Une décision qui marque un tournant dans le quinquennat
C’est une phrase qui a fait l’effet d’une onde de choc dans les couloirs du pouvoir : Emmanuel Macron aurait décidé de ne plus se concentrer sur la politique nationale, selon les informations publiées par Le Parisien et RTL.
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Le chef de l’État, visiblement lassé des tensions internes et des critiques répétées, aurait choisi de prendre du recul. Cette décision, qui pourrait profondément modifier la dynamique gouvernementale, s’accompagne d’un sentiment d’usure palpable, autant chez lui que chez ses proches collaborateurs.
Depuis plusieurs semaines, les remontées négatives des élus de la majorité se multiplient. Beaucoup reprochent au président sa communication déroutante, notamment après sa sortie sur la réforme des retraites, qui a fragilisé le gouvernement.
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En affirmant, lors d’un déplacement en Slovénie, que la réforme ne serait pas suspendue, Emmanuel Macron a ravivé les tensions avec son ministre de la Défense, Sébastien Lecornu, qui avait laissé entendre le contraire.
Une déclaration perçue comme une provocation par certains membres de son camp, déjà échaudés par la dissolution surprise de l’Assemblée nationale.
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Des tensions internes qui atteignent un point critique
Le climat au sein de la majorité présidentielle s’est nettement dégradé. Un ministre, interrogé par Le Parisien, n’a pas mâché ses mots : « Pour nous, c’est mieux qu’il se taise. Pourquoi est-il venu contredire Lecornu ? Il veut quoi ? Une censure et une dissolution ? ».
Ces propos, d’une rare franchise, traduisent une exaspération croissante. Selon un député du groupe Ensemble, le président n’aurait toujours pas digéré d’avoir dû « capituler » sur la réforme des retraites, qu’il considérait comme un pilier de son quinquennat.
Le chef de l’État aurait même confié à certains parlementaires qu’ils ne sont « pas obligés de suivre le Premier ministre dans toutes ses décisions », une phrase qui a eu l’effet d’une bombe.
Loin d’apaiser les esprits, cette distance entre le président et son gouvernement alimente la confusion. « Désormais, je ne l’écoute plus. Il nous a fait beaucoup de mal », aurait lancé un autre député. L’idée d’un président de plus en plus isolé, se tenant en retrait des affaires internes, prend ainsi forme.
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Un président en retrait, une majorité désorientée
À mesure que les critiques s’accumulent, Emmanuel Macron semble se recentrer sur la scène internationale, un terrain sur lequel il se sent plus à l’aise. Les observateurs notent qu’il s’exprime désormais davantage depuis l’étranger que depuis Paris.
« Quand il s’exprime sur la politique intérieure, c’est depuis l’étranger, et quand il est sur le territoire, il n’en parle pas », a confié un député macroniste à RTL, résigné. Cette posture interroge : s’agit-il d’un choix stratégique ou d’un aveu d’impuissance ?
Pour certains, le président cherche à sauver ce qui peut encore l’être de son image diplomatique, alors que sa cote de popularité en France atteint des niveaux historiquement bas. D’autres y voient la manifestation d’une fatigue politique profonde.
Après plus de sept ans à la tête du pays, les critiques incessantes, les crises successives et les divisions internes auraient fini par éroder la combativité du chef de l’État.
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Des soutiens historiques qui se détachent
Les dernières données du baromètre Verian pour Le Figaro Magazine confirment la tendance : seuls 11 % des Français déclarent encore faire confiance à Emmanuel Macron. Une chute vertigineuse pour celui qui, en 2017, incarnait le renouveau et la modernité politique.
Pire encore, les fissures apparaissent au sein même du gouvernement. « Il a fait un choix de recroquevillement qui signe la fin du macronisme », a confié un ministre à Le Parisien.
Cette phrase, lourde de sens, illustre la perte de confiance généralisée. Les piliers du macronisme, autrefois soudés autour du projet présidentiel, se désolidarisent peu à peu.
Le style directif, la verticalité du pouvoir et les décisions unilatérales d’Emmanuel Macron auraient fini par épuiser ses soutiens les plus loyaux. Dans les rangs de la majorité, on ne parle plus d’un simple malaise, mais d’un véritable effondrement du lien présidentiel.
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Le fantôme de la dissolution et la peur d’un effondrement
La dissolution de l’Assemblée nationale, décidée quelques mois plus tôt, continue de hanter la majorité. Pour beaucoup, elle symbolise la perte de contrôle du président sur sa propre stratégie politique. Depuis, la défiance ne cesse de croître.
Un ministre du gouvernement Lecornu a ainsi expliqué que le chef de l’État « n’est pas tout à fait hors-jeu, c’est juste qu’il ne peut plus jouer car personne ne veut qu’il rentre sur le terrain, au risque de se faire siffler ».
Cette métaphore sportive, particulièrement parlante, traduit le sentiment d’un président écarté de son propre match. Les députés de la majorité tentent de sauver ce qu’il reste du quinquennat sans véritable capitaine pour diriger le jeu.
Le désenchantement est tel que certains parlementaires préfèrent ne plus apparaître à ses côtés publiquement, redoutant que la présence du président ne devienne un handicap électoral.
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Emmanuel Macron, entre isolement et reconquête internationale
Face à cette tempête politique intérieure, Emmanuel Macron semble vouloir miser sur un autre terrain : celui de la diplomatie et de l’image internationale de la France.
Multipliant les déplacements à l’étranger, il cherche à réaffirmer son rôle de leader européen et à maintenir son influence dans les grands dossiers mondiaux. De la guerre en Ukraine aux tensions au Proche-Orient, en passant par les enjeux énergétiques, le président reste un interlocuteur incontournable sur la scène internationale.
Cette stratégie de fuite vers l’extérieur est toutefois perçue, par certains, comme une façon d’éviter les sujets brûlants à domicile. En se concentrant sur les enjeux mondiaux, le chef de l’État éloigne le débat de son impopularité nationale, tout en continuant à exister politiquement sur un autre plan.
Mais cette posture peut aussi donner l’image d’un président déconnecté des préoccupations quotidiennes des Français, notamment face à la crise du pouvoir d’achat et à la défiance politique.
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Vers la fin du macronisme ?
Sept ans après son arrivée à l’Élysée, Emmanuel Macron traverse sans doute la phase la plus complexe de son parcours politique. L’homme du « ni droite ni gauche », celui qui voulait révolutionner la politique française, se retrouve aujourd’hui accusé de s’isoler et de ne plus écouter personne.
Pour certains, cette évolution marque la fin d’un cycle. Le macronisme, qui reposait sur la modernité, la rationalité et le dépassement des clivages, s’effrite face à la lassitude des Français et à la désunion de ses troupes.
Cependant, le président n’a pas dit son dernier mot. Dans son entourage, certains espèrent encore un rebond, porté par les défis internationaux et les grands événements à venir. Mais la réalité politique, elle, est implacable : avec une majorité en perte de repères et un peuple désabusé, Emmanuel Macron entame un virage incertain.
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En résumé
La décision d’Emmanuel Macron de se désengager partiellement de la politique nationale est tout sauf anodine. Elle illustre la fragilité d’une présidence marquée par les crises, les divisions et l’usure du pouvoir.
Si le chef de l’État semble vouloir reprendre la main sur le plan international, son éloignement de la scène intérieure pourrait laisser un vide que d’autres n’hésiteront pas à combler. Une chose est sûre : ce repositionnement présidentiel risque de faire beaucoup de bruit dans les semaines à venir, tant au sein de son camp qu’auprès de l’opposition.
Découvrez maintenant Emmanuel et Brigitte Macron visés par un nouveau scandale : l’ancien jardinier de l’Élysée a publié une vidéo virale et « Ça ne m’énerve même pas » : l'actrice Golshifteh Farahani répond aux rumeurs d'une liaison avec Emmanuel Macron.
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