Culture

Plainte de l’audiovisuel public : Rachida Dati très en colère face à une démarche ni « concertée » ni « approuvée »

19 novembre 2025 - 19 : 19
par Clémence Rachida Dati exprime sa colère à l’Assemblée après la plainte déposée par France Télévisions et Radio France contre CNEWS, Europe 1 et le JDD, une démarche qu’elle juge non concertée et non approuvée. Retour détaillé sur cet épisode politique et médiatique.

L’ambiance a été électrique à l’Assemblée nationale. Ce mercredi, lors des habituelles questions au gouvernement, Rachida Dati, ministre de la Culture, a fait face à une interpellation directe sur un sujet brûlant : la plainte déposée par France Télévisions et Radio France contre CNEWS, Europe 1 et le JDD.

Plainte de l’audiovisuel public : Rachida Dati très en colère face à une démarche ni concertée ni approuvée

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Une démarche qui secoue autant le paysage audiovisuel que la classe politique, et qui a donné lieu à une prise de position très claire – et surtout très musclée – de la ministre.

Visiblement agacée et déterminée à remettre les pendules à l’heure, Rachida Dati a dénoncé une initiative « ni concertée, ni approuvée » par son ministère, pourtant tutelle directe de l’audiovisuel public. Un rappel à l’ordre qui révèle, en filigrane, les tensions internes qui traversent actuellement le secteur, alors qu’une grande réforme est en cours d’examen.

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Une plainte qui crée la controverse

L’affaire qui met aujourd’hui le feu aux poudres est simple en apparence, mais lourde de conséquences politiques et médiatiques. France Télévisions et Radio France ont décidé d’engager des poursuites contre CNEWS, Europe 1 et le Journal du Dimanche, trois médias appartenant au groupe Vivendi.

Le député Maxime Michelet, élu UDR de la Marne, n’a pas mâché ses mots. À la tribune, il a évoqué « une action en justice sidérante », estimant qu’elle révèle « la fébrilité de l’audiovisuel public ». Selon lui, les présidentes de France Télévisions et Radio France feraient preuve d’un activisme politique malvenu.

Ce cadrage très offensif a créé un moment de tension immédiat dans l’hémicycle, où chacun savait que Rachida Dati ne resterait pas silencieuse.

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Rachida Dati recadre fermement

Lorsque le micro lui est donné, la ministre ne tergiverse pas. Elle affirme clairement : « Les tutelles auraient dû être informées ». Une phrase lourde de sens, qui traduit une double critique :

  • un manque de communication interne,
  • une action jugée précipitée, voire inappropriée.

Elle ajoute que son ministère n’a en aucun cas « approuvé » cette démarche. Le message est limpide : elle ne souhaite pas être associée à une action judiciaire qu’elle juge mal calibrée et politiquement risquée.

Ce qui frappe surtout, c’est le ton. Une colère froide, maîtrisée mais perceptible, typiquement Dati. La maire du 7ᵉ arrondissement n’a pas cherché à arrondir les angles : elle semble vouloir prendre ses distances vis-à-vis d’une partie de l’audiovisuel public, voire rappeler son autorité dans un contexte où elle porte une réforme majeure du secteur.

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Un désaveu implicite pour Delphine Ernotte

Les observateurs n’ont pas manqué de le remarquer : en dénonçant cette procédure, Dati adresse indirectement un signal à Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions.

La ministre a martelé qu’elle refusait de « régler des questions éditoriales et d’impartialité » devant les tribunaux. Un message clair : selon elle, la justice n’est pas l’arène appropriée pour arbitrer les tensions médiatiques.

Ce positionnement soulève plusieurs questions :

  • pourquoi France Télévisions et Radio France ont-ils agi seuls ?
  • cette initiative affaiblit-elle leur légitimité dans un moment politiquement sensible ?
  • la réforme de l’audiovisuel public, déjà complexe, se retrouve-t-elle fragilisée par ce coup d’éclat ?

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Un contexte explosif : la réforme de l’audiovisuel public

Cette polémique intervient alors que Rachida Dati défend actuellement la création d’une grande holding, France Médias, destinée à rassembler France Télévisions, Radio France et l’INA. Un chantier stratégique qui doit renforcer la cohérence du service public tout en modernisant son fonctionnement.

Autant dire que le moment choisi par les entreprises publiques pour attaquer CNEWS et d’autres médias privés tombe au plus mal. La ministre le sait, et son agacement en est probablement la preuve la plus flagrante.

La question se pose : cette plainte complique-t-elle la réforme ? Très probablement. Elle met en lumière des divergences internes, des tensions latentes, et surtout une autonomie très forte des dirigeants de l’audiovisuel public… peut-être trop forte aux yeux des tutelles.

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Un geste politique ou une erreur stratégique ?

En creux, les critiques du député Maxime Michelet posent une autre question : l’audiovisuel public agit-il encore comme un acteur neutre, ou se positionne-t-il politiquement ?

L’élu a accusé les dirigeantes concernées d’être « des militants politiques ». Une accusation très lourde, et que la prise de distance de Rachida Dati n’a pas vraiment contredite.

Le brouhaha médiatique ne devrait pas s’apaiser rapidement :

  • CNEWS est régulièrement accusée de partialité
  • en retour, la plainte de France Télévisions et Radio France peut être interprétée comme un acte politique
  • la réaction de Rachida Dati s’apparente à un recadrage public

C’est un jeu à trois bandes qui vient de s’ouvrir, et dont les enjeux dépassent largement le cadre juridique.

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Une ministre qui garde le contrôle – et veut le rappeler

En réaffirmant que son ministère n’avait « ni été consulté, ni approuvé » la démarche, Rachida Dati remet les choses en place : la tutelle doit être informée, c’est une règle fondamentale du fonctionnement du service public.

Sa réaction montre aussi qu’elle souhaite garder la main sur un chantier qu’elle juge essentiel à la cohésion médiatique française.

Alors que son projet législatif avance au Parlement, elle ne peut pas se permettre que des initiatives isolées viennent brouiller le message ou fragiliser un secteur déjà constamment scruté.

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En résumé

Cette séquence, brève mais intense, marque un tournant dans le rapport entre l’audiovisuel public, sa tutelle politique et la concurrence du privé. La plainte contre CNEWS et les médias du groupe Vivendi risque de faire encore couler beaucoup d’encre, mais le message de Rachida Dati est clair :

  • Elle refuse d’endosser une démarche qu’elle n’a pas validée.
  • Elle rappelle son autorité sur les entreprises publiques.
  • Elle s’efforce de préserver le cap de sa réforme, malgré les turbulences.

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Clémence
Je fais partie de la rédac' SBG, et j'aime écrire, sortir, m'amuser, manger (très important, ça aussi !) et partager. Je vous propose donc régulièrement de découvrir mes derniers coups de <3.