quelques années plus tard, nouvelle apparition. Son père réalise Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, film devenu mythique. Parmi les innombrables figurants, un jeune garçon à la frimousse sérieuse : Max Chabat, cette fois dans la peau d’un petit Égyptien. Plus qu’une apparition, c’est une preuve que les plateaux de tournage ont fait partie de son quotidien très tôt.
Ces rôles n’étaient que le début. Avec le recul, on comprend que Max grandissait dans un univers où la créativité était reine, où l’on écrivait, tournait, improvisait, inventait. Un terrain de jeu idéal pour développer une sensibilité artistique solide et personnelle.
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De devant la caméra à derrière les mots : un choix assumé
Là où Louise Chabat ou même la benjamine du clan attirent parfois la lumière, Max choisit la pénombre des salles d’écriture. C’est là qu’il excelle.
Aujourd’hui, Max Chabat est auteur et scénariste. Un rôle discret, mais essentiel. Et comme une évidence, il a de nouveau croisé la route professionnelle de son père lorsqu’il rejoint l’équipe du scénario de Burger Quiz lors de son grand retour sur TMC.
L’émission, devenue culte depuis les années 2000, avait besoin d’une équipe d’auteurs fraîche, solide, créative. Le producteur Jérôme Revon l’expliquait en 2018 :
« Quand Alain a accepté de relancer Burger Quiz, on a constitué une nouvelle équipe d’auteurs. Ils étaient cinq, dont le fils d’Alain Chabat. »
Une phrase simple, mais lourde de sens. Max n’est pas là parce qu’il est “le fils de”. Il est là parce qu’il écrit bien, qu'il comprend l’humour Chabat et qu’il sait le renouveler sans en dénaturer l’essence. C’est un talent rare, et profondément familial.
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Une collaboration père-fils comme on en voit peu
Dans le milieu audiovisuel, il est fréquent que les enfants de personnalités suivent leurs traces. Mais ce qui distingue Max, c’est sa façon de le faire :
- loin des tapis rouges
- loin des interviews
- loin des projecteurs
- mais au cœur du processus créatif
Là où certains héritiers misent sur leur image, Max mise sur la plume. Il connaît l’univers comique de son père comme personne. Il sait manier les références absurdes, les punchlines millimétrées, les détournements irrésistibles. Collaborer sur Burger Quiz n’est donc pas seulement logique, c’est presque naturel.
On pourrait croire qu’évoluer à l’ombre d’un monument comme Alain Chabat serait écrasant. Mais Max avance avec simplicité, sans pression apparente, comme s’il se contentait d’être lui-même — et c’est précisément ce qui séduit.
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Un talent en héritage… mais aussi une trajectoire bien à lui
Il serait facile de dire que Max doit tout à son père. Mais la réalité est plus subtile. Oui, l’univers Chabat a été son environnement. Oui, il y a appris des codes, un rythme, un humour. Mais il a aussi développé sa propre manière d’écrire, son propre ton, sa propre façon d’observer le monde.
Il choisit une carrière d’auteur plutôt que d’acteur. Il choisit le silence plutôt que l’exposition. Il choisit l’exigence plutôt que le faste. Cette approche mature montre que le fameux « talent en héritage » n’est pas une reproduction mécanique, mais une transformation personnelle.
L’autre fierté d’Alain : la grand-paternité
À côté de ce parcours professionnel discret, la famille Chabat continue de s’agrandir. Le 27 septembre, Louise Chabat, fille d’Alain, a accueilli son deuxième enfant : une petite fille prénommée Tess. Un prénom choisi depuis seize ans par les deux parents, Julien et elle, comme un pacte amoureux devenu réalité.
L’actrice et influenceuse l’a révélé sur Instagram avec humour : « Après avoir eu la question 40 000 fois… voici le prénom de notre Bébé 2. Elle s’appelle Tess. C’est notre prénom préféré à tous les deux depuis toujours. » Ainsi, Alain Chabat — déjà père de quatre enfants — est désormais grand-père comblé.
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En résumé
L’histoire de Max Chabat prouve que le talent peut se transmettre sans bruit. Alors qu’Alain Chabat fête ses 67 ans, il peut célébrer bien plus qu’une carrière incroyable :
- un fils qui écrit
- une fille qui élève une belle famille
- une dynastie où la créativité circule librement
- et surtout une filiation artistique rare, humble et touchante
Un héritage qui fait plaisir à voir — et que le public découvre un peu plus chaque année.
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