Une interview qui vire au malaise sur le plateau
Ce lundi 3 novembre 2025, l’ambiance du plateau de BFM TV / RMC s’est assombrie d’un coup.

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Invité d’Apolline de Malherbe, le ministre délégué à l’Économie Roland Lescure a dû répondre à une question dérangeante : la découverte récente de poupées sexuelles à l’apparence d’enfants en vente sur le site Shein.
La journaliste n’a pas mâché ses mots. En ouverture d’interview, elle a dénoncé avec véhémence ces produits, évoquant leur caractère abject et illégal :
“Je voudrais vous interroger sur ces abominables poupées sexuelles vendues par Shein notamment ou par AliExpress, des poupées ignobles, ultra réalistes, à l’effigie de petites filles. Jusqu’à 4h du matin cette nuit, elles étaient encore en vente. Qu’est-ce qu’on fait ?”
Une entrée en matière aussi directe que glaçante, qui a plongé l’interview dans une atmosphère de malaise, tant le sujet est choquant.
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Un scandale d’ampleur nationale
Tout est parti d’un signalement adressé à la justice française après la découverte de ces objets sur plusieurs sites de e-commerce. La haut-commissaire à l’enfance, Sarah El-Haïry, a aussitôt réagi, annonçant qu’elle convoquerait toutes les grandes plateformes concernées, dont Shein, AliExpress et d’autres acteurs de la vente en ligne.
Le scandale a choqué l’opinion publique : il s’agirait de “poupées sexuelles à l’apparence d’enfants”, officiellement destinées à un public adulte, mais reproduisant des traits enfantins de manière troublante et illégale. Selon les autorités, ces produits sont interdits en France, car assimilés à des objets pédopornographiques.
Shein, mis en cause, a rapidement publié un communiqué assurant avoir retiré les articles concernés de sa plateforme. Mais selon Apolline de Malherbe, plusieurs exemplaires étaient encore disponibles en ligne dans la nuit du dimanche au lundi, ce qui a attisé la colère de la journaliste.
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Roland Lescure réagit face à l’indignation
Face à la journaliste, Roland Lescure a confirmé la gravité des faits :
“Ces objets horribles sont illégaux. Merci à mon collègue Sage Papin et aux enquêteurs de la répression des fraudes d’avoir identifié ces produits si rapidement. Un signalement a été fait au procureur.”
Le ministre a précisé que l’Arcom, le régulateur des plateformes numériques, avait été saisi pour vérifier la disparition complète de ces produits. Il a également évoqué la possibilité de sanctions plus lourdes contre les plateformes qui toléreraient de tels agissements.
“Si ces comportements sont répétés, nous serons en droit de demander une interdiction d’accès au marché français. C’est prévu par la loi, nous l’avons voté.”
Une réponse jugée trop prudente par Apolline de Malherbe, qui a aussitôt répliqué :
“Mais qu’est-ce qu’on attend ? Pourquoi parler de ‘répétition’ alors que ces produits sont là, aujourd’hui, accessibles ?”
Une question frontale, posée avec émotion, qui a mis le ministre sur la défensive.
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Le gouvernement face aux limites de la régulation numérique
Cet échange, tendu et empreint de colère, a mis en lumière les failles persistantes dans la régulation du commerce en ligne.
 Malgré les efforts de surveillance et les signalements, certains produits illégaux continuent de circuler pendant plusieurs heures, voire plusieurs jours, avant d’être supprimés.
Pour Roland Lescure, la priorité est désormais d’identifier les chaînes de responsabilité : comment de tels produits ont-ils pu être mis en ligne, validés et expédiés depuis l’étranger sans contrôle préalable ?
 Le ministre a assuré que l’enquête judiciaire en cours permettrait de retracer le processus et de sanctionner les responsables.
Cependant, pour beaucoup, dont Apolline de Malherbe, cette affaire illustre un retard inquiétant de la législation face aux géants du numérique :
“On parle d’enfants, de poupées qui les imitent. C’est impensable qu’on doive encore ‘enquêter’ avant d’agir,” a-t-elle déclaré avec fermeté à la fin de l’échange.
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Une séquence marquante et dérangeante
L’interview a profondément marqué les téléspectateurs par sa tension palpable et le malaise provoqué par le sujet. Certains ont salué la franchise d’Apolline de Malherbe, estimant que peu de journalistes osent aborder frontalement des thèmes aussi dérangeants.
D’autres ont souligné la gravité du scandale Shein, symbole des dérives d’une fast fashion mondialisée, où la recherche du profit passe avant toute considération éthique.
Cette séquence télévisée, largement commentée sur les réseaux sociaux, a rappelé la nécessité urgente de renforcer les contrôles sur les plateformes étrangères opérant en France.
Entre sidération et indignation, l’échange entre Apolline de Malherbe et Roland Lescure restera comme l’un des moments les plus sombres et les plus intenses de cette rentrée médiatique — une plongée brutale dans les abîmes d’un commerce en ligne qui a, une fois de plus, franchi les limites de l’acceptable.
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