Un quotidien strict derrière les murs de la prison de la Santé
Depuis son incarcération à la prison de la Santé, Nicolas Sarkozy suscite de nombreuses interrogations sur son quotidien.
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L’ancien président de la République, âgé de 70 ans, attend actuellement la décision de la cour d’appel de Paris concernant sa demande de remise en liberté. En attendant, c’est une tout autre question qui alimente la curiosité du public : celle de son régime alimentaire.
Selon les informations rapportées par Le Point, l’ancien chef d’État refuserait catégoriquement de consommer la nourriture servie dans l’établissement pénitentiaire. Par précaution ou par principe, il aurait fait le choix radical de ne s’alimenter qu’à base d’un seul produit : le yaourt.
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Des repas refusés par méfiance
Toujours d’après Le Point, Nicolas Sarkozy aurait exprimé une méfiance profonde envers les plats préparés en détention. Plusieurs sources proches expliquent qu’il redouterait une certaine hostilité de la part d’autres détenus, ou simplement qu’il ne souhaite pas « se plier » au système de restauration collective.
« Il ne sait pas se faire cuire un œuf ! Et puis, par principe, il s’y refuse », confie un proche au magazine. Ces mots traduisent à la fois la fierté et le tempérament intransigeant de celui qui fut chef de l’État entre 2007 et 2012. Dans un univers aussi strict que celui d’une prison, l’ancien président chercherait à préserver une forme de contrôle, fût-ce sur le contenu de son assiette.
Un régime composé presque uniquement de yaourts
Ce régime alimentaire inhabituel ne passe pas inaperçu. Le Point et Paris Match confirment que Nicolas Sarkozy aurait utilisé son droit à la cantine, c’est-à-dire à l’achat de denrées supplémentaires au sein de la prison, pour se procurer plusieurs yaourts et boîtes de thon à l’huile. Un choix minimaliste, presque ascétique, loin de la gastronomie qu’il appréciait en liberté.
Les yaourts, riches en protéines et faciles à digérer, constituent l’essentiel de ses repas. Il ne s’agirait pas d’une lubie temporaire mais d’une véritable routine adoptée depuis son incarcération. Les proches du couple Sarkozy, eux-mêmes étonnés, évoquent un homme « endurant, volontaire et soucieux de sa santé ».
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Un choix révélateur du caractère de Nicolas Sarkozy
Derrière cette sobriété alimentaire se cache peut-être une forme de stratégie mentale. En refusant la nourriture imposée par la détention, Nicolas Sarkozy préserverait une autonomie symbolique. Maîtriser ce qu’il mange serait pour lui une manière de garder la main sur son quotidien, malgré la privation de liberté.
Ce comportement n’étonne guère ceux qui l’ont côtoyé. L’ancien président a toujours été connu pour sa discipline et son exigence, y compris vis-à-vis de son corps. Sportif régulier, amateur de jogging et de diététique, il aurait trouvé dans ce régime une façon de se sentir encore maître de lui-même.
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La peur d’une malveillance en détention
Le contexte carcéral expliquerait également sa prudence extrême. Les repas en prison sont préparés en grande quantité, et certains détenus célèbres ont par le passé exprimé des craintes similaires. Pour Nicolas Sarkozy, qui reste une figure clivante du paysage politique français, la méfiance serait une forme de protection.
À la prison de la Santé, les conditions sont relativement modernes depuis sa rénovation, mais le contact avec les autres détenus demeure limité. L’ancien président, placé sous surveillance particulière, aurait accès à un régime de détention aménagé, mais cela ne suffirait pas à dissiper sa méfiance.
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Une alimentation loin des recommandations médicales
Si ce régime à base de yaourts et de thon peut sembler gérable sur le court terme, il soulève tout de même des questions nutritionnelles. Une alimentation aussi déséquilibrée risque de provoquer, à long terme, des carences en fibres, vitamines et minéraux essentiels. Les médecins pénitentiaires surveilleraient de près son état de santé, notamment en raison de son âge.
Les yaourts, aussi sains soient-ils, ne peuvent constituer un repas complet. Leur consommation exclusive pourrait entraîner une fatigue accrue, une perte de masse musculaire ou des troubles digestifs. Mais selon ses proches, Nicolas Sarkozy reste déterminé : il ne veut pas céder sur ce point, symbole de sa résistance morale.
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Une possible remise en liberté lundi
Ce régime très particulier pourrait bientôt prendre fin. Lundi matin, la cour d’appel de Paris doit statuer sur la demande de remise en liberté formulée par ses avocats. L’ancien chef d’État, incarcéré pour corruption dans l’affaire dite des « écoutes », espère retrouver rapidement un cadre de vie plus familier.
Ses proches se veulent confiants, évoquant un homme qui « tient bon, malgré la solitude et la privation ». Si la justice accède à sa demande, Nicolas Sarkozy pourrait bientôt quitter sa cellule et mettre fin à son régime improvisé à base de produits laitiers.
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En bref
Le quotidien carcéral de Nicolas Sarkozy révèle une facette inattendue de l’ancien président : celle d’un homme qui, même dans l’adversité, choisit la rigueur et la maîtrise de soi.
Son régime à base de yaourts et de thon à l’huile symbolise autant sa méfiance que sa volonté de ne pas se soumettre complètement aux contraintes de la prison. Un détail qui, à sa manière, en dit long sur le tempérament inflexible de l’ex-président.
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