Ce dimanche 9 novembre sur France 2, Éric Dupond-Moretti s’est confié à cœur ouvert dans Un dimanche à la campagne, l’émission de Frédéric Lopez. L’ancien ministre de la Justice y a évoqué un sujet rarement abordé par les responsables politiques : l’argent. Et sa confession a surpris plus d’un téléspectateur.

« Je savais que j’allais perdre beaucoup d’argent », a admis l’ex-garde des Sceaux, qui affirme avoir gagné quinze fois plus lorsqu’il exerçait comme avocat pénaliste. Un aveu qui illustre l’ampleur du sacrifice financier qu’il a consenti en acceptant le poste que lui proposait Emmanuel Macron en 2020. « Je lui dis oui sans l’ombre d’une hésitation », se souvient-il, avant de reconnaître qu’il a douté juste après sa sortie de l’Élysée : « Tu sais où tu vas ? Tu sais ce que ça représente ? »
Mais pas question pour lui de regretter ce choix. « Avoir les clés du camion et ne pas monter dedans, c’est une forme de lâcheté absolue », a-t-il lancé, fidèle à son franc-parler légendaire. Pour lui, cette nomination était avant tout une question de conviction et de cohérence morale, loin de toute ambition financière.
Quelques jours plus tôt, Dupond-Moretti avait déjà fait parler de lui à Nice, après une altercation musclée avec Christian Estrosi, à qui il aurait lancé : « Toi, tu n’es pas un intermittent de la connerie. C’est du temps plein. » Une réplique qui résume parfaitement le caractère entier de l’ancien avocat : cash, impulsif mais sincère.
Aujourd’hui, même loin du gouvernement, Éric Dupond-Moretti prouve qu’il reste l’un des personnages les plus authentiques et imprévisibles de la scène publique française.
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