Une décision qui pourrait bien changer la manière dont les Français commandent en ligne. Dans la nuit du 19 au 20 novembre, les députés ont adopté une nouvelle taxe de 2 euros sur les petits colis d’une valeur inférieure à 150 euros provenant de pays hors Union européenne. Une mesure intégrée au budget 2026 qui a immédiatement fait réagir.

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Votée par une large majorité, cette taxe vise selon le gouvernement à financer davantage de contrôles douaniers. L’objectif affiché : mieux détecter les produits non conformes ou dangereux qui arrivent par millions sur le territoire, notamment via des plateformes comme Shein. La ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin évoque la nécessité d’acheter de nouveaux scanners, d’embaucher des douaniers et de renforcer la lutte contre les marchandises illicites.
Mais du côté du Rassemblement national, le ton est tout autre. Marine Le Pen dénonce une « taxe sur la consommation populaire », estimant que cette mesure pénalisera surtout les ménages aux revenus modestes, très friands de petits achats sur les sites asiatiques. Jean-Philippe Tanguy fustige lui aussi une décision « inefficace » et injuste, rappelant que seuls 0,125 % des colis avaient été contrôlés l’an dernier.
La France insoumise, elle, s’est finalement ralliée au texte après avoir obtenu que la taxe puisse être supportée directement par les plateformes, via la TVA, plutôt que par les consommateurs.
Une chose est sûre : cette nouvelle taxe pourrait bien bousculer les habitudes d’achat en ligne des Français dès 2026.
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