Une apparition médiatique qui tombe au moment où tout se joue pour Carlos Ghosn
Carlos Ghosn n’avait plus parlé aussi frontalement depuis longtemps. Ce mercredi 19 novembre 2025, l’ancien patron du groupe Renault-Nissan a refait surface dans un entretien téléphonique accordé à RTL, où il a livré un récit sans détour de sa situation personnelle, judiciaire et financière.

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Ruiné, selon ses propres mots, il affirme que sa fortune “s’est complètement évaporée”, victime de deux cautions japonaises dépassant les 10 millions de dollars, de multiples frais judiciaires et de l’opération clandestine de son exfiltration du Japon qui aurait englouti “des millions”.
Un aveu qui marque un tournant dans la stratégie de communication d’un homme longtemps resté silencieux, voire cadenassé. Son avenir se joue désormais devant la justice française, puisqu’il sera jugé en septembre 2026 dans l’affaire dite Ghosn-Dati, aux côtés de Rachida Dati, pour corruption et trafic d’influence.
Mais avant même d’évoquer ce procès, Ghosn a dû répondre à une autre forme de pression : celle, directe, incisive et parfois brutale, du journaliste Marc-Olivier Fogiel.
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La question qui a fait basculer l’interview
Le face-à-face entre les deux hommes a pris un tournant électrique à partir du moment où le journaliste a posé LA question. Cette interrogation dont tout le monde parle depuis des années : “Vous l’avez payée pour quoi, Rachida Dati ?”
Une phrase courte, sèche, sans détour, comme une lame qu’on enfonce net dans un dossier déjà explosif. Fogiel ne s’embarrasse d’aucune prudence. Il sait que ces 900 000 euros, versés entre 2009 et 2013, constituent l’un des nœuds du contentieux judiciaire. Il sait que le public veut une réponse. Et il la réclame. Mais c’est la réaction de Carlos Ghosn qui a surpris tout le monde.
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Le recadrage sec de Carlos Ghosn en direct
Loin d’esquiver, Ghosn a immédiatement rectifié — et recadré. Avec un calme froid qui en dit long. Il rappelle que toutes les rémunérations de Rachida Dati ont été validées par les services juridiques de Renault, inscrites dans les comptes et auditées en permanence.
“Les comptes d’un PDG sont audités en interne et en externe. Lorsqu’on parle de secret ou d’opacité, c’est qu’on ne connaît pas les mécanismes d’une entreprise comme Renault”, lâche-t-il.
Cette phrase est un coup de massue. Un rappel à l’ordre. Une manière très subtile de signifier au journaliste que sa question, aussi spectaculaire soit-elle, repose selon lui sur une incompréhension fondamentale du fonctionnement d’un grand groupe.
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Une réponse perçue comme une tentative de rétablir sa réputation
Dans cet échange tendu, Ghosn laisse transparaître une volonté claire : reprendre le contrôle du récit. Il se présente comme victime d’une “instrumentalisation”, martèle que toutes ses décisions étaient validées, contrôlées, transparents.
Et surtout : il dément, avec une fermeté presque théâtrale, toute idée d’enrichissement personnel ou de manoeuvre opaque. Derrière cette posture, il y a une stratégie. Ghosn sait que le procès de 2026 sera crucial. Il sait que la bataille se joue aussi dans l’opinion. Et il sait que chaque mot compte.
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La chute financière spectaculaire d’un empire personnel
Le récit de ses pertes financières semble participer à cette même stratégie. Ghosn ne cache plus rien : il parle d’une “fortune complètement évaporée”, d’un effondrement brutal.
Il explique le coût astronomique de ses deux cautions japonaises, les opérations secrètes, les équipes juridiques internationales, la perte définitive de sa retraite chapeau de 770 000 euros par an, et les frais multiples engagés ces dernières années. À l’écouter, il ne serait plus l’homme richissime d’autrefois, mais un accusé en difficulté, dépouillé de la plupart de ses ressources.
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Un échange révélateur d’une tension bien plus profonde
Cette passe d’armes entre Ghosn et Fogiel dépasse largement le cadre d’une interview radio. Elle révèle un climat très chargé autour de ce dossier qui agite la sphère judiciaire et politique depuis des années.
D’un côté, une figure déchue du capitalisme mondial, déterminée à laver son honneur. De l’autre, des accusations lourdes, un procès imminent et un journaliste bien décidé à rappeler les zones d'ombre.
Ce moment laisse une impression durable : Ghosn n’a rien perdu de son aplomb. Fogiel, lui, ne lâche pas sa ligne directe. Le résultat est une interview explosive qui fait déjà réagir.
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En bref
Cette confrontation médiatique marque un tournant. Carlos Ghosn, autrefois silencieux et discret, reprend publiquement la parole et recadre un journaliste reconnu sur un dossier brûlant. À dix mois de son procès, cette sortie très offensive pourrait bien annoncer une nouvelle stratégie : parler haut, parler fort… et tenter de reprendre la main.
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