Invitée à une conférence organisée par le Bulgarian Diplomatic Institute, Cécilia Attias a surpris l’auditoire en abordant un sujet particulièrement sensible : l’incarcération de Nicolas Sarkozy.

L’ex-première dame, installée aujourd’hui aux États-Unis avec son mari Richard Attias, s’est exprimée avec émotion sur la situation de son ex-mari, condamné à un an de prison ferme dans l’affaire du financement libyen et incarcéré depuis le 21 octobre à la prison de la Santé.
« Je ne peux pas le juger, mais il a été relaxé de trois charges sur quatre », a-t-elle rappelé avant de dénoncer une « justice de vengeance ». Touchée par le sort de son ex-époux, Cécilia Attias a également eu une pensée très émue pour Carla Bruni et Giulia, la fille du couple âgée de 14 ans : « Je ne sais pas comment elles font pour supporter tout cela. Je leur envoie tout mon amour et mon soutien. »
Mais la phrase qui a le plus marqué les esprits reste sans doute celle-ci : « Mon ex-mari doit être libéré rapidement. Il a plus de 70 ans, il a une famille qui l’attend et qui souffre beaucoup. »
Son appel a suscité un élan de solidarité inattendu en Bulgarie. L’ancien président Gueorgui Parvanov et l’ex-ministre de la Justice Anton Stankov ont proposé d’adresser une lettre officielle à Emmanuel Macron pour demander la grâce présidentielle de Nicolas Sarkozy.
Un geste fort, venu de l’étranger, qui souligne l’impact durable de l’ancien président sur la scène internationale — et la loyauté intacte de Cécilia Attias, malgré les années.
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