Novak Djokovic a encore prouvé qu’il était une légende vivante du tennis. À 38 ans, le Serbe a remporté le 101ᵉ titre de sa carrière sur le circuit professionnel, à Athènes, après un match d’une rare intensité contre Lorenzo Musetti.
Une victoire historique qui lui rapporte plus de 116 000 euros… mais aussi un revers inattendu : une blessure à l’épaule qui le contraint à renoncer au Masters de Turin.
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Un combat de près de trois heures à Athènes
Le public grec a assisté à une finale palpitante. Face à Lorenzo Musetti, jeune talent italien de 23 ans, Novak Djokovic a dû puiser dans ses dernières réserves. Mené après la perte du premier set (4-6), le champion serbe a renversé la situation avec son habituelle combativité, s’imposant finalement 4-6, 6-3, 7-5 après près de trois heures de jeu.
À la fin du match, Djokovic est apparu ému mais serein. Conscient de la portée de ce 101e sacre, il a salué le niveau de son adversaire avant de remercier le public pour son soutien.
Un service gagnant et Novak Djokovic décroche le 101e titre de sa carrière ! Le bras de fer avec Lorenzo Musetti a été féroce à Athènes durant près de 3 heures... #HomeOfTennis pic.twitter.com/1xYG73mcLW
— Eurosport France (@Eurosport_FR) November 8, 2025
« C’était une bataille incroyable, Lorenzo a très bien joué. Je suis heureux d’avoir encore la chance de disputer des finales à mon âge », a-t-il confié au micro de la chaîne locale.
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Un 101e trophée qui le rapproche du record de Federer et Connors
Ce nouveau titre à Athènes n’est pas anodin. Il permet à Novak Djokovic de revenir à deux longueurs de Roger Federer (103 titres) et à huit titres du record absolu détenu par Jimmy Connors (109).
Avec déjà 24 titres du Grand Chelem à son actif, Djokovic continue d’écrire sa légende. À 38 ans et cinq mois, il devient même le vainqueur de tournoi le plus âgé depuis Ken Rosewall, sacré à Hong Kong en 1977 à l’âge de 43 ans.
Une performance d’autant plus impressionnante qu’elle intervient à la fin d’une saison où le Serbe a dû composer avec plusieurs pépins physiques, mais où il a tout de même trouvé les ressources pour triompher à nouveau, prouvant qu’il demeure un modèle de constance et de longévité.
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Combien Novak Djokovic a-t-il gagné à Athènes ?
En remportant le tournoi d’Athènes, Novak Djokovic a empoché 116 690 euros, la prime réservée au vainqueur. Une somme modeste au regard de son immense carrière — ses gains cumulés dépassent désormais les 180 millions d’euros, un record dans l’histoire du tennis.
Son adversaire du jour, Lorenzo Musetti, repart quant à lui avec 68 035 euros. Une belle consolation malgré la défaite, d’autant plus qu’il a livré une prestation solide face à l’un des plus grands joueurs de tous les temps.
Mais pour Djokovic, cette victoire ne se résume pas à la récompense financière. Elle illustre surtout son incroyable capacité à rester compétitif, à repousser les limites du corps et de l’âge, et à conserver la motivation nécessaire pour continuer à briller au plus haut niveau.
Le revers brutal : un forfait pour le Masters de Turin
Cette victoire aurait pu être la conclusion parfaite d’une saison encore marquée par l’excellence. Mais le destin en a décidé autrement. Quelques heures seulement après avoir soulevé le trophée d’Athènes, Novak Djokovic a été contraint de déclarer forfait pour le Masters ATP de Turin, qui réunit les huit meilleurs joueurs de l’année.
Les organisateurs ont officialisé la nouvelle : « Novak Djokovic a déclaré forfait en raison d’une blessure à une épaule. Il sera remplacé dans le groupe Jimmy Connors par Lorenzo Musetti ». Ironie du sort, c’est donc son adversaire battu en finale qui hérite de la dernière place qualificative pour le prestigieux tournoi.
Pour les fans italiens, ce retournement de situation a une saveur particulière : Musetti, originaire de Carrare, aura la chance de disputer à domicile le tournoi le plus attendu de la saison, grâce au forfait du joueur qui vient tout juste de le battre.
Un coup d’arrêt dans une saison encore brillante
Le forfait de Djokovic n’enlève rien à la grandeur de sa saison. Avant Athènes, il avait déjà remporté un tournoi à Genève en mai, battant le Polonais Hubert Hurkacz en finale.
Même s’il n’a pas ajouté de titre du Grand Chelem cette année, il reste parmi les tout meilleurs du circuit, et sa constance à plus de 35 ans force le respect.
Sa blessure à l’épaule inquiète néanmoins à l’approche de la saison 2026. Car si le Serbe a souvent prouvé sa capacité à revenir plus fort, son âge rend chaque récupération plus délicate. Les médecins de son équipe n’ont pas encore communiqué de durée d’indisponibilité, mais le joueur devrait observer une période de repos avant d’envisager la reprise.
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L’héritage d’un champion hors norme
Avec ce 101e trophée, Novak Djokovic continue de repousser les frontières du possible. Depuis ses débuts professionnels en 2003, il s’est imposé comme l’un des plus grands athlètes de l’histoire du sport moderne. Ses statistiques parlent d’elles-mêmes :
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24 titres du Grand Chelem
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7 Masters ATP
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38 Masters 1000
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101 titres ATP au total
Mais au-delà des chiffres, c’est son mental d’acier et son éthique de travail qui impressionnent. Là où d’autres auraient déjà raccroché la raquette, Djokovic reste animé par la même passion.
Lors d’une récente interview, il confiait : « Tant que mon corps me le permet et que je ressens du plaisir à jouer, je continuerai. Le tennis est plus qu’un sport pour moi, c’est ma vie. »
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En résumé
Entre joie et frustration, le week-end de Novak Djokovic à Athènes symbolise parfaitement la dualité de la carrière d’un champion d’exception : la gloire du succès et la fragilité du corps.
Sa victoire en Grèce lui offre un 101e titre historique et une prime de 116 690 euros, tout en le rapprochant un peu plus du record de Jimmy Connors. Mais son forfait pour le Masters de Turin rappelle que même les légendes ne sont pas invincibles.
À 38 ans, le Serbe reste plus que jamais un modèle de longévité et de persévérance. Et même si cette blessure marque un temps d’arrêt, une chose est certaine : Novak Djokovic n’a pas dit son dernier mot.
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