La phrase a résonné comme un message de fermeté, mais aussi d’apaisement. Face aux inquiétudes suscitées par les déclarations du chef d’état-major des Armées, le général Mandon, la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a répondu ce vendredi par une phrase sans ambiguïté : « nos enfants n’iront pas combattre et mourir en Ukraine ».

Une promesse solennelle annoncée sur TF1, visant à clarifier la position française à un moment où les tensions entre la Russie et l’Europe continuent de s’intensifier.
Cette déclaration intervient après un puissant mouvement de polémique, déclenché par les propos du général Mandon évoquant la nécessité que la France soit prête, dans un futur possible, à «accepter de perdre ses enfants» dans un scénario de conflit impliquant la Russie. Une phrase choc qui a embrasé la scène politique, entraînant des réactions immédiates à gauche comme à droite.
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Que voulait vraiment dire le chef d’état-major ?
À l’origine de cette tempête médiatique, une séquence prononcée quelques jours plus tôt lors du congrès des maires de France. Le général Mandon y évoquait la perspective d’un conflit majeur en Europe si la Russie venait à s’en prendre à un pays situé sur le flanc est du continent. Une hypothèse liée au mécanisme de solidarité de l’OTAN, qui impose une réaction commune en cas d’agression contre l’un des pays membres.
Selon lui, la France devait renouer avec sa «force d’âme» et se préparer à «accepter de nous faire mal pour protéger ce que l’on est», ajoutant que le pays devait être prêt à «accepter de perdre ses enfants». Un discours martial qui se voulait une alerte stratégique, mais qui a été largement perçu comme une manière d’annoncer un sacrifice potentiel des jeunes Français dans un futur conflit.
Pour désamorcer l’inquiétude, Maud Bregeon a rappelé que les propos du général ont été sortis de leur contexte. Elle a expliqué qu’il parlait des soldats déjà engagés partout dans le monde, âgés pour la plupart de 18 à 27 ans, et dont plusieurs sont tombés au cours d’opérations extérieures, du Sahel au Proche-Orient.
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«La France a une armée de métier» : une précision capitale
Pour le gouvernement, la mise au point est essentielle. Maud Bregeon l’a rappelé avec insistance : la France dispose d’une armée professionnelle, et non d’un système reposant sur la conscription. Autrement dit, «nos enfants», au sens civil du terme, ne seront pas envoyés massivement au front.
Cette précision répond également à une inquiétude croissante chez une partie de la population : celle d’un retour du service militaire obligatoire dans le contexte géopolitique actuel. La porte-parole a tenu à casser toute spéculation, insistant sur le fait qu’aucune décision de cet ordre n’était envisagée.
Elle a cependant reconnu que «le monde change, et pas dans le bon sens», et que la France devait constamment adapter ses dispositifs de défense pour faire face à la montée des tensions internationales et aux ambitions militaires de la Russie, accusée de se préparer à un conflit élargi avec l’Europe.
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Une classe politique en ébullition
Sans surprise, les propos du général Mandon ont créé une onde de choc immédiate chez les responsables politiques. À gauche, Jean-Luc Mélenchon s’est dit «en désaccord total», dénonçant ce qu’il considère comme une rhétorique dangereuse et inutilement alarmiste. Selon lui, évoquer la possibilité de sacrifier des jeunes Français participe à créer un climat anxiogène injustifié.
À l’opposé, certaines voix de droite ont salué la lucidité du général. Le maire de Perpignan, Louis Aliot, a estimé qu’il fallait être «prêt à mourir pour son pays», mais uniquement dans le cadre d’une guerre «juste» ou d’une situation engageant «la survie de la nation». Une nuance importante qui montre à quel point le débat traverse toutes les sensibilités politiques.
Face à ces réactions contrastées, Maud Bregeon a voulu recentrer le débat. Pour elle, «le principal risque, ce serait de ne pas voir ce qui se passe et de ne pas voir les dangers qu’on encourt». Une manière de rappeler que la vigilance stratégique reste indispensable, même si cela ne signifie pas une mobilisation massive de la jeunesse française.
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Qu’en est-il du service national universel et d’un éventuel service militaire ?
Interrogée sur la possibilité d’un service militaire volontaire, la porte-parole a confirmé qu’«une réflexion est en cours» pour adapter le service national universel (SNU). Une réforme qui fait l’objet de débats depuis plusieurs mois, entre ceux qui souhaitent en faire un passage obligé et ceux qui plaident pour une version plus souple.
Pour l’heure, aucune mesure concrète n’a été actée. Maud Bregeon a conclu en affirmant que, si des ajustements étaient envisagés, «nous n’en sommes pas là». En d’autres termes, le sujet reste ouvert, mais n’a pas vocation à se transformer en un retour imposé du service militaire obligatoire.
En résumé
En affirmant que «nos enfants n’iront pas combattre et mourir en Ukraine», Maud Bregeon a voulu clore une polémique qui prenait de l’ampleur et rassurer les familles françaises.
Si le contexte géopolitique reste tendu et les propos du général Mandon ont mis en lumière une inquiétude réelle sur l’avenir de l’Europe, le gouvernement insiste sur un point fondamental : la France s’appuie sur une armée de métier, structurée et préparée, et n’envisage pas d’envoyer massivement sa jeunesse dans un conflit international.
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