Ce samedi, l’Hôtel Drouot a été le théâtre d’une scène pour le moins inattendue : des cheveux de Johnny Hallyday et Claude François ont été mis aux enchères… et sont partis à prix d’or.

La mèche de Claude François, conservée depuis 1976 par son coiffeur, a été adjugée à 780 euros. Une relique minuscule mais symbolique, qui rappelle à quel point l’artiste reste une légende pour des milliers de fans.

Du côté de Johnny Hallyday, ce sont deux peignes jetés dans le public lors de ses concerts au Palais des Sports qui ont attiré toutes les convoitises. Quelques cheveux du chanteur y étaient encore accrochés, et les enchérisseurs n’ont pas hésité une seconde. Résultat : 780 euros chacun, preuve que l’icône du rock français continue d’exercer une fascination intacte.

Cette vente, organisée par la maison Coutau-Bégarie, rassemblait près de 400 lots. Plus de la moitié concernaient Johnny Hallyday, dont une veste militaire datant de son service en 1964, vendue 2.600 euros. Une nouvelle démonstration que la « Johnny mania » ne faiblit pas, bien au contraire.

Pourquoi un tel engouement pour des cheveux ? Parce que ces objets sont rares, intimes et profondément liés à l’histoire personnelle des artistes. Dans un monde où tout est digitalisé, ces souvenirs matériels deviennent encore plus précieux pour ceux qui veulent garder un lien direct avec leurs idoles. Ils sont le reflet d’une époque où la chanson française rayonnait avec des personnalités inoubliables.

Cette vente parisienne prouve que Johnny Hallyday et Claude François restent des icônes absolues, capables de créer l’événement… même des décennies après leur disparition.

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