Culture

"C’est un cauchemar", "très dur", "éreintant" : Nicolas Sarkozy raconte son quotidien derrière les barreaux avant le verdict de la cour d’appel

10 novembre 2025 - 12 : 36
par Clémence Devant la cour d’appel de Paris, Nicolas Sarkozy a décrit son séjour à la prison de la Santé comme « très dur » et « éreintant ». Le parquet général a requis sa libération sous contrôle judiciaire, la décision étant attendue à 13h30.

Ce lundi 10 novembre 2025, Nicolas Sarkozy a pris la parole devant la cour d’appel de Paris avec une gravité inédite. Incarcéré depuis vingt jours à la prison de la Santé, l’ancien président de la République a reconnu vivre une épreuve « très dure », « éreintante » et « cauchemardesque ».

C’est un cauchemar, très dur, éreintant : Nicolas Sarkozy raconte son quotidien derrière les barreaux avant le verdict de la cour d’appel

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À l’audience d’examen de sa demande de mise en liberté, il a évoqué avec émotion son quotidien derrière les barreaux, tout en saluant le professionnalisme du personnel pénitentiaire.

Dans le même temps, le parquet général s’est prononcé en faveur de sa libération sous contrôle judiciaire, estimant que la détention n’était plus nécessaire au regard de la procédure. La décision de la cour d’appel est attendue à 13h30, dans ce qui pourrait marquer un tournant majeur du procès libyen.

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Nicolas Sarkozy se confie sur une épreuve « très dure »

Pour la première fois depuis le début de son incarcération, Nicolas Sarkozy a pris la parole publiquement pour décrire son vécu derrière les murs de la prison de la Santé.

En visioconférence depuis sa cellule, vêtu d’une veste bleu foncé et d’un pull sobre, il s’est exprimé d’une voix posée mais émue : « C’est dur, c’est très dur, ça l’est certainement pour tout détenu, je dirais même que c’est éreintant », a-t-il confié, avant d’ajouter : « Je veux rendre hommage au personnel pénitentiaire qui a rendu ce cauchemar supportable. »

Ces mots simples, prononcés par un ancien président de la République, ont résonné avec une intensité particulière dans la salle d’audience. Ils traduisent la solitude d’un homme autrefois au sommet du pouvoir, désormais confronté aux réalités d’une détention à l’isolement, sous la surveillance constante de deux agents.

Selon ses avocats, Nicolas Sarkozy n’a pas de contact direct avec d’autres détenus et vit dans des conditions de protection maximale, en raison de son statut et des risques particuliers qu’il encourt.

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Une audience historique à la cour d’appel de Paris

L’audience de ce lundi matin restera dans les annales judiciaires. Jamais dans l’histoire de la Ve République un ancien président français n’avait comparu ainsi, depuis sa cellule, pour demander sa libération.

Dans la salle du palais de justice de Paris, la tension était palpable. Carla Bruni, son épouse, était présente, entourée de leurs fils Pierre et Jean Sarkozy, tous deux visiblement émus. Sur les bancs du public, on pouvait sentir une atmosphère lourde d’attente et d’incertitude.

Dès l’ouverture de l’audience, la défense a plaidé avec insistance pour la remise en liberté de l’ex-chef de l’État, soulignant le caractère inédit de sa détention. « C’est la détention qui constitue une menace pour Nicolas Sarkozy, pas le contraire », a affirmé Me Christophe Ingrain, l’un de ses avocats.

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Le parquet général favorable à sa libération sous contrôle judiciaire

Coup de théâtre à la mi-journée : le parquet général s’est aligné sur les arguments de la défense. L’avocat général Damien Brunet a en effet requis la mise en liberté sous contrôle judiciaire de Nicolas Sarkozy. « Les risques de concertation frauduleuse et de pression sur les témoins justifient des mesures de contrôle, mais pas le maintien en détention », a-t-il expliqué.

Cette prise de position est un signe fort : elle laisse entrevoir une sortie de prison prochaine pour l’ancien président, sous réserve du feu vert de la cour d’appel.

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Trois semaines d’incarcération qui marquent l’histoire politique

Depuis son incarcération le 21 octobre 2025, Nicolas Sarkozy purge une peine de cinq ans de prison ferme prononcée dans le cadre du procès libyen, dont il a fait appel. Cette décision avait provoqué une onde de choc politique en France, symbolisant la chute spectaculaire d’un ancien président.

Ses soutiens dénoncent depuis le début une « punition disproportionnée » et un traitement d’exception. Pour eux, le maintien en détention d’un ancien chef d’État ne sert ni la justice ni la vérité.

En revanche, pour certains observateurs, cette affaire illustre la force des institutions françaises et leur capacité à juger même les plus hauts responsables sans distinction.

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Les conditions éprouvantes de sa détention

Les confidences de Nicolas Sarkozy ont mis en lumière la réalité quotidienne de son incarcération. Isolé, surveillé 24h/24, il ne bénéficie que de rares moments de contact humain. « C’est une épreuve morale et physique », glisse une source proche de sa défense.

Selon les informations communiquées par son entourage, il passe la majeure partie de son temps à lire, écrire et préparer sa défense. Le manque d’interactions, l’absence de repères temporels et la privation de liberté ont un impact considérable sur son moral.

Pour un homme habitué à un rythme politique effréné et à une vie publique intense, la transition est brutale. D’où la portée de sa déclaration : « C’est un cauchemar. »

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Une décision décisive attendue à 13h30

La cour d’appel de Paris rendra sa décision à 13h30. Si elle suit les réquisitions du parquet, Nicolas Sarkozy pourrait sortir dès ce lundi, sous contrôle judiciaire.

Ce régime pourrait comporter plusieurs obligations :

  • une interdiction de contact avec certains protagonistes du dossier,
  • des convocations régulières par la justice,
  • voire un bracelet électronique ou un contrôle administratif renforcé.

Dans le cas contraire, il resterait incarcéré à la Santé dans l’attente de son procès en appel.

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Une affaire aux répercussions politiques durables

Au-delà de la sphère judiciaire, cette affaire a une forte portée symbolique. L’image d’un ancien président enfermé à la Santé, parlant de sa souffrance et de son isolement, marque durablement les esprits.

Dans son camp, les soutiens se mobilisent, dénonçant un traitement « indigne ». À gauche, certains rappellent au contraire que la justice doit être la même pour tous.

Mais une chose est sûre : le témoignage de Nicolas Sarkozy humanise cette figure politique souvent perçue comme inébranlable. Ses mots, « c’est dur, c’est éreintant », rappellent qu’au-delà du symbole, il y a un homme, confronté à la réalité de la prison.

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En bref

Entre souffrance personnelle, espoir de libération et enjeux politiques, l’audience de ce lundi restera comme l’un des moments les plus forts de la carrière de Nicolas Sarkozy.

Si la cour d’appel suit les réquisitions du parquet, l’ancien chef de l’État pourrait retrouver la liberté dans les prochaines heures. Mais même en dehors des murs, l’ombre du procès libyen continuera de planer sur lui, laissant une trace indélébile dans l’histoire de la Ve République.

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Clémence
Je fais partie de la rédac' SBG, et j'aime écrire, sortir, m'amuser, manger (très important, ça aussi !) et partager. Je vous propose donc régulièrement de découvrir mes derniers coups de <3.