La prise de parole de Maud Bregeon a créé un véritable électrochoc dans le débat public. Invitée ce vendredi sur TF1, la porte-parole du gouvernement a assuré que « nos enfants n’iront pas combattre et mourir en Ukraine », une réponse directe à la polémique déclenchée par les propos du chef d’état-major des Armées, le général Mandon.

Ce dernier avait affirmé quelques jours plus tôt que la France devait se préparer à «accepter de perdre ses enfants» dans un éventuel conflit impliquant la Russie, des mots qui ont immédiatement enflammé la scène politique.
Pour calmer les inquiétudes et clarifier la position de l’exécutif, Maud Bregeon a expliqué que la France disposait d’une armée de métier, composée de soldats professionnels âgés pour beaucoup de 18 à 27 ans, déjà déployés à travers le monde. Selon elle, les propos du général Mandon concernaient ces militaires engagés dans des missions extérieures, et non la possibilité d’envoyer massivement la jeunesse française dans une guerre en Ukraine. La porte-parole a rappelé que certains de ces soldats sont tombés en opérations, mais que cela ne signifie en aucun cas une mobilisation générale des jeunes civils.
Pour autant, le discours du général Mandon ne sort pas de nulle part. Il a mis en garde contre les ambitions de la Russie, qui selon lui «se prépare» à un conflit contre les pays européens situés sur le flanc est du continent. Il a appelé la France à retrouver une «force d’âme» pour être prête à protéger ce qu’elle est. Des mots qui ont résonné différemment selon les sensibilités politiques : Jean-Luc Mélenchon s’est dit en «désaccord total», tandis que Louis Aliot a rappelé qu’il fallait parfois être prêt à «mourir pour son pays» dans des situations de survie nationale.
Face à ces réactions contrastées, Maud Bregeon insiste : le véritable danger serait de fermer les yeux sur les menaces qui pèsent sur l’Europe, tout en martelant que la France n’envisage pas d’envoyer ses enfants au front. Interrogée sur un éventuel retour du service militaire, elle a simplement évoqué une réflexion autour du service national universel, sans qu’aucune décision ne soit arrêtée. Une manière de refermer la polémique sans ignorer les défis du moment.
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