Des rivières sous surveillance après les fortes pluies
Ce mercredi 5 novembre 2025, Météo-France appelle à la prudence dans plusieurs régions françaises. Après plusieurs jours de pluies soutenues, quatre départements ont été placés en vigilance jaune pour risques de crues.
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Les cours d’eau concernés présentent un risque modéré de débordement, susceptible d’affecter localement les routes, les habitations et les zones riveraines. Les départements touchés par cette alerte sont la Charente-Maritime, le Finistère, la Gironde et le Rhône.
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Les départements concernés par la vigilance crues
D’après les bulletins de Météo-France et du Service Vigicrues, les zones suivantes sont particulièrement surveillées :
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Charente-Maritime, où certains affluents de la Charente et de la Seudre restent hauts après les pluies du week-end.
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Finistère, où les rivières côtières réagissent encore aux précipitations persistantes et au vent d’ouest.
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Gironde, concernée par un risque de débordement de la Garonne et de ses affluents, notamment dans le Libournais et l’Entre-deux-Mers.
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Rhône, où les pluies cumulées en amont du bassin ont provoqué une légère montée des eaux du fleuve et de ses affluents.
Ces vigilances, de niveau jaune, ne traduisent pas une situation critique mais appellent les habitants à la prudence, surtout dans les zones habituellement inondables.
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Un début de mois marqué par l’humidité
Après un mois d’octobre ponctué d’épisodes venteux, ce début novembre s’annonce plus humide que prévu. Plusieurs perturbations atlantiques successives ont arrosé une grande partie de l’ouest et du sud-ouest du pays.
Résultat : les nappes phréatiques et rivières réagissent rapidement, notamment dans les zones où les sols sont déjà saturés.
Les hautes pressions présentes sur le centre de la France limitent toutefois la progression des fronts, concentrant les précipitations sur les régions côtières. En Bretagne et en Nouvelle-Aquitaine, les cumuls dépassent parfois 30 à 50 mm en 24 heures, suffisants pour faire grimper le niveau de nombreux cours d’eau.
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Des conditions de circulation parfois compliquées
Météo-France rappelle que les conditions de circulation peuvent être rendues difficiles par la montée des eaux ou la présence de flaques profondes sur les chaussées.
Les automobilistes sont invités à adapter leur vitesse, à éviter les routes inondées et à ne pas tenter de franchir un passage submergé, même si celui-ci semble peu profond.
Les services départementaux de secours signalent également un risque accru d’aquaplaning sur les axes secondaires, notamment en Gironde et en Charente-Maritime, où les sols restent gorgés d’eau.
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Les bons réflexes en cas de vigilance crues
Pour limiter les risques, Météo-France et Vigicrues rappellent plusieurs consignes simples :
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Ne pas s’engager sur une route inondée, même partiellement.
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Surveiller les prévisions locales et l’évolution du niveau des cours d’eau sur les bulletins officiels.
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Protéger les biens sensibles en cas d’habitation proche d’un cours d’eau.
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Éloigner les véhicules stationnés en zone inondable.
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Signaler aux autorités toute situation inhabituelle (eaux boueuses, écoulement anormal, débordement rapide).
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Un épisode sans gravité majeure, mais à surveiller
Pour l’heure, aucune crue majeure n’est attendue. Cependant, le cumul des précipitations observé ces derniers jours et les rafales de vent prévues dans certaines zones du sud-ouest — liées au vent d’autan — peuvent accentuer ponctuellement les phénomènes de ruissellement.
Le Finistère et la Gironde restent sous observation en raison de leur sensibilité à la montée rapide des eaux, surtout dans les bassins côtiers. Les prévisionnistes indiquent que les niveaux devraient revenir à la normale d’ici la fin de la semaine, à condition que les précipitations s’atténuent à partir de jeudi.
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En résumé
Ce mercredi 5 novembre 2025, quatre départements sont placés en vigilance jaune pour risque de crues : Charente-Maritime, Finistère, Gironde et Rhône.
Des débordements localisés et des difficultés de circulation sont possibles, notamment près des cours d’eau secondaires et des zones côtières. Si la situation ne présente pas de danger immédiat, la prudence reste de mise sur les routes et aux abords des rivières, le temps que les niveaux d’eau redescendent.
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