Ce jeudi matin sur CNEWS, Ségolène Royal a relancé le débat autour de la fonction présidentielle avec une petite phrase qui n’est pas passée inaperçue : « Présider, c’est aimer un peuple. Ce n’est pas s’aimer soi-même ».

Quelques mots qui ont immédiatement circulé sur les réseaux sociaux, tant par leur portée symbolique que par le contexte politique tendu du moment.
Interrogée sur la vision qu’elle se fait du pouvoir, l’ancienne ministre et finaliste de la présidentielle 2007 a insisté sur ce qu’elle considère comme l’essence même de la fonction : un rapport presque affectif entre un chef d’État et la population qu’il représente. Selon elle, gouverner ne peut pas être une quête personnelle ou narcissique, mais doit relever d’un engagement total envers le pays, ses attentes et ses difficultés.
Une sortie qui a, sans surprise, été largement commentée. Certains y ont vu une critique à peine voilée envers les dirigeants actuels, d’autres y ont reconnu un rappel des valeurs républicaines et du rôle de proximité que devrait incarner un président. Fidèle à son style direct, Ségolène Royal n’a pas cherché à atténuer ses propos, assumant pleinement une ligne politique fondée sur l’écoute et la relation humaine.
À l’approche d’échéances électorales majeures, cette déclaration tombe à un moment où la question du leadership est plus que jamais au cœur du débat public. Et une chose est sûre : la formule a marqué les esprits.
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