À l’occasion de la Journée nationale de lutte contre le harcèlement, Brigitte Macron a livré un témoignage aussi rare qu’émouvant.
Invitée dans les locaux du 3018, le numéro national d’aide aux jeunes victimes de harcèlement, la Première dame est revenue sur le cyberharcèlement qu’elle a elle-même subi, évoquant la violence inouïe de ces attaques mais aussi la solidarité bienveillante dont elle a été l’objet.
Brigitte Macron revient sur la violence du cyberharcèlement
Connue pour son engagement de longue date contre le harcèlement scolaire, Brigitte Macron a cette fois pris la parole pour partager sa propre expérience. Victime d’une campagne de cyberharcèlement sexiste et diffamatoire il y a plusieurs années, la Première dame a confié à Gala combien cette période avait été marquante.
« Ce que j’ai subi était d’une violence inouïe », a-t-elle déclaré, rappelant qu’elle a beau être une adulte aguerrie, la cruauté des attaques en ligne dépasse parfois l’entendement. Les rumeurs mensongères, relayées sur les réseaux sociaux, avaient pris une ampleur considérable, poussant la justice à se saisir du dossier.
Dix personnes ont depuis été jugées à Paris pour cyberharcèlement et diffusion de propos sexistes visant la Première dame. Une affaire emblématique de la toxicité du web, où les fausses informations et les discours de haine peuvent rapidement déraper.
Une visite symbolique au 3018 pour sensibiliser les jeunes
En se rendant dans les locaux du 3018, Brigitte Macron a souhaité rappeler un message essentiel : personne ne doit rester seul face au harcèlement. Le numéro, géré par l’association e-Enfance, offre un soutien concret aux adolescents victimes de violences en ligne, en les aidant à signaler les contenus et à dialoguer avec des professionnels formés.
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« Si vous n’arrivez pas à parler à quelqu’un dans votre environnement, à un professeur ou à un ami, ne gardez pas pour vous », a-t-elle insisté avec émotion. Cette injonction, simple mais vitale, résume tout le combat de la Première dame : libérer la parole et briser le silence.
Depuis le début de son mandat à l’Élysée, Brigitte Macron s’est mobilisée pour protéger les jeunes contre le harcèlement scolaire et numérique, un sujet qu’elle évoque régulièrement dans les établissements scolaires. Sa visite au 3018 s’inscrivait dans la continuité de ce travail, à la fois éducatif et préventif.
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“Ce que je reçois comme gentillesse, c’est plus fort que ce que j’ai enduré”
Mais au-delà du message institutionnel, c’est surtout le témoignage personnel de Brigitte Macron qui a bouleversé. La Première dame a reconnu avoir été profondément touchée par les nombreuses marques de soutien qu’elle a reçues depuis l’éclatement de l’affaire.
« Ce que je reçois comme gentillesse, comme réconfort, c’est beaucoup plus fort que ce que j’ai enduré », a-t-elle confié avec sincérité. Selon elle, les messages de soutien envoyés par des anonymes ont joué un rôle essentiel pour l’aider à surmonter cette épreuve.
« Ce qui est très mignon, c’est qu’ils m’écrivent pour moi, parce qu’ils partagent, ils me disent “on est avec vous, on comprend”, et c’est un peu inversé donc je vous en remercie », a-t-elle ajouté, un sourire ému aux lèvres.
Une déclaration qui illustre bien la relation singulière que Brigitte Macron entretient avec les Français : directe, affectueuse et empreinte d’humanité.
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Une Première dame profondément impliquée dans la cause
Depuis son arrivée à l’Élysée, Brigitte Macron s’est imposée comme une figure engagée dans la lutte contre le harcèlement, qu’il soit scolaire ou numérique. En partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale, elle a contribué à la mise en place de programmes éducatifs et de campagnes de prévention, notamment à travers la diffusion du message « Non au harcèlement ».
Elle multiplie les déplacements dans les écoles, les collèges et les associations pour écouter les jeunes et leurs familles, et rappeler que la prévention passe d’abord par la parole. Lors de son entretien avec Gala, elle a également évoqué ses échanges personnels sur le sujet avec ses petits-enfants : « Je parle énormément de harcèlement avec mes petits-enfants. Ils me disent : “Mamie, on gère !” Mais j’insiste quand même », a-t-elle souri, montrant que la vigilance doit commencer dès le plus jeune âge.
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Brigitte Macron, un symbole de résilience face à la haine en ligne
Ce témoignage renforce l’image d’une femme résiliente, capable de transformer une épreuve personnelle en moteur d’action publique. Malgré la violence du cyberharcèlement, Brigitte Macron ne s’est jamais laissée abattre. Elle a choisi d’en faire une cause nationale, portée avec détermination et bienveillance.
Son parcours résonne avec celui de nombreuses victimes qui, à leur tour, trouvent du courage dans ses mots. En partageant son expérience, la Première dame a prouvé qu’aucune notoriété, aucun statut ne protège du harcèlement, mais que la solidarité et l’écoute peuvent faire toute la différence.
Dans un monde où les réseaux sociaux peuvent à la fois rapprocher et détruire, Brigitte Macron incarne une voix d’apaisement et de compassion, invitant chacun à réfléchir à sa responsabilité numérique.
Un message universel : ne jamais rester seul
Le passage de Brigitte Macron au 3018 et son interview pour Gala interviennent dans un contexte où les autorités françaises renforcent leur lutte contre le harcèlement. Les campagnes de sensibilisation se multiplient, tout comme les initiatives dans les écoles pour encourager les jeunes à parler.
Le message de la Première dame s’adresse donc à tous : aux victimes, aux témoins, aux familles et aux internautes. Le harcèlement, qu’il soit scolaire ou numérique, n’est pas une fatalité. L’important est de ne pas se taire, de chercher du soutien et de faire confiance aux structures d’aide disponibles.
« Je suis auprès d’eux, je pense qu’ils le savent », a conclu Brigitte Macron, rappelant son engagement constant. Derrière la figure publique, il y a une femme qui écoute, qui agit et qui croit profondément en la bienveillance collective.
En résumé
Entre témoignage personnel et appel à la solidarité, Brigitte Macron a livré un message fort lors de la Journée nationale de lutte contre le harcèlement. Victime elle-même de cyberviolences, elle a su trouver dans le soutien du public une source d’énergie et d’espoir.
Son intervention rappelle qu’aucune personne, aussi exposée soit-elle, n’est à l’abri de la haine en ligne — mais que le courage de parler peut changer bien des destins. À travers sa voix, c’est tout un pays qui entend l’importance de dire “stop” au harcèlement.
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