Les athlètes français connaissent désormais le montant exact de la prime qu’ils toucheront en cas de médaille aux Jeux olympiques et paralympiques d’hiver 2026 à Milan-Cortina.

Trois mois avant le coup d’envoi, l’État a confirmé la bonne nouvelle : les récompenses financières seront identiques à celles des JO de Paris 2024, une première historique pour des Jeux d’hiver.
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Des primes maintenues au niveau record de Paris 2024
C’est un arrêté publié au Journal officiel ce dimanche qui a officialisé la décision. Malgré un contexte budgétaire tendu, le gouvernement a choisi de maintenir les montants record instaurés pour les Jeux d’été parisiens.
Concrètement, les athlètes français qui monteront sur le podium en Italie recevront :
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80 000 euros pour une médaille d’or,
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40 000 euros pour une médaille d’argent,
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20 000 euros pour une médaille de bronze.
Ces sommes s’appliqueront aussi bien aux athlètes olympiques qu’aux paralympiques, ainsi qu’à leurs guides sportifs.
Une décision saluée par le monde du sport, et notamment par la ministre des Sports Marina Ferrari, qui a déclaré à l’AFP :
“C’est la première fois que nous aurons des primes aussi hautes pour les Jeux d’hiver.”
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Un geste fort en faveur des sportifs français
L’annonce marque une étape importante dans la valorisation du sport d’hiver français, souvent moins médiatisé que les disciplines estivales. Pour les athlètes, cette reconnaissance financière équitable représente bien plus qu’un simple bonus : c’est une marque de respect et un soutien concret à leur engagement.
Les primes versées proviendront des crédits du ministère des Sports, conformément au budget 2026. Elles seront imposables, comme c’est le cas depuis les Jeux de Tokyo 2021. Une mesure qui avait mis fin à la défiscalisation exceptionnelle appliquée à Rio 2016.
Cependant, les athlètes bénéficient toujours d’une facilité fiscale : ils peuvent demander à étaler le paiement de leurs impôts sur quatre ans, afin d’alléger l’impact immédiat de cette prime exceptionnelle.
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Un objectif ambitieux pour Milan-Cortina
En parallèle, la ministre Marina Ferrari a réaffirmé un objectif fort pour la délégation tricolore : faire 50 % de médailles en plus qu’aux derniers Jeux d’hiver.
“Nous voulons augmenter à la fois le nombre total de médailles et le nombre de médailles d’or, aux Jeux olympiques comme aux Jeux paralympiques”, a-t-elle déclaré.
Lors des Jeux de Pékin 2022, la France avait terminé à la 10e place du classement général avec 14 médailles (cinq en or, sept en argent et deux en bronze). Côté paralympiques, les Bleus avaient rapporté 12 médailles, confirmant leur régularité mais laissant entrevoir un potentiel de progression important.
Avec cet objectif ambitieux, la Fédération française de ski, la Fédération de biathlon ou encore la Fédération de patinage se mobilisent déjà pour préparer leurs athlètes à un hiver qui s’annonce décisif.
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Une première pour les Jeux d’hiver
Jusqu’ici, les primes des Jeux d’hiver étaient inférieures à celles des Jeux d’été. Cette harmonisation historique marque donc une volonté claire du ministère de traiter tous les champions sur un pied d’égalité, quelle que soit la saison ou la discipline.
“On reste exactement sur le même système que Paris 2024”, a précisé Marina Ferrari.
Les Jeux de Milan-Cortina 2026, qui se tiendront du 6 au 22 février pour les Olympiques, puis du 6 au 15 mars pour les Paralympiques, seront ainsi les premiers à offrir aux athlètes d’hiver des primes équivalentes à celles des Jeux d’été.
Une manière aussi d’encourager la nouvelle génération de champions français qui monte en puissance, notamment en ski alpin, en snowboard ou en biathlon, disciplines où les espoirs tricolores sont nombreux.
Une reconnaissance symbolique et motivante
Pour de nombreux sportifs, cette décision représente avant tout une reconnaissance morale. Si les Jeux d’hiver attirent moins de sponsors et de diffusion télévisée que ceux d’été, le travail, les sacrifices et la rigueur sont les mêmes.
Des figures emblématiques comme Martin Fourcade ou Marie Bochet ont souvent rappelé l’importance d’un soutien institutionnel fort pour permettre aux jeunes générations de vivre pleinement leur passion.
Avec ce maintien des primes, la France envoie un signal clair : la performance sportive doit être récompensée à la même hauteur, quelle que soit la saison.
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En résumé
En misant sur l’égalité des primes et un objectif de médailles en hausse de 50 %, la délégation française aborde les Jeux de Milan-Cortina 2026 avec ambition et confiance. Reste à savoir si la neige italienne sera aussi propice aux exploits que les pavés parisiens de l’été dernier.
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