Un restaurant asiatique où tout se joue
Il existe des lieux où les mondes se croisent sans prévenir. Dans le très chic 7e arrondissement de Paris, entre les façades haussmanniennes et les adresses confidentielles fréquentées par les habitués du pouvoir, le restaurant Lily Wang s’est imposé comme une sorte de trait d’union discret.
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Situé au pied des Invalides, niché entre élégance feutrée et cuisine parfumée, l’établissement attire depuis longtemps une clientèle mêlant politiques, artistes, journalistes et riverains privilégiés. Parmi eux, deux hommes que l’on n’imaginerait pas forcément côte à côte : Emmanuel Macron et Pascal Praud.
Ce dernier, figure emblématique de CNews, anime l’une des tranches les plus regardées de la chaîne. Son ton direct, parfois clivant, son sens du débat et ses prises de position lui ont forgé une image à part dans le paysage médiatique français. Et pourtant, loin des studios, c’est bien dans cette adresse gastronomique qu’il se retrouvait régulièrement… face à face avec le président de la République.
L’information, révélée par Libération dans une enquête consacrée au journaliste, a surpris beaucoup d’observateurs. Non seulement les deux hommes fréquentaient le même lieu, mais ils y étaient aperçus suffisamment souvent pour que le chef de l’État finisse par trouver un surnom au présentateur. Une anecdote qui, raconte-t-on, a beaucoup amusé le couple présidentiel.
Pourquoi Pascal Praud y était presque un habitué
Mais avant de dévoiler ce surnom pour le moins inattendu, il faut comprendre ce que représente vraiment la table où ils se croisaient. Lily Wang, c’est une ambiance tamisée, une carte qui marie les parfums d’Asie avec une sophistication toute parisienne, un décor pensé pour que l’on oublie le bruit du monde.
On y déguste du porc mijoté au caramel coco, du poulet grillé à la citronnelle, des crevettes à l’ail ou encore des plats revisités dans un esprit fusion chic. Une adresse qui s’est imposée comme une cantine haut de gamme pour les amateurs d’Asie raffinée.
Si l’on en croit l’enquête, Pascal Praud se rendait très fréquemment dans ce restaurant. Proche de son domicile, il y avait ses habitudes, ses heures, ses préférences culinaires. Un peu comme un refuge gourmand où il venait souffler entre deux émissions très suivies ou après une journée de travail particulièrement chargée entre CNews, Europe 1 et ses autres activités éditoriales.
La star de CNews n’a jamais caché son affection pour certains lieux parisiens, où il apprécie l’atmosphère cosy et la possibilité de savourer un repas sans être interrompu toutes les deux minutes. Mais au Lily Wang, la tranquillité n’était pas toujours garantie… car Emmanuel Macron, lui aussi, appréciait beaucoup cette adresse.
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Le couple présidentiel également client fidèle
D’après Libération, Emmanuel Macron et Brigitte Macron fréquentaient régulièrement le Lily Wang, avant même l’arrivée à l’Élysée. Ils y venaient pour dîner en tête-à-tête, savourer le calme d’une salle bien éclairée, profiter d’un moment à deux entre obligations officielles et déplacements diplomatiques.
Le restaurant leur plaisait tant qu’ils y ont gardé leurs habitudes… jusqu’à ce que la coïncidence devienne un véritable running gag. Car à chaque fois ou presque, ils y retrouvaient Pascal Praud installé à quelques tables de là.
L’animateur, visiblement ravi de ces rencontres fortuites, ne manquait pas d’aller saluer le président, parfois de façon enthousiaste, parfois avec quelques conseils dont il a le secret. Toujours très expressif, il ne se privait pas d’engager la conversation. Un comportement qui, selon l’enquête, amusait beaucoup Emmanuel Macron. Et c’est là qu’apparaît le fameux surnom.
"Le concierge du Lily Wang" : le surnom d’Emmanuel Macron pour Pascal Praud
À force de croiser Pascal Praud dans ce restaurant, Emmanuel Macron aurait fini par le surnommer… « le concierge du Lily Wang ».
Un surnom teinté d’humour, qui illustre à la fois la fréquence des rencontres et l’impression que l’animateur faisait office de figure locale, presque de référent tacite des lieux. Le mot aurait été lancé en plaisantant, dans une ambiance détendue, loin des prises de bec politiques que certains imaginent.
Le président, amusé par la présence quasi-systématique du journaliste, aurait raconté à certains de ses proches que Pascal Praud semblait connaître tout le monde, tout commenter, tout observer, comme le ferait… un concierge bien installé à son poste d’accueil. Une boutade qui a fait sourire l’entourage du couple présidentiel.
Mais cette habitude a fini par déranger. Toujours selon les révélations, les Macron auraient cessé de fréquenter le restaurant pendant un moment, avant d’y revenir récemment. Probablement par envie de retrouver l’atmosphère du lieu, ou peut-être parce qu’ils savaient que l’effet de surprise serait moins systématique désormais.
Pascal Praud, au cœur de toutes les attentions
Cette anecdote survient alors que Pascal Praud continue de susciter la curiosité des médias. Décrit comme une figure montante, voire dominante, du paysage audiovisuel français, il fait l’objet de nombreux portraits. Cette semaine encore, deux enquêtes majeures lui ont été consacrées : l’une dans Libération, l’autre dans L’Express.
Et dans cette dernière, un détail a particulièrement attiré l’attention : l’animateur aurait refusé une offre à un million d’euros par an pour rejoindre BFMTV.
Une somme colossale, qui montre à quel point les chaînes d’information s’arrachent les personnalités capables de créer des rendez-vous puissants. Mais Pascal Praud a décliné l'offre, préférant rester fidèle à CNews, qui lui offre un confort professionnel, une liberté éditoriale et une notoriété difficilement égalable.
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Un salaire impressionnant qui intrigue
L’Express et d’autres médias économiques ont révélé l’ampleur des revenus de Pascal Praud. En additionnant toutes ses activités, le journaliste approcherait — et parfois dépasserait — 1,5 million d’euros par an.
Voici les éléments rapportés :
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environ 960 000 euros provenant de CNews,
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entre 350 000 et 400 000 euros liés à Europe 1,
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environ 50 000 euros pour sa chronique au Journal du Dimanche,
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200 000 euros de primes d’audience,
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et des revenus additionnels via sa société personnelle MOTIFALO.
Un total impressionnant qui en dit long sur sa place dans le paysage médiatique : il est devenu l’un des journalistes les mieux rémunérés du pays, tout en restant l’un des plus exposés.
Son influence, déjà forte, ne cesse de croître, et ses apparitions médiatiques créent souvent le buzz. Sa ligne éditoriale, parfois décriée, parfois saluée, le place au cœur des débats sociétaux, et ses prises de position déclenchent très souvent réactions, critiques ou soutiens passionnés.
Un duo inattendu, mais révélateur
Que dit cette anecdote du surnom donné par Emmanuel Macron ? Qu’au-delà des tensions médiatiques, des clivages politiques et des débats animés, il existe encore des moments très humains. Dans un restaurant asiatique parisien, deux hommes que tout semble opposer pouvaient se croiser et plaisanter.
Le chef de l’État, souvent présenté comme distant ou concentré sur sa fonction, se prête parfois à des traits d’humour qui détonnent avec l’image habituelle que le public perçoit. Pascal Praud, de son côté, apparaît sous un jour plus détendu, loin des plateaux télé et des débats parfois houleux.
Là où les Français ne voient qu’opposition, les coulisses montrent parfois… des interactions presque banales. Et c’est peut-être ce contraste qui fascine : ce président qui surnomme un journaliste "le concierge du Lily Wang", cette proximité improbable entre pouvoir politique et sphère médiatique, ces trajectoires qui se croisent dans des lieux où l’on ne s’y attend pas.
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En résumé
Cette anecdote révèle plusieurs facettes :
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celle d’un président taquin,
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celle d’un journaliste omniprésent,
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et celle d’un restaurant devenu scène inattendue de rencontres régulières.
Elle met aussi en lumière l’influence grandissante de Pascal Praud, son importance dans le paysage médiatique et l’ampleur de ses revenus, qui en font une figure incontournable — parfois controversée, souvent commentée, toujours observée.
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