Le prince Andrew n’en finit plus de s’enfoncer dans le scandale. Déjà écarté de la vie royale depuis 2019 à cause de ses liens avec le milliardaire pédophile Jeffrey Epstein, le frère du roi Charles III est désormais menacé de perdre son dernier titre militaire.
Et selon certains experts britanniques, son avenir pourrait s’assombrir encore davantage : il ne serait pas exclu qu’il finisse en prison aux États-Unis dans les prochaines années.
Ce nouveau chapitre, aussi tragique qu’humiliant, confirme la chute vertigineuse d’un homme autrefois respecté, aujourd’hui devenu un symbole de disgrâce au sein de la monarchie britannique.
Une descente aux enfers commencée en 2019
Tout a basculé en 2019. À l’époque, le duc d’York était encore un membre actif de la famille royale britannique, assumant des fonctions officielles et militaires. Mais ses liens étroits avec Jeffrey Epstein, le financier américain condamné pour exploitation sexuelle de mineures, ont tout changé.
L’interview désastreuse accordée à la BBC, censée redorer son image, a eu l’effet inverse : maladroit, insensible, et incapable d’exprimer le moindre remords, le prince Andrew est devenu persona non grata au sein de la royauté. Dans la foulée, il a été contraint de se retirer de la vie publique, une décision soutenue par la reine Elizabeth II elle-même.
Depuis, chaque année semble lui retirer un peu plus de ce qui lui restait de prestige.
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Le suicide de Virginia Giuffre relance l’affaire
Début 2025, le drame s’est invité dans cette affaire déjà sombre : Virginia Giuffre, l’Américaine qui accusait le prince Andrew d’agression sexuelle, s’est donné la mort. Un événement tragique qui a ravivé les blessures de ce dossier explosif et relancé la colère publique.
Bien qu’Andrew ait toujours nié les faits, la famille de la jeune femme a publiquement accusé le Palais de Buckingham d’avoir implicitement reconnu la culpabilité du prince en lui retirant ses titres royaux. Dans l’opinion publique, le doute ne profite plus à l’accusé.
Selon plusieurs tabloïds britanniques, ce décès aurait également ravivé l’intérêt des autorités américaines, qui envisageraient désormais une réouverture partielle du dossier et une possible procédure d’extradition.
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Le dernier titre militaire sur le point de disparaître
Si le prince Andrew n’a plus aucun rôle officiel depuis plusieurs années, il lui restait jusqu’à présent un grade honorifique de vice-amiral, obtenu en 2015 pour son 55ᵉ anniversaire. Ce titre, qu’il avait conservé même après la perte de ses autres distinctions militaires, semble aujourd’hui menacé à son tour.
Le ministre britannique de la Défense, John Healey, a confirmé que le sort du duc d’York était désormais entre les mains du roi :
“Pour son grade et son titre de vice-amiral, nous nous en remettrons aux décisions du roi.”
Autrement dit, Charles III devra trancher. Et connaissant la volonté du monarque d’assainir l’image de la Couronne, il est fort probable que son frère soit bientôt déchu de son dernier titre.
Pour le prince Andrew, ce serait une humiliation de plus, une déchéance symbolique qui viendrait sceller la fin de son existence royale.
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“Il pourrait finir dans une prison américaine”
Si cette perspective semblait inimaginable il y a encore quelques années, elle est aujourd’hui évoquée publiquement par des journalistes britanniques. Lors de l’émission “Sunday with Laura Kuenssberg” sur la BBC, le chroniqueur Jeremy Vine a tenu des propos choc :
“Dans les cinq prochaines années, il sera dans une prison américaine.”
Selon lui, la justice américaine pourrait demander l’extradition du prince Andrew, désormais sans protection officielle.
“Il n’a plus aucune immunité, plus de fonction royale, plus de bouclier diplomatique. Et je pense que les Américains vont se dire : ‘Très bien, nous pouvons maintenant nous en prendre à lui.’”
Des déclarations qui font l’effet d’une bombe à Londres, même si aucune procédure judiciaire n’a encore été engagée à ce jour.
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Charles III face à un dilemme
Pour le roi Charles III, la situation est délicate. Depuis son accession au trône, le souverain s’efforce de moderniser la monarchie et de restaurer la confiance du public après les scandales successifs qui ont émaillé le règne de sa mère.
En écartant son frère de la vie royale, il a envoyé un signal fort : aucun membre de la famille Windsor n’est au-dessus des lois. Mais en coulisse, la décision de le priver de son dernier grade militaire pourrait s’avérer politiquement explosive.
Le roi sait que chaque sanction infligée à Andrew est vue comme une nouvelle humiliation publique, mais aussi comme une nécessité morale pour sauver la réputation de la Couronne.
Selon un proche du palais cité par le Daily Mail, Charles III serait “fatigué de porter le fardeau des erreurs de son frère”.
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Une réputation irrémédiablement entachée
Quoi qu’il advienne, la réputation du prince Andrew semble aujourd’hui irrécupérable. L’homme qui se voyait autrefois comme un héros de la Royal Navy est désormais associé à un des scandales les plus sombres de l’histoire royale moderne.
Son rôle dans l’affaire Epstein a détruit la confiance du peuple britannique, tout comme sa défense maladroite et son absence de remords apparente. Même ses filles, Beatrice et Eugenie, gardent une distance prudente face à la tourmente médiatique.
L’ex-époux de Sarah Ferguson, déjà isolé du reste de la famille, vit reclus dans son domaine de Royal Lodge, à Windsor, où il se fait rare.
Une humiliation sans fin
Le mot “humiliation” revient souvent lorsqu’on évoque le sort du prince Andrew. Perte de ses titres, rejet de sa famille, ostracisation par l’opinion publique, et maintenant menace d’emprisonnement : sa chute est totale.
Pour la monarchie britannique, cette affaire est un poison durable, ravivant à chaque rebondissement le spectre des privilèges dévoyés et des silences complices. Pour le principal intéressé, c’est la fin d’une vie d’apparat et le début d’une longue traversée du désert.
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En résumé
Le prince Andrew, autrefois au sommet du prestige royal, vit aujourd’hui ses heures les plus sombres. Destitué, isolé et sans protection, il pourrait prochainement perdre son dernier titre militaire, voire faire face à une procédure d’extradition vers les États-Unis.
Pour Charles III, l’enjeu est double : protéger la monarchie, tout en gérant la déchéance publique de son propre frère. Une chose est sûre : pour le duc d’York, le retour en grâce est désormais impossible. Et le scandale, lui, ne fait que commencer.
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