Ce 4 novembre, Cécilia Attias a surpris tout le monde lors d’une conférence organisée à Sofia, en Bulgarie, par le Bulgarian Diplomatic Institute.

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Invitée pour évoquer la libération des infirmières bulgares en 2007, un épisode marquant de sa vie publique, l’ex-première dame a profité de cette tribune pour adresser un message fort à propos de Nicolas Sarkozy, actuellement incarcéré à la prison de la Santé depuis le 21 octobre dernier.
Visiblement émue, elle a dénoncé une “justice de vengeance” et affirmé que son ex-mari devait être libéré rapidement.
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Un retour remarqué sur la scène publique
Depuis plusieurs années, Cécilia Attias mène une vie discrète aux États-Unis avec son époux Richard Attias. Pourtant, son nom reste indissociable de certaines des grandes heures de la présidence Sarkozy.
C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle a été conviée à cette rencontre diplomatique à Sofia : elle y a raconté avec émotion la libération des infirmières bulgares en 2007, un épisode qui l’a profondément marquée.
« Ce moment restera gravé dans ma mémoire », a-t-elle confié devant un auditoire conquis. Mais au fil de la discussion, le sujet a rapidement glissé vers un thème bien plus personnel : le sort de Nicolas Sarkozy.
Nicolas Sarkozy derrière les barreaux : une situation qui la bouleverse
Condamné à un an de prison ferme pour association de malfaiteurs dans le cadre du financement libyen de sa campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy a été incarcéré le 21 octobre 2025. Cette détention a provoqué un immense émoi, tant en France qu’à l’étranger, notamment chez ses proches.
Cécilia Attias, qui a partagé la vie de l’ancien président avant leur séparation en 2007, a tenu à exprimer son soutien sans équivoque :
« Je ne peux pas le juger. Mais je peux dire quelque chose : il a été relaxé de trois charges sur quatre », a-t-elle rappelé.
Son ton s’est ensuite fait plus ferme :
« Je ne comprends pas cette justice, on dirait une vengeance. La justice doit être juste. Elle ne doit pas être une vengeance contre quelqu’un. »
Ces mots forts, prononcés devant des diplomates et des personnalités bulgares, ont résonné comme un coup de gueule contre l’institution judiciaire française, qu’elle estime aller trop loin dans sa sévérité.
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Une pensée émue pour Carla Bruni et Giulia
Au-delà du soutien à son ex-mari, Cécilia Attias a tenu à adresser un message plein de compassion à Carla Bruni, actuelle épouse de Nicolas Sarkozy, et à leur fille Giulia, âgée de 14 ans.
« J’ai une pensée pour sa femme car c’est très dur pour elle. Elle a une fille de 14 ans. Je ne sais pas comment elles font pour supporter tout cela. Je leur envoie tout mon amour et mon soutien », a-t-elle confié avec émotion.
Ces paroles ont particulièrement touché l’auditoire. Rarement l’ex-première dame avait exprimé publiquement autant de bienveillance envers celle qui lui a succédé auprès de l’ancien président. Un geste qui témoigne d’une solidarité féminine face à une épreuve familiale qui dépasse les clivages personnels.
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Une femme encore attachée à l’histoire de Nicolas Sarkozy
Malgré leur divorce, Cécilia Attias n’a jamais complètement tourné la page de sa vie auprès de Nicolas Sarkozy. Mère de leur fils Louis Sarkozy, aujourd’hui âgé de 28 ans, elle reste profondément liée à la famille de son ex-mari.
Elle l’a d’ailleurs souligné à Sofia :
« Il a plus de 70 ans, il a une famille qui l’attend et qui souffre beaucoup. Mon ex-mari doit être libéré rapidement. »
Un message simple, mais fort, qui illustre combien elle demeure marquée par l’homme qu’elle a accompagné au sommet du pouvoir. À ses yeux, Nicolas Sarkozy n’a pas sa place en prison.
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Un écho inattendu en Bulgarie
Ce discours a suscité un véritable élan de solidarité parmi les responsables bulgares présents dans la salle. Plusieurs figures politiques influentes se sont immédiatement montrées prêtes à agir. L’ancien président Gueorgui Parvanov (2002-2012) a déclaré publiquement qu’il était « prêt à parapher une lettre ou une pétition en faveur de Nicolas Sarkozy ».
De son côté, Anton Stankov, ex-ministre de la Justice, a évoqué l’idée « d’adresser une lettre officielle au président français Emmanuel Macron » pour demander une grâce présidentielle.
Cette initiative, qui pourrait prendre la forme d’un appel diplomatique international, témoigne du respect et de la reconnaissance que suscite encore Nicolas Sarkozy à l’étranger, notamment pour son rôle dans la libération des infirmières bulgares, un épisode où Cécilia Attias avait elle-même joué un rôle déterminant.
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Un soutien qui dépasse les frontières
Depuis son incarcération, Nicolas Sarkozy bénéficie d’un large soutien de la part de ses proches et de nombreuses personnalités politiques. Mais la prise de position de Cécilia Attias, émise depuis une scène diplomatique internationale, revêt une symbolique particulière.
Son intervention remet au premier plan le débat sur l’équité de la justice française et sur la sévérité des peines infligées à un ancien président de la République. Pour beaucoup, il s’agit d’un signal fort adressé à l’opinion publique : celui d’une femme qui, malgré le temps et les épreuves, refuse de rester silencieuse.
Les propos de Cécilia Attias ont depuis fait le tour des médias européens. Certains y voient une démarche sincère et humaniste, d’autres une prise de parole politique voilée. Quoi qu’il en soit, cette sortie publique remet en lumière un sujet sensible : le traitement judiciaire réservé aux anciens chefs d’État.
Une conférence qui relance le débat sur la justice
Cette intervention, largement relayée en France, intervient à un moment clé : la cour d’appel de Paris examine la demande de mise en liberté déposée par les avocats de Nicolas Sarkozy.
Les mots de son ex-épouse pourraient bien influencer, d’une manière ou d’une autre, l’opinion publique et renforcer la mobilisation autour de lui.
Pour certains observateurs, la sincérité de son discours dépasse la simple loyauté personnelle :
« Ce n’est pas seulement l’ex-femme qui parle, c’est la femme de conviction, celle qui croit à la justice et à la dignité », a confié un proche à un média français.
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En résumé
En quelques minutes, Cécilia Attias a transformé une simple conférence diplomatique en tribune d’émotion et de défense. En soutenant Nicolas Sarkozy, Carla Bruni et Giulia, elle a rappelé que derrière les affaires judiciaires se cachent des vies familiales bouleversées.
Sa phrase “Mon ex-mari doit être libéré” résonne désormais comme un cri du cœur adressé à la France et au monde. Entre justice, compassion et fidélité, l’ex-première dame prouve qu’elle n’a rien perdu de sa force de caractère — ni de son sens de la parole juste.
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