Depuis des années, les rapports entre Meghan Markle, le prince Harry et le reste de la famille royale britannique oscillent entre froid glacial et espoirs de réconciliation.*
Après avoir quitté leurs fonctions royales en 2020 et secoué la monarchie avec des interviews explosives, le couple semble prêt à tourner la page. Et pour cela, ils ont imaginé un projet au nom hautement symbolique : “Project Thaw”, littéralement, “le dégel”.
“Project Thaw” : le symbole d’un dégel familial tant attendu
Ce n’est pas un simple mot choisi au hasard. Dans la bouche des Sussex, “Thaw” évoque la fonte progressive d’une glace installée depuis trop longtemps. Après des années de distance, d’incompréhensions et de non-dits, Meghan et Harry semblent vouloir agir plutôt que subir. Ce plan de réconciliation s’inscrit dans une logique nouvelle : celle d’un dialogue apaisé et d’une réintégration émotionnelle, sinon institutionnelle.
Les proches du couple expliquent que cette initiative n’a rien d’un coup de communication. Derrière ce nom codé, il y aurait une réelle volonté de bâtir des ponts avec la couronne.
Après tout, la reine Elizabeth II, qui incarnait autrefois la stabilité du clan Windsor, n’est plus là pour jouer le rôle de médiatrice. Et depuis sa disparition, les tensions se sont parfois accrues, notamment entre Harry et son frère, le prince William.
Le “Project Thaw” viserait donc à créer un terrain de dialogue autour de valeurs communes : la famille, la tradition, et le sens du devoir — des notions que Harry, malgré sa nouvelle vie aux États-Unis, n’a jamais complètement reniées.
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Une stratégie pensée dans les moindres détails
Contrairement à ce que certains pourraient croire, cette tentative de rapprochement ne s’improvise pas. Selon plusieurs médias britanniques, les Sussex auraient planifié chaque étape du processus. Le “Project Thaw” se déroulerait sur plusieurs mois, avec des gestes mesurés, des rencontres privées, et des apparitions publiques symboliques.
Parmi les initiatives déjà envisagées, on évoque la possible présence de Harry à des événements royaux officiels, notamment des commémorations militaires auxquelles il tient profondément. Ces moments partagés pourraient servir de première pierre à une réconciliation progressive.
De son côté, Meghan Markle aurait accepté de revoir sa stratégie de communication. Après des années marquées par des déclarations perçues comme agressives envers la famille royale, la duchesse se tournerait désormais vers un discours plus apaisé, centré sur la charité, l’engagement social et la bienveillance.
En clair, le couple veut montrer qu’il ne cherche plus le conflit, mais la compréhension.
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Un pari risqué mais nécessaire
L’idée de réchauffer les liens familiaux n’est pas sans risques. Dans l’opinion publique britannique, la défiance envers les Sussex reste tenace. Beaucoup estiment que le couple a brisé l’unité royale par ses confidences publiques.
Le simple fait d’avoir donné des interviews explosives à Oprah Winfrey ou de publier l’autobiographie “Spare” (Le Suppléant), perçue comme un règlement de comptes, a profondément marqué les esprits.
Mais Harry semble aujourd’hui vouloir réécrire le récit. Dans ses récentes prises de parole, le prince se montre plus mesuré, plus apaisé, évoquant souvent son attachement à son père, le roi Charles III, et à son frère, malgré les désaccords. C’est dans cet esprit que le “Project Thaw” prend tout son sens : reconstruire, petit à petit, ce que la colère et la douleur ont abîmé.
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Meghan Markle, l’architecte discrète du changement
Si Harry en est le visage public, Meghan Markle en serait la stratège de l’ombre. Selon plusieurs proches, la duchesse aurait encouragé son mari à renouer le contact avec son père et son frère, convaincue que la guérison passe par le dialogue. Elle aurait elle-même accepté de faire profil bas, limitant ses interventions médiatiques et ses critiques envers la couronne.
Cette transformation d’image s’accompagne d’un retour progressif sur le devant de la scène. Après plusieurs mois loin des caméras, Meghan multiplie à nouveau les apparitions publiques sobres et maîtrisées. Elle choisit des causes consensuelles, comme la santé mentale, l’éducation des enfants ou la condition féminine.
Une manière subtile de montrer qu’elle n’est plus la “rebelle de Windsor”, mais une femme d’action qui veut avancer. Le “Project Thaw” repose donc autant sur la communication que sur la sincérité. Et pour la duchesse, l’un ne va pas sans l’autre : aucune réconciliation n’est durable sans actes concrets.
Des signaux positifs venus de Londres
Du côté du palais de Buckingham, la réaction serait prudente, mais pas fermée. Le roi Charles III, malgré les tensions passées, n’aurait jamais totalement coupé les ponts avec son fils cadet. Les échanges de messages, bien que sporadiques, continueraient, notamment lors d’événements familiaux ou religieux.
La reine Camilla, souvent pointée du doigt dans les récits de Harry, adopterait quant à elle une attitude de réserve. William, en revanche, resterait plus distant, préférant protéger sa famille et son équilibre personnel avant tout. Mais plusieurs observateurs notent un changement de ton dans les coulisses : moins de rancune, plus de prudence bienveillante.
Le “Project Thaw” serait donc vu par certains membres du cercle royal comme une opportunité à saisir. Après des années d’hostilité médiatique, tout geste d’apaisement est perçu comme une bouffée d’air frais.
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Le rêve d’une normalité retrouvée
Au fond, ce plan de “dégel” traduit une envie simple : celle de redevenir une famille, même imparfaite. Meghan et Harry, désormais installés à Montecito en Californie avec leurs enfants Archie et Lilibet, auraient compris que la distance géographique ne pouvait éternellement justifier la distance émotionnelle.
Leur objectif ne serait pas de revenir vivre à Londres ni de réintégrer les fonctions royales, mais de retisser un lien humain avec ceux qu’ils ont blessés — et dont ils ont, malgré tout, besoin. Ce désir d’unité familiale résonne particulièrement depuis les problèmes de santé du roi Charles, qui auraient rappelé à Harry la fragilité du temps et l’importance du pardon.
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Pour les observateurs de la couronne, cette approche “low profile” est peut-être la plus intelligente depuis leur départ du Royaume-Uni. Elle montre que le couple a tiré les leçons du passé et veut désormais avancer avec maturité et discrétion.
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En bref : un “dégel” plein d’espoir
Le “Project Thaw” pourrait bien marquer le début d’une ère nouvelle pour les Sussex et la famille royale britannique. Si rien n’est encore gagné, le simple fait que Meghan et Harry aient baptisé leur initiative de ce nom symbolique montre une réelle volonté de paix.
Les tensions, certes, ne disparaîtront pas du jour au lendemain. Mais chaque petit geste, chaque mot apaisé, chaque rencontre discrète peut contribuer à réchauffer un dialogue gelé depuis trop longtemps.
Et dans une monarchie marquée par la pudeur et les traditions, un simple “dégel” vaut parfois bien plus qu’une révolution. Le “Project Thaw” pourrait être la première pierre d’une réconciliation sincère, humaine et profondément attendue — pour eux, comme pour tout un royaume lassé des divisions.
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