À l’approche de la journée nationale contre le harcèlement scolaire, organisée ce jeudi 6 novembre, Brigitte Macron a choisi de se rendre au cœur du dispositif d’écoute du 3018, le numéro d’aide destiné aux jeunes victimes.

Dans les locaux de l’association e-Enfance, la Première dame a livré un témoignage aussi sincère que bouleversant sur un combat qu’elle mène depuis plusieurs années, et qui la touche aujourd’hui plus personnellement que jamais.
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Un engagement constant depuis 2017
Depuis son arrivée à l’Élysée, Brigitte Macron n’a jamais cessé de s’impliquer dans la lutte contre le harcèlement scolaire. Chaque année, elle prend soin de visiter les équipes du 3018, cette ligne d’écoute essentielle ouverte 365 jours par an, de 9h à 23h, pour venir en aide aux jeunes victimes et à leurs familles.
Aux côtés de Justine Atlan, directrice générale de l’association e-Enfance, elle a pu échanger avec les écoutants, ces hommes et femmes qui, chaque jour, répondent à la détresse d’adolescents parfois en grande souffrance.
« Les mots sont de plus en plus violents, dès la primaire », a confié Brigitte Macron, en observant les écrans où s’affichent les témoignages. Une adolescente de 14 ans harcelée sur TikTok, un garçon victime de chantage sur Instagram, des insultes répétées sur des groupes de classe… autant de situations qui reflètent la banalisation d’une violence numérique inquiétante.
Selon l’association, 60 % des appelants sont des filles, souvent ciblées sur leur physique ou leur vie intime. Grâce à leur statut de “signaleurs de confiance”, les équipes du 3018 peuvent toutefois agir rapidement, en faisant supprimer des contenus illicites en quelques heures. Une victoire précieuse dans un univers où la haine se répand à la vitesse d’un clic.
Une ancienne professeure toujours au contact des jeunes
Si ce sujet lui tient tant à cœur, c’est aussi parce que Brigitte Macron l’a souvent affronté au cours de sa carrière de professeure de lettres. D’Amiens au 16e arrondissement de Paris, elle a pu constater à quel point le harcèlement entre élèves peut détruire une confiance, voire une vie.
« Je tenais à faire savoir au harceleur que j’étais au courant. Quand le professeur le sait, c’est une autre histoire… Cela calmait les choses », se souvient-elle avec émotion. Cette approche humaine et directe, empreinte de bienveillance et de fermeté, résume sa vision de l’éducation : prévenir, écouter, accompagner, responsabiliser.
Aujourd’hui encore, la Première dame reçoit des milliers de lettres de jeunes victimes dans son bureau à l’Élysée. « Comme je suis prof, ils savent que je vais les comprendre », confie-t-elle à Gala.fr, expliquant combien ce lien de confiance est crucial pour inciter les adolescents à oser parler. Car derrière chaque message, se cache une demande d’aide, un cri parfois désespéré qu’il faut savoir entendre.
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Un combat devenu personnel
Si Brigitte Macron s’est mobilisée contre le harcèlement dès 2017, son engagement a pris une tournure encore plus intime ces derniers mois. Dix personnes ont récemment été jugées à Paris pour cyberharcèlement à son encontre, preuve que nul n’est à l’abri des violences numériques.
Face à cette épreuve, l’épouse du président de la République n’a pas flanché, mais elle en ressort marquée : « Moi, je suis une adulte, j’ai une structure solide autour de moi, et j’ai la chance d’être aidée. Et malgré tout, c’est d’une violence inouïe », confie-t-elle avec gravité.
Ce vécu personnel ne fait que renforcer sa détermination à protéger les plus jeunes : « Imaginez la solitude des adolescents. C’est impensable de ne pas les aider. Je me dois de rester auprès d’eux. » Ces mots traduisent une profonde empathie et un sens aigu des responsabilités : pour Brigitte Macron, le silence ne doit jamais être une option.
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Une solidarité qui redonne confiance
Au fil des années, la Première dame a vu son engagement susciter une vague de soutien inattendue. Les lettres, les dessins, les messages de jeunes victimes ou de parents reconnaissants affluent quotidiennement. « Ils me disent qu’ils sont avec moi », raconte-t-elle. « Ce que je reçois de gentillesse et de réconfort est beaucoup plus fort que ce que j’ai à endurer. »
Cette solidarité la touche profondément, d’autant plus qu’elle se sait observée, parfois critiquée. Mais c’est aussi ce qui l’ancre dans le réel, auprès des familles et des enfants. Brigitte Macron reste convaincue qu’en parlant, en mettant des mots sur la souffrance, on brise l’isolement et on redonne espoir.
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Une grand-mère engagée et attentive
Au-delà de son rôle public, Brigitte Macron évoque aussi sa vie de famille, notamment ses sept petits-enfants, qu’elle protège tout en les sensibilisant à ces enjeux. « Je parle énormément de harcèlement avec mes petits-enfants, ils me disent : "Mamie, on gère !" Mais j’insiste : même quand on gère, il faut aller au-delà s’il le faut. »
Ces échanges, teintés de tendresse et de vigilance, montrent que la Première dame vit son engagement aussi bien dans l’intime que dans l’action publique. Elle veille à ce que ses petits-enfants soient conscients des dangers des réseaux sociaux, mais aussi qu’ils sachent qu’ils peuvent toujours demander de l’aide.
Son époux, Emmanuel Macron, partage d’ailleurs cette préoccupation. Le chef de l’État s’est récemment exprimé sur la nécessité d’interdire l’accès aux réseaux sociaux avant 15 ans, une mesure ambitieuse qui vise à protéger les jeunes utilisateurs des dérives du web. Un combat que le couple présidentiel semble mener main dans la main.
Le 3018, un numéro qui sauve des vies
Si Brigitte Macron continue de marteler l’importance du 3018, c’est parce qu’elle sait que chaque appel peut tout changer. Ce numéro gratuit, confidentiel et anonyme, est bien plus qu’une ligne d’écoute : c’est un filet de sécurité pour des milliers de jeunes qui se sentent perdus, menacés ou humiliés.
En 2024, plus de 70 000 signalements ont été enregistrés, preuve que la parole se libère — mais aussi que la vigilance doit redoubler. Derrière ce chiffre, une réalité inquiétante : le harcèlement se banalise, les injures deviennent virales, et les réseaux sociaux amplifient la douleur.
Grâce aux efforts conjoints du gouvernement, de l’association e-Enfance et de personnalités comme Brigitte Macron, les jeunes disposent aujourd’hui d’outils concrets pour signaler, être accompagnés et sortir de l’emprise du harcèlement.
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En résumé
Avec des mots simples et une sincérité désarmante, Brigitte Macron rappelle que le harcèlement n’est pas une fatalité, mais un combat collectif. En parlant de cette “violence inouïe”, elle met en lumière une réalité trop souvent minimisée, tout en donnant un visage humain à ceux qui la subissent.
Son engagement, à la fois institutionnel, éducatif et personnel, prouve qu’une voix, même celle d’une Première dame, peut changer les mentalités et encourager la société à agir. Car au fond, le message qu’elle porte est universel : écouter, comprendre, protéger.
Et comme elle le dit elle-même, avec une émotion qui en dit long : « Ce que je reçois d’amour et de gentillesse vaut bien plus que tout le reste. »
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