Edouard Philippe a tenté d’éteindre l’incendie… tout en rallumant quelques braises. Ce mercredi, devant 700 élus réunis au Congrès des maires de France, le président d’Horizons est revenu sur sa déclaration qui avait secoué la majorité un mois plus tôt : son appel à un départ anticipé d’Emmanuel Macron et à l’organisation d’une présidentielle anticipée.

« J’ai dit quelque chose qui a surpris », a-t-il reconnu. Mais loin d’un mea culpa, l’ancien Premier ministre assume encore son analyse. Selon lui, ce qui fragilise réellement les institutions, ce n’est pas sa proposition, mais l’incapacité actuelle à mener une politique publique « sérieuse ». Une critique frontale envers l’exécutif, sans jamais prononcer le nom du président.
Edouard Philippe a également réaffirmé que la dissolution de l’Assemblée nationale avait été décidée « à mauvais escient ». Selon lui, ce choix a plongé le pays dans une impasse institutionnelle. Alors qu’il se prépare pour 2027, il estime qu’« une confrontation politique essentielle » est désormais nécessaire pour sortir du blocage.
Le maire du Havre a aussi profité de sa prise de parole pour mettre en valeur la cohésion de son parti, Horizons, notamment lors du vote lié à la réforme des retraites. Et il a clairement affiché son ambition pour les municipales de 2026 : implanter son mouvement partout en France pour peser lourd dans la future présidentielle.
En résumé, Edouard Philippe ne recule pas. Il clarifie, nuance… mais assume. Une nouvelle séquence qui confirme sa stratégie : s’affirmer comme l’alternative sérieuse, crédible et incontournable face à un exécutif qu’il juge affaibli.
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