C’est une image qui apaise après plusieurs semaines de tension. Nawell Madani, humoriste et comédienne belge de 41 ans, a partagé sur ses réseaux sociaux un selfie touchant en compagnie du petit Djulian, l’enfant de 6 ans avec lequel elle avait eu une altercation début octobre à Paris.

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En légende, un message plein de sagesse : « Il est des rencontres nées d’un malentendu qui, avec le temps, nous font grandir ».
Cette publication, partagée le jeudi 30 octobre, met un terme à une affaire très médiatisée, qui avait profondément affecté l’artiste et suscité une vive polémique sur les réseaux sociaux. Après des semaines de controverse, la comédienne semble vouloir tourner la page dans la bienveillance et la transparence.
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Une affaire qui avait enflammé les réseaux
Tout avait commencé le 6 octobre dernier, lorsqu’un incident impliquant Nawell Madani et un jeune garçon de 6 ans s’était produit sur les Champs-Élysées, à Paris. Selon les premiers éléments rapportés par la presse, l’humoriste aurait « porté un coup à un enfant », un geste qu’elle a rapidement reconnu, tout en précisant qu’il s’agissait d’un réflexe de défense.
Son avocate, Me Caroline Toby, avait alors expliqué que sa cliente avait agi « dans un réflexe de défense face à une situation perçue comme dangereuse », insistant sur le fait que Nawell Madani n’avait jamais eu l’intention de blesser l’enfant.
Mais l’affaire avait pris une ampleur considérable après la diffusion d’une vidéo de l’altercation, relayée massivement sur les réseaux sociaux. En quelques heures, la séquence avait déclenché un torrent de réactions, entre indignation, moqueries et commentaires haineux.
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« Nous avons choisi la clarté, la douceur et l’apaisement »
Face à l’emballement médiatique, Nawell Madani a choisi le chemin du dialogue plutôt que celui du silence. Jeudi 30 octobre, elle a partagé sur Instagram un cliché apaisant où elle apparaît tout sourire aux côtés de Djulian et de ses trois frères, âgés de 6 à 13 ans.
Sous la photo, elle écrit :
« Entre la peur et les mauvaises interprétations, il manquait des mots. Nous avons choisi la clarté, la douceur et l’apaisement d’une rencontre avec Djulian et les siens, pour que la sincérité et les excuses s’expriment enfin avec justesse, loin de toute confusion. »
Voir cette publication sur Instagram
Cette publication, largement saluée par ses abonnés, illustre une volonté d’apaisement partagée entre les deux parties. L’humoriste conclut en soulignant la portée humaine de cette rencontre :
« J’ai découvert des enfants intelligents, sensibles et pleins de cœur. Parfois, la vie nous secoue pour nous rappeler ce qui compte vraiment. »
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Le père de Djulian livre sa version des faits
Quelques jours avant cette réconciliation, le père de Djulian, prénommé Jean-Marc, avait livré sa version des faits au youtubeur Sam Zirah, dans une interview diffusée le 15 octobre dernier.
Selon son récit, l’incident aurait eu lieu à la sortie d’un restaurant, alors que lui et ses quatre fils croisaient Nawell Madani promenant son chien sur les Champs-Élysées :
« Elle marchait avec son chien sur l’épaule. Mes fils ont voulu aller la voir pour demander une photo, car ils la reconnaissaient. Quand Djulian est arrivé à sa hauteur, il a voulu la caresser. C’est là qu’elle s’est retournée et a donné un coup de pied. »
Le petit garçon aurait ensuite été pris en charge par les pompiers et transporté à l’hôpital Necker, où il s’est vu reconnaître une incapacité totale de travail de trois jours. Le parquet de Paris avait rapidement confirmé ces éléments, tout en précisant qu’une enquête avait été ouverte.
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Une famille suivie sur les réseaux sociaux
Les quatre enfants de Jean-Marc sont bien connus des internautes. Sous le pseudo “bebethan93”, ils partagent sur TikTok des vidéos humoristiques et des rencontres avec des personnalités.
@bebethan93 #merc #pourtoi #tfy #familie #enfant #enfantsterribles #fyp #fouyou ♬ son original - Bebethan 
Suivis par plus de 10 000 abonnés, les garçons aiment publier des contenus légers et conviviaux, souvent centrés sur leurs échanges avec des artistes ou influenceurs.
C’est d’ailleurs cette habitude des selfies avec des célébrités qui aurait provoqué l’incident :
« Ils sont très enthousiastes, ils aiment prendre des photos avec des stars. Ils ne voulaient absolument pas la déranger, » a précisé le père.
Si la situation avait dégénéré sur le moment, l’échange du 30 octobre semble avoir permis de rétablir la communication et la confiance entre la famille et l’humoriste.
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Une issue apaisée, loin du tumulte médiatique
En décidant de rencontrer Djulian et ses frères, Nawell Madani a voulu clore le chapitre dans la sérénité. La photo postée sur Instagram témoigne d’une rencontre sincère et réparatrice, loin des caméras et du bruit des réseaux.
Cette démarche, à la fois humaine et symbolique, a été largement saluée par les internautes. Beaucoup ont salué le courage de l’humoriste d’avoir affronté la polémique en personne, sans se réfugier dans le silence.
« Tout le monde peut commettre une erreur, mais tout le monde n’a pas la force d’aller la réparer avec autant de sincérité, » peut-on lire parmi les nombreux commentaires positifs sous la publication.
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« Cette affaire ne méritait pas de procès »
Dès le 10 octobre, son avocate Me Caroline Toby insistait sur le caractère mineur de l’incident :
« Cette affaire ne méritait pas de procès. Le parquet partage cette analyse puisque Madame Madani est convoquée pour une mesure alternative, qui permettra une réparation proportionnelle aux faits. »
Concrètement, Nawell Madani a été convoquée devant un délégué du procureur pour effectuer une contribution citoyenne auprès d’une association d’aide aux victimes. Cette démarche de réparation, sans procès, permet de reconnaître la faute sans engager de poursuites pénales lourdes.
Une manière, selon son avocate, de rétablir l’équilibre entre responsabilité et apaisement.
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Une artiste profondément touchée
Au-delà des conséquences judiciaires, cette affaire a eu un impact émotionnel fort sur Nawell Madani. En pleine tournée pour son spectacle intitulé « Tout court », la comédienne confiait lors de son passage à Marseille le 16 octobre avoir traversé une période de doute et de fatigue morale :
« J’ai failli ne pas venir à mon propre spectacle. Vous qui êtes là ce soir, vous êtes comme mes proches qui n’ont pas cru la version racontée. Alors je me suis dit qu’il fallait que je vienne. Le plus important, c’est que le petit va bien. »
Des propos qui traduisent la vulnérabilité d’une artiste souvent perçue comme solaire, mais profondément marquée par cette polémique.
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Un message de responsabilité et d’apprentissage
Avec cette photo de réconciliation, Nawell Madani envoie un message fort : celui de la réparation par le dialogue. Plutôt que de s’enfermer dans la défense ou le déni, elle a choisi d’assumer et de transformer l’incident en leçon de vie.
« Parfois, la vie nous secoue pour nous rappeler ce qui compte vraiment, » écrit-elle dans sa publication, soulignant la dimension humaine et réflexive de cette expérience.
Cette démarche rappelle son engagement depuis plusieurs années pour des causes éducatives et sociales, notamment à travers des actions auprès des jeunes et des femmes issues de quartiers populaires.
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Une fin apaisée pour une affaire très médiatisée
Après des semaines de débats et de critiques, cette réconciliation publique met fin à une séquence éprouvante pour l’humoriste comme pour la famille de Djulian. L’image du selfie partagé le 30 octobre 2025 restera sans doute celle d’un apaisement mutuel, obtenu grâce à la communication et la sincérité.
L’histoire, qui aurait pu alimenter la division et le jugement, se termine sur un message d’unité et d’empathie, rappelant qu’un malentendu peut aussi devenir une opportunité de grandir et de comprendre l’autre.
En résumé
Après l’altercation survenue début octobre sur les Champs-Élysées, Nawell Madani a choisi la voie du dialogue. En rencontrant le petit Djulian et sa fratrie, elle a tenu à présenter ses excuses et à mettre fin à la polémique dans un climat d’apaisement.
Loin des jugements hâtifs et des polémiques en ligne, la comédienne a prouvé qu’il est possible de réparer les blessures avec humanité. Son selfie avec le petit garçon, légendé de mots pleins de sens, marque la fin d’une controverse et le début d’une réconciliation salutaire.
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