Une apparition remarquée dans un cadre prestigieux
Cinq mois après sa rupture avec Marion Cotillard, Guillaume Canet a fait une réapparition publique très remarquée. Ce mardi 4 novembre 2025, le comédien et réalisateur de 51 ans était l’invité d’honneur du 80e Prix du Quai des Orfèvres, un rendez-vous incontournable pour les amateurs de littérature policière.
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L’événement s’est tenu à Paris, au siège de la police judiciaire, en présence de nombreuses personnalités dont Laurent Nuñez, ministre de l’Intérieur, et le préfet de police Patrice Faure.
Ce soir-là, Guillaume Canet, vêtu d’une sobre tenue noire, a remis le prix littéraire à Christophe Molmy, patron de la Brigade de protection des mineurs, pour son roman Brûlez tout, publié chez Fayard. Le public a été frappé par son allure apaisée et son sourire sincère, contrastant avec les mois difficiles qu’il vient de traverser.
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Un comédien visiblement apaisé et heureux d’être là
Sur les images dévoilées par Gala.fr, Guillaume Canet affiche un look plus mature : les cheveux légèrement grisonnants, tirés vers l’arrière, et un visage plus détendu qu’à l’accoutumée.
Loin des tapis rouges de Cannes ou des plateaux de tournage stressants, il semble ici dans son élément. Passionné depuis toujours par les romans policiers, il a tenu à exprimer sa fierté d’être choisi comme parrain de cette édition symbolique.
Le Prix du Quai des Orfèvres 2026 est décerné à Christophe Molmy pour son roman « Brûlez tout » !
— Fayard (@EditionsFayard) November 4, 2025
Le lauréat a été proclamé dans les murs de la Direction de la Police Judiciaire par le préfet de Police, M. Patrice Faure, en présence du ministre de l’Intérieur, M. Laurent Nuñez,… pic.twitter.com/gpRhV0dBhx
« Je suis extrêmement fier et honoré d’être le parrain de cette édition qui n’est pas la moindre, parce que 80 ans, c’est quand même quelque chose », a-t-il déclaré avec émotion, avant d’évoquer un souvenir personnel : « En 2004, j’étais dans une salle de cinéma en train de découvrir 36 quai des Orfèvres, le film d’Olivier Marchal. Ça faisait un moment qu’il n’y avait pas eu au cinéma un bon polar. » Une anecdote qui a fait sourire la salle, et qui en dit long sur la profonde passion du réalisateur pour le genre.
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Une renaissance médiatique après une période délicate
Depuis l’annonce de sa séparation d’avec Marion Cotillard, après plus de dix ans d’amour et deux enfants, Guillaume Canet s’était fait discret. Le couple, formé sur le tournage du film Jeux d’enfants en 2003, représentait pour beaucoup l’un des duos les plus solides du cinéma français. Leur rupture, confirmée au printemps 2025, avait ému les fans et fait la une des magazines.
Mais cette apparition publique marque un tournant. L’acteur, souvent perçu comme réservé et pudique, semble avoir retrouvé une forme de sérénité. Certains observateurs ont même noté un regain d’énergie dans sa gestuelle, une manière de sourire plus spontanée, comme un homme qui choisit d’aller de l’avant.
Depuis quelques mois, Canet se consacre pleinement à ses projets artistiques et à sa famille, loin de l’agitation médiatique. Ce retour sous les projecteurs, dans un cadre intellectuel et culturel, correspond à son envie d’un nouveau départ, centré sur ses passions.
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Le Prix du Quai des Orfèvres : une édition symbolique
Créé en 1946, le Prix du Quai des Orfèvres récompense chaque année un roman policier inédit, choisi par un jury composé de professionnels du monde judiciaire et littéraire. Ce prix prestigieux, remis depuis près de huit décennies, est reconnu pour révéler des plumes issues de la police, de la magistrature ou de la gendarmerie.
Pour cette 80e édition, c’est donc Christophe Molmy qui a été couronné. L’homme n’est pas un inconnu : commissaire général, ancien chef de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI), il s’est illustré notamment lors de l’assaut du Bataclan, le 13 novembre 2015. Un parcours hors du commun qu’il transpose dans ses romans, inspirés de sa riche expérience de terrain.
Son septième ouvrage, Brûlez tout, plonge le lecteur dans une enquête haletante, où le feu devient autant un instrument de vengeance qu’un symbole de purification. L’auteur, passionné par le polar depuis l’enfance, confie que cette écriture est une manière pour lui de « digérer » certaines émotions vécues au fil de sa carrière.
Guillaume Canet et sa passion pour les polars
Ce n’est pas un hasard si Guillaume Canet a accepté de parrainer cette édition si spéciale. Amoureux du genre policier, il a souvent exprimé son admiration pour les films noirs et les thrillers français des années 1970. Son film Ne le dis à personne (2006), adapté du roman d’Harlan Coben, a d’ailleurs été salué pour sa tension dramatique et sa mise en scène inspirée des polars américains.
Durant son discours, l’acteur a laissé entendre, non sans malice, qu’il pourrait un jour adapter le roman primé Brûlez tout au cinéma. Une idée qui a visiblement amusé Christophe Molmy et enthousiasmé le public présent. Une telle collaboration entre un ancien policier et un réalisateur de renom pourrait donner naissance à un projet aussi réaliste que captivant.
Cette confidence a ravivé la curiosité de ses fans, qui se demandent si Guillaume Canet prépare déjà un retour derrière la caméra. Après le succès populaire de Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu en 2023, l’acteur-réalisateur semble vouloir renouer avec un cinéma plus intime, plus ancré dans la société, fidèle à sa personnalité discrète et engagée.
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Une nouvelle image, entre maturité et renouveau
Le public a également remarqué le nouveau style du comédien : costume sobre, allure élégante mais décontractée, cheveux poivre et sel assumés. Loin du Guillaume Canet pressé et anxieux que l’on pouvait parfois voir dans les médias, c’est un homme plus calme et confiant qui s’est présenté devant les caméras.
Cette métamorphose physique traduit peut-être une transformation intérieure. Ses proches confient qu’il aurait retrouvé un équilibre entre vie personnelle et professionnelle, privilégiant les moments simples, entouré de ses enfants et de ses amis fidèles.
Guillaume Canet, souvent perçu comme perfectionniste et exigeant, semble désormais décidé à se laisser davantage porter par la vie. Ce retour sous les projecteurs sans excès ni mise en scène en est la preuve : il n’a pas besoin d’en faire trop pour capter l’attention.
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Christophe Molmy, un lauréat inspirant
Le lauréat du Prix du Quai des Orfèvres, Christophe Molmy, incarne à merveille le lien entre le réel et la fiction. Ancien chef de la BRI de Paris, il est l’un des visages emblématiques de la lutte contre le terrorisme et la grande criminalité.
Son parcours est marqué par des moments d’une intensité extrême, notamment l’assaut du Bataclan en 2015. Ce drame a profondément marqué le policier, mais aussi nourri sa réflexion sur l’humanité, la peur et le courage.
Depuis 2015, il s’est tourné vers l’écriture comme une forme de catharsis. Brûlez tout n’est pas seulement un polar, c’est aussi un cri, une façon de transformer la douleur en récit, l’action en introspection.
Décoré de la Légion d’honneur et promu commissaire général en 2022, Christophe Molmy incarne la rigueur, la résilience et l’engagement — des valeurs qui trouvent un écho certain chez Guillaume Canet, dont la filmographie explore souvent la complexité morale des personnages.
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En bref : un signe fort d’un nouveau départ
L’apparition de Guillaume Canet lors de cette cérémonie marque donc plus qu’une simple présence mondaine. C’est un retour symbolique, un pas vers une nouvelle page de sa vie.
Souriant, apaisé et concentré sur des projets porteurs de sens, l’acteur semble avoir retrouvé un équilibre après les bouleversements personnels de ces derniers mois. Son amour pour la littérature et le cinéma noir lui offre une passerelle vers de nouveaux horizons artistiques.
En se plaçant sous le signe du polar, Guillaume Canet semble rappeler qu’après chaque intrigue complexe, après chaque drame, il y a toujours une lumière au bout du tunnel — et ce soir-là, elle brillait dans son sourire retrouvé.
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