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Alimentation émotionnelle : comprendre et apaiser le besoin de manger ses émotions

12 novembre 2025 - 11 : 02
par Clémence

L’alimentation émotionnelle touche bien plus de personnes qu’on ne l’imagine. Ce réflexe de grignoter sans faim après une journée difficile n’a rien d’anodin. Il parle de ce qu’on cherche à apaiser, parfois sans le formuler. En s’y intéressant de plus près, on peut changer ce rapport à la nourriture sans se juger.

Quand les émotions bousculent nos habitudes alimentaires

Ce n’est pas toujours la faim qui incite à ouvrir un paquet de gâteaux. Un conflit, une surcharge mentale, un moment de solitude... et le besoin de se consoler devient plus fort que tout. Comme l’explique très bien cet article qui décrypte les mécanismes de l’alimentation émotionnelle, manger permet parfois de calmer une tension intérieure, plus vite qu’un mot rassurant. Le cerveau cherche du sucre, du gras et du connu. Sur le moment, cela soulage, mais après coup, c’est pesant. Ce va-et-vient entre apaisement et culpabilité finit par brouiller le lien entre l’assiette et le ressenti réel.

Reconnaître les faims qui viennent de l’émotion

La faim physique grandit lentement, elle "creuse" le ventre progressivement. Celle qui vient des émotions surgit d’un coup. Elle pousse à manger vite, parfois en cachette, avec une sensation d’urgence. Noter ce qui se passe au moment de ces compulsions alimentaires peut aider à y voir plus clair : où on est, ce qu’on ressent, ce qu’on mange, etc. C'est comme cela qu'on peut repérer des scénarios qui se répètent : une contrariété avant de se jeter sur du chocolat, un moment vide qui appelle une douceur...

Ce que les émotions cherchent à nous dire

La colère, la tristesse, l’anxiété ou l’ennui n’arrivent jamais par hasard. Ces émotions négatives savent très bien se faire entendre à travers l’alimentation. L’envie de sucre peut cacher un besoin de réconfort. Le grignotage mécanique est souvent lié à une difficulté à s’arrêter ou à poser des limites. Comprendre ce langage permet déjà de se reconnecter à soi.

Apaiser sans se restreindre : trouver l'équilibre

Plutôt que de tout contrôler, il vaut mieux apprendre à ralentir. Prendre un instant pour s’interroger sur son ressenti avant de manger permet déjà de faire une distinction : est-ce une vraie faim ou un besoin émotionnel qui s’exprime ? S’accorder une pause, préparer une collation choisie ou s’installer calmement favorisent un rapport plus apaisé à la nourriture.

D’autres réponses peuvent également diminuer la tension : une marche dans la nature, un appel à un ami ou quelques lignes écrites dans un carnet. En adoptant une attitude bienveillante envers soi-même, on renoue peu à peu avec une forme d’équilibre.

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Clémence
Je fais partie de la rédac' SBG, et j'aime écrire, sortir, m'amuser, manger (très important, ça aussi !) et partager. Je vous propose donc régulièrement de découvrir mes derniers coups de <3.