Culture

Malaise au procès de Brigitte Macron : l’avocat de la Première Dame recadré en pleine plaidoirie

04 novembre 2025 - 11 : 25
par Clémence Le procès pour cyberharcèlement envers Brigitte Macron s’est tendu ce 28 octobre 2025 à Paris. Le président du tribunal a sèchement interrompu l’avocat de la Première dame, provoquant un malaise dans la salle d’audience.

L’ambiance était électrique au tribunal de Paris ce mardi 28 octobre 2025.

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Le procès de dix personnes accusées de cyberharcèlement envers Brigitte Macron s’est poursuivi dans une tension croissante, marquée par des échanges houleux et un moment de gêne palpable lorsque le président du tribunal a sèchement rappelé à l’ordre l’un des avocats de la Première dame.

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Un procès sous haute tension

Depuis le début de la semaine, la salle d’audience vit au rythme d’un dossier sensible : celui de la rumeur transphobe qui prétendait, à tort, que Brigitte Macron serait un homme. Dix prévenus sont jugés pour avoir participé à la diffusion massive de cette fake news en ligne, provoquant une véritable campagne de harcèlement numérique contre l’épouse du président de la République.

Pour cette deuxième journée d’audience, la parole était donnée aux témoins et aux avocats de la partie civile. Parmi les moments forts : le témoignage bouleversant de Tiphaine Auzière, la fille cadette de Brigitte Macron.

En larmes, elle a confié que sa mère vivait très mal la situation : « Elle ne peut pas faire abstraction de toutes les horreurs qu’on raconte », a-t-elle déclaré, évoquant une « dégradation de sa santé » liée à cette campagne de haine en ligne.

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Les avocats de Brigitte Macron offensifs face aux prévenus

À la suite de ce témoignage, les avocats de la Première dame ont pris la parole pour dénoncer la gravité des faits. Me Jean Ennochi, représentant principal de Brigitte Macron, n’a pas mâché ses mots. « Nous sommes dans un raid, un cyberharcèlement en masse », a-t-il lancé, décrivant une “entreprise de dénigrement systématique”.

Il a notamment ciblé Aurélien Poirson-Atlan, alias Zoé Sagan, qu’il a accusé d’avoir utilisé cette affaire à des fins personnelles. « Vous avez un ego surdimensionné, et vous cherchez à vous exonérer pour des raisons artistiques », a-t-il lancé avec virulence.

Me Ennochi a également pointé du doigt une médium parmi les accusés, affirmant que la vidéo colportant la rumeur lui avait permis de générer des revenus conséquents : « Elle a même pu embaucher deux salariés grâce à ça. » Des propos qui ont fait vivement réagir la prévenue, se disant « écœurée » par ces accusations.

Son confrère, Me Olivier Ennochi, a ensuite pris le relais, martelant un message clair : « La liberté d’expression n’est pas sans limite. Le harcèlement en est une. Le droit à l’humour ne permet pas tout. »

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Un recadrage cinglant du président du tribunal

Mais alors que la plaidoirie des avocats de la Première dame se poursuivait avec intensité, l’audience a été soudainement interrompue. Le président du tribunal, visiblement agacé, a pris la parole d’un ton ferme.

« Maître, je souhaiterais que vous fassiez preuve de concision », a-t-il lancé à Me Jean Ennochi, le coupant net dans son élan. Avant d’ajouter, dans une salle glaciale : « Tout le monde doit pouvoir s’exprimer. »

Une remarque sèche, qui a jeté un froid instantané dans l’audience. Le malaise était palpable, tant le contraste entre la ferveur des avocats et le rappel à l’ordre du magistrat a surpris les observateurs présents.

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Un rappel à l’ordre perçu comme une mise au point

Le président du tribunal a ensuite tenu à rappeler les règles de neutralité et d’équilibre entre les parties. Après plusieurs minutes de silence, Me Ennochi a repris sa plaidoirie, visiblement contrarié mais déterminé à aller jusqu’au bout de sa démonstration.

Les avocats de Brigitte Macron ont alors recentré leur argumentation sur le caractère collectif et continu du cyberharcèlement. « Il ne faut pas minimiser les retweets », a insisté Me Olivier Ennochi. « Ce sont eux qui créent la viralité, qui alimentent la haine, qui donnent de la force à la rumeur. »

Selon les défenseurs de la Première dame, ce procès dépasse le simple cadre d’un dérapage numérique. Il met en lumière un phénomène plus large : celui de la désinformation en ligne et de ses conséquences psychologiques dévastatrices sur les victimes.

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Tiphaine Auzière, un témoignage poignant qui marque les esprits

Le témoignage de la fille cadette de Brigitte Macron a constitué un tournant dans l’audience. Très affectée, Tiphaine Auzière a décrit une mère « blessée, mais digne », profondément marquée par la violence des propos tenus à son encontre.

Elle a évoqué des nuits sans sommeil, des crises d’angoisse, et la peur permanente que ces rumeurs refassent surface. « C’est une femme qui a toujours fait preuve d’élégance et de discrétion. Voir son nom traîné ainsi sur Internet, c’est insupportable. »

Des mots qui ont ému le public et rappelé que derrière l’image publique de la Première dame se cache une femme victime de cyberviolence.

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Une affaire emblématique des dérives numériques

Ce procès, très suivi par les médias, met en exergue la difficulté croissante à encadrer la haine en ligne. Les avocats de Brigitte Macron demandent une condamnation exemplaire, estimant que ce dossier doit servir de signal d’alerte.

Pour eux, il ne s’agit pas seulement de défendre la Première dame, mais de poser un principe de justice numérique : les réseaux sociaux ne peuvent pas devenir des zones de non-droit.

Les prévenus, eux, plaident la liberté d’expression et la naïveté de leurs partages, affirmant ne pas avoir mesuré la portée de leurs publications.

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En résumé

Ce 28 octobre 2025, le procès de Brigitte Macron a pris un tour tendu au tribunal de Paris, marqué par un échange houleux entre le président et l’avocat de la Première dame.

Malgré le malaise, la journée d’audience a permis de rappeler la gravité du cyberharcèlement et son impact sur les victimes. Entre émotion, tension et débats juridiques, ce procès symbolise plus que jamais la lutte contre les dérives de la haine en ligne et la nécessité de redéfinir les limites de la parole numérique.

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Clémence
Je fais partie de la rédac' SBG, et j'aime écrire, sortir, m'amuser, manger (très important, ça aussi !) et partager. Je vous propose donc régulièrement de découvrir mes derniers coups de <3.