C’est un tournant majeur pour l’Ukraine. Ce lundi, Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky ont signé une déclaration d’intention ouvrant la voie à l’achat d’une centaine d’avions Rafale, l’un des chasseurs les plus avancés au monde. L’annonce, faite sur la base de Villacoublay, marque un moment clé dans le soutien militaire de la France à Kiev.

Pour l’Élysée, cet accord est une projection sur dix ans. Kiev pourrait ainsi moderniser en profondeur son armée de l’air, aujourd'hui équipée essentiellement de MiG-29 et Su-27 soviétiques, ainsi que de quelques Mirage 2000 et F-16 récemment fournis. Le Rafale représenterait un véritable saut technologique.
Les ventes envisagées portent sur 100 appareils, leurs armements associés, des radars, des drones et le futur système SAMP-T nouvelle génération. Un ensemble complet qui transformerait les capacités ukrainiennes.
Mais une précision importante s’impose : ces avions n’arriveront pas tout de suite. Le carnet de commandes de Dassault Aviation est plein pour plusieurs années, avec notamment 80 Rafale destinés aux Émirats arabes unis et 42 pour l’Indonésie. L’Ukraine devra donc patienter avant de voir ses premiers appareils.
Cet accord reste néanmoins un symbole fort. Il confirme l’occidentalisation rapide des forces ukrainiennes et la volonté de Paris d’inscrire son soutien dans une perspective long terme. Il s’ajoute à la lettre d’intention récemment signée pour l’achat de Gripen suédois.
Pour Volodymyr Zelensky, c’est un « accord historique ». Un signal envoyé à Moscou et un pas décisif vers une aviation ukrainienne modernisée.
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