Un nouveau dérapage de Donald Trump fait polémique
Ce lundi 17 novembre 2025, Donald Trump a une nouvelle fois attiré l’attention non pas pour sa politique, mais pour ses attaques verbales.
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Lors d’une conférence de presse à la Maison-Blanche, le président américain est apparu visiblement contrarié, la voix rauque, expliquant à la salle médusée qu’il avait dû « crier sur des gens stupides ». Une justification qui donnait déjà le ton de ce qui allait suivre, mais qui renvoyait aussi à un épisode survenu quelques jours plus tôt, lorsqu’il s’en était pris frontalement à une journaliste, dans un échange qui fait encore aujourd’hui le tour des médias internationaux.
Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump multiplie les moments d’improvisation incontrôlée. Son tempérament explosif, déjà bien connu, semble avoir pris une place encore plus importante dans sa communication publique.
Les journalistes présents ce lundi-là, habitués à ses excès, ont pourtant été surpris par la virulence avec laquelle il a abordé ses interactions récentes avec la presse. Le climat était tendu, les échanges secs, et sa manière de s’adresser aux médias ne laissait aucun doute : Trump était prêt à repartir au combat.
Cette conférence devait porter sur des sujets politiques majeurs, mais elle s’est rapidement transformée en un nouvel épisode de confrontation, rappelant combien la relation entre Donald Trump et la presse reste l’une des plus conflictuelles de l’histoire moderne américaine.
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L’insulte de trop : “Silence, petite truie”
Le 14 novembre, à bord d’Air Force One, l’ambiance était déjà électrique. Trump se trouvait face à plusieurs journalistes, dont Catherine Lucey, reporter politique du média Bloomberg. La journaliste lui pose alors une question précise concernant les e-mails récemment dévoilés de Jeffrey Epstein, le millionnaire accusé de trafic sexuel sur mineures, retrouvé mort en prison en 2019.
Un sujet sensible : dans les années 2000, Donald Trump et Jeffrey Epstein fréquentaient les mêmes cercles, apparaissant parfois ensemble dans des soirées mondaines. Officiellement, Trump indique avoir coupé les ponts en 2008, dès que les accusations d’abus sexuels ont émergé. Mais l’histoire continue de susciter des interrogations, notamment depuis la publication de nouveaux documents.
Lorsque Catherine Lucey lui demande si ces e-mails contiennent des informations « incriminantes », Donald Trump se fige, puis explose. Son visage se ferme, sa voix se durcit. Sous le regard des caméras, il pointe la jeune femme du doigt et lance : « Quiet ! Quiet, piggy ! » ⇒ “Silence ! Silence, petite truie !”
Une attaque personnelle, violente, humiliante. Le mot « piggy », qui en anglais est un terme profondément dégradant pour une femme, choque immédiatement les journalistes présents. Certains relèvent la tête, d’autres s’échangent des regards incrédules. Comment un président peut-il s’adresser de cette manière à une membre de la presse ?
L’altercation, filmée par plusieurs médias, se retrouve instantanément sur les réseaux sociaux, propulsée en une des chaînes américaines. Les critiques pleuvent. Le comportement de Trump est qualifié de sexiste, agressif, indigne.
Mais ce qui surprend encore plus, c’est que malgré le tollé, Donald Trump ne s’excuse pas. Pas un mot, pas un regret. Au contraire, il assume.
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Pourquoi cette question a autant énervé Donald Trump
L’affaire Epstein est une ombre persistante autour de Donald Trump. Même si le président affirme régulièrement ne rien avoir su du réseau du milliardaire, les images d’archives et les témoignages rappelant leur proximité sont nombreux.
Depuis la publication de nouveaux courriels contenant des éléments troublants, la presse américaine relance naturellement le sujet. Et Trump déteste être confronté à cette histoire qu’il considère comme une attaque politique.
La question de Catherine Lucey n’a rien d’inapproprié : elle porte sur un sujet d’actualité majeur, légitime, sérieux. Mais Donald Trump, qui considère toute interrogation sur Epstein comme une provocation, a réagi avec une agressivité démesurée.
En l’insultant, en la rabaissant publiquement, il envoie un message clair : toute question qui le dérange sera sanctionnée.
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Une stratégie de communication ou un tempérament incontrôlable ?
Certains analystes politiques affirment que Trump cultive volontairement une image d’homme fort, prêt à « remettre les journalistes à leur place ». Selon eux, cette posture plaît à une partie de son électorat, qui voit dans sa rudesse une forme d’authenticité.
D’autres pensent au contraire que Trump ne maîtrise plus ses accès de colère, qu’il réagit à l’instinct, sans filtre, au point de mettre à mal son image internationale.
Dans les deux cas, les conséquences sont les mêmes : à chaque dérapage verbal, Donald Trump s’expose à des critiques mondiales, mais continue en parallèle à séduire son noyau dur de partisans.
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Sonia Dridi : une autre journaliste attaquée par Trump quelques semaines plus tôt
Ce qui choque encore davantage, c’est que l’insulte envers Catherine Lucey n’est pas un accident isolé. Moins d’un mois plus tôt, le 23 octobre, Donald Trump s’en était pris à une autre journaliste : Sonia Dridi, correspondante française.
Lors d’une conférence à la Maison-Blanche, après lui avoir demandé d’où elle venait, Trump s’est moqué ouvertement de son accent : « La France ? Bel accent, mais on ne comprend pas un mot de ce que vous dites. »
La remarque, condescendante et inutilement humiliante, provoque rapidement un malaise dans la salle. Une fois encore, Trump utilise son humour grinçant pour rabaisser une professionnelle simplement en train de faire son travail.
Le lendemain, Sonia Dridi prend la parole sur X (anciennement Twitter) : « Merci pour les messages de soutien. Il faut parfois s’accrocher quand on pose des questions à Donald Trump (avec un accent ou pas). Mais l’important, c’est d’obtenir une réponse. »
Sa réaction, digne et maîtrisée, est saluée par de nombreux journalistes et observateurs.
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Trump face à la presse : une hostilité historique
Depuis ses débuts en politique, Donald Trump entretient une relation complexe avec les médias. Il les accuse régulièrement de publier des « fake news », les interpelle publiquement, les attaque sur leur crédibilité.
Lors de ses meetings ou conférences, il désigne parfois du doigt des journalistes présents, les tournant en dérision devant des foules enthousiastes.
Cette méthode, qui consiste à délégitimer la presse, est l’une des marques de fabrique de son mandat. Mais elle atteint ici un niveau de violence inédit, surtout envers les femmes journalistes, qui semblent particulièrement ciblées.
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Pourquoi ce dérapage choque autant
Le terme « petite truie » traduit en français est extrêmement blessant. Il mélange mépris, sexisme, animalisation : il réduit la journaliste à un objet de moquerie, de domination.
Pour un président, représentant d’une démocratie, dirigé par un devoir d’exemplarité, cette attaque est d’une rare gravité.
L’épisode illustre une tendance inquiétante : au lieu de répondre aux questions, Trump choisit l’humiliation, la dévalorisation. Cette posture pose un problème majeur sur la liberté de la presse, la transparence démocratique et le rapport aux institutions.
Quelles conséquences pour Donald Trump ?
Si ses partisans minimisent ou applaudissent parfois ce type de débordements, plusieurs élus et commentateurs américains s’inquiètent du climat politique que cela entretient.
En insultant une journaliste, Trump ne s’en prend pas seulement à une personne. Il attaque un métier, une fonction essentielle au fonctionnement d’un pays libre. Et il envoie un message inquiétant : poser une question critique pourrait vous coûter une humiliation publique.
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En résumé
L’insulte « Silence, petite truie » restera probablement comme l’un des dérapages les plus violents de Donald Trump envers la presse. Elle met en lumière un président incapable de contenir sa colère lorsqu’il est confronté à des sujets sensibles.
Entre les attaques envers Catherine Lucey et les moqueries envers Sonia Dridi, un constat s’impose : la relation entre Donald Trump et les journalistes n’a jamais été aussi explosive.
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