Depuis l’incarcération de Nicolas Sarkozy à la prison de la Santé le 21 octobre dernier, les réactions politiques s’enchaînent. Mais celle de François Ruffin, ce dimanche 9 novembre sur BFMTV, a particulièrement fait réagir.
Interrogé sur la demande de remise en liberté de l’ancien chef de l’État, le député de la Somme a répondu sans hésitation : « Qu’il y reste le plus longtemps possible. »
Une phrase percutante qui a immédiatement créé la polémique. Alors que Nicolas Sarkozy a été condamné à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs, avant de faire appel, François Ruffin estime qu’il n’y a pas de raison d’alléger sa peine. « Ce n’est pas une petite affaire de corruption, a-t-il insisté. Il a laissé deux lieutenants aller négocier avec le beau-frère de Kadhafi, un terroriste international. »
Le député insoumis a tenu à préciser qu’il ne s’agissait pas d’une attaque partisane : « Si c’était quelqu’un de gauche qui avait fait la même chose, je serais encore plus dur. » Une manière d’affirmer sa ligne politique, centrée sur la morale publique et la justice pour tous, à deux ans de la présidentielle 2027 où il compte bien peser.
Pendant ce temps, Nicolas Sarkozy, âgé de 70 ans, vivrait difficilement sa détention. D’après Le Point, il refuserait les repas de la prison, craignant une forme d’hostilité, et se contenterait de yaourts depuis son arrivée. Une situation qui alimente encore davantage les discussions autour de sa santé et de son moral.
Entre compassion, indignation et calculs politiques, l’affaire Sarkozy continue de diviser la classe politique et d’enflammer les débats publics.
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