Culture

Pierre Arditi, "Une balle dans la tête" : comment son addiction aux jeux d'argent a failli le pousser au pire

18 novembre 2025 - 17 : 28
par Clémence Pierre Arditi révèle son addiction aux jeux d’argent et confie avoir pensé au suicide. Un témoignage rare et bouleversant.

Une confession inattendue qui bouleverse ses fans

Ce samedi 15 novembre, dans Le Journal inattendu sur RTL, Pierre Arditi, qui fêtera bientôt ses 81 ans, a surpris tout le monde. L’acteur au franc-parler, au charme tranquille et à la carrière immense, a révélé un pan sombre et longtemps caché de sa vie : son addiction aux jeux d’argent. Une dépendance si intense qu’elle a failli le conduire au pire.

Pierre Arditi, Une balle dans la tête : comment son addiction aux jeux d'argent a failli le pousser au pire

Avec une émotion rare, il raconte ces années où les cartes guidaient tout : ses pensées, ses journées, ses nuits. Une période qu’il qualifie lui-même de “destructrice”. Pour la première fois, il met des mots sur une souffrance qu’il a longtemps camouflée derrière son élégance, son humour et sa maîtrise apparente.

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Son addiction au chemin de fer, un jeu oublié mais ravageur

Contrairement aux jeux habituels auxquels on pense aujourd’hui, il ne s’agissait ni de poker, ni de machines à sous. Pierre Arditi jouait au chemin de fer, une variante du baccara autrefois prisée dans les casinos. Un jeu d’argent très risqué, où tout peut basculer en une main.

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Ce n'était pas le poker, c'était le chemin de fer, un jeu qu'on ne pratique plus”, explique-t-il. Les règles sont anciennes, mais leur impact peut être violent : un banquier face à des pontes, des mises élevées, des cartes qui décident de tout, le but étant d’atteindre le plus près possible de 9.

Ce jeu est aujourd’hui tombé en désuétude… mais pour Arditi, c’est une bénédiction. “Heureusement que ça n’existe plus”, souffle-t-il.

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“Si je ne m’étais pas arrêté… c’était une balle dans la tête”

La dépendance de l’acteur l’a amené au bord d’une zone noire. Une zone où l’addiction n’est plus un jeu, mais une spirale. Avec une sincérité glaçante, il confie : “Si je n’avais pas arrêté, on ne se parlerait plus. C’était une balle dans la tête. Je me suis posé la question.

Une phrase terrible, mais surtout un choc pour ceux qui admirent l’acteur depuis des décennies. Un soir, alors qu’il a une trentaine d’années, isolé, incapable de contrôler ce besoin de jouer, tout bascule. Il perd, encore et encore, et se retrouve frappé à sang. Seul, défiguré, au moment où sa première femme Florence Giorgetti et leur fils Frédéric sont en vacances.

La violence qu’il subit ce soir-là n’a rien d’un mystère : la violence intérieure peut souvent mener à des comportements ou à des rencontres dangereuses. Le comédien se regarde dans la glace… et ne se reconnaît plus.

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“J’ai été sauvé par mon narcissisme” : une phrase choc

C’est à ce moment que survient ce qu’il appelle son “électrochoc”. “Je me suis regardé dans la glace, j’étais défiguré. J’ai été sauvé par mon narcissisme. Je ne pouvais pas garder cette tête-là.

Cette phrase, surprenante, en dit pourtant long. Ce n’est pas l’argent qui l’a arrêté. Ni la honte. Ni la peur de tout perdre. C’est une forme d’amour-propre, un instinct de survie presque inattendu. Une pensée brutale et lucide : “Je ne veux pas être un sous-homme.” Ce soir-là, Pierre Arditi décroche. Définitivement. “C’est fini, évidemment c’est fini pour toujours.

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Le mécanisme du jeu : jouer pour perdre

Ce témoignage révèle aussi un aspect méconnu du jeu pathologique. Contrairement aux idées reçues, les dépendants ne jouent pas seulement pour gagner. Parfois, ils jouent pour se punir. Arditi confie : “Curieusement, quand on joue, ce n’est pas pour jouer, mais pour perdre. Pour se punir de ce vice qui vous ronge.

Une réflexion d’une maturité impressionnante, qui montre à quel point l’acteur a pris du recul sur cette période de sa vie.

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L’impact sur sa vie privée : un divorce et une renaissance

À cette époque, son mariage avec la comédienne Florence Giorgetti bat déjà de l’aile. L’acteur reconnaît avoir trompé sa première épouse avec la chanteuse Barbara. Leur divorce sera prononcé en 1978.

Cette période douloureuse marque la fin d’un chapitre et le début d’un autre. Pierre Arditi rencontre ensuite Évelyne Bouix, femme de sa vie, muse, compagne stable et lumineuse. Ensemble, ils élèveront Salomé Lelouch, la fille de la comédienne et du cinéaste Claude Lelouch.

Ce couple traversera les années, les joies, les projets et les épreuves. En 2010, ils officialisent leur union par un mariage qui dure encore aujourd’hui.

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Un témoignage puissant pour briser les tabous

En racontant cette histoire, Pierre Arditi lève le voile sur un sujet encore trop peu abordé : le jeu pathologique, qui touche près d’un million de personnes en France.

Sa confession pourrait aider d’autres anonymes à s’identifier, à demander de l’aide, à comprendre qu’on peut s’en sortir — même après être passé tout près du pire.

L’acteur, lui, en a tiré une force immense. La lucidité de son propos montre à quel point il a reconstruit sa vie avec sagesse et humilité, loin des tentations qui l’avaient autrefois détruit.

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Une parole libérée à 81 ans

Aujourd’hui, à l’approche de ses 81 ans, Pierre Arditi peut se permettre ce regard en arrière. Ce qu’il partage n’est pas une chute : c’est un avertissement, un témoignage, une leçon de courage. Et c’est ce qui rend son récit si puissant.

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Clémence
Je fais partie de la rédac' SBG, et j'aime écrire, sortir, m'amuser, manger (très important, ça aussi !) et partager. Je vous propose donc régulièrement de découvrir mes derniers coups de <3.