Une décision sans précédent dans l’histoire récente de la monarchie
C’est une rupture historique au sein de la famille royale britannique. Ce jeudi 30 octobre 2025, le roi Charles III a officiellement retiré à son frère cadet, le prince Andrew, l’ensemble de ses titres royaux, honneurs et appellations.

L’annonce, relayée par un communiqué du palais de Buckingham, marque un tournant majeur pour la monarchie britannique, rarement confrontée à une telle mesure depuis plus d’un siècle.
« Sa Majesté a entamé aujourd’hui une procédure officielle visant à retirer au prince Andrew son titre et ses honneurs », précise le texte. Désormais, le fils cadet de la reine Elizabeth II sera connu sous le nom d’Andrew Mountbatten Windsor.
Un héritier royal désormais déchu de tous ses privilèges
Né Son Altesse Royale le prince Andrew, duc d’York, le frère du souverain britannique perd également les titres de comte d’Inverness et de baron Killyleagh, qui lui avaient été attribués lors de son mariage avec Sarah Ferguson en 1986.
À cela s’ajoute la suppression de ses distinctions honorifiques, dont l’illustre Ordre de la Jarretière, la plus haute distinction du Royaume-Uni, et le titre de Chevalier Grand-Croix de l’Ordre royal de Victoria.
Le communiqué royal confirme aussi qu’il devra quitter sa résidence du Royal Lodge à Windsor, où il vivait encore jusqu’à présent avec son ex-épouse. « Un préavis de résiliation de bail lui a été signifié », précise Buckingham Palace.
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Le scandale Epstein refait surface
Cette sanction drastique trouve sa source dans les liens présumés du prince Andrew avec Jeffrey Epstein, le financier américain reconnu coupable de multiples crimes sexuels.
Bien que le duc d’York ait toujours nié les accusations, son nom reste associé à l’un des plus grands scandales de ces dernières décennies.
Virginia Giuffre, l’une des victimes d’Epstein, avait affirmé avoir été contrainte à avoir des rapports sexuels avec le prince alors qu’elle n’avait que 17 ans, après avoir été présentée à lui par Ghislaine Maxwell, complice du financier.
Avant son décès en avril dernier, Giuffre avait réitéré ses accusations. En 2022, Andrew avait préféré conclure un accord à l’amiable pour éviter un procès, sans toutefois reconnaître sa culpabilité.
Malgré ces dénégations, la monarchie britannique n’a pu ignorer la gravité de l’affaire, qui entache son image depuis plusieurs années.
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Charles III et William unis dans leur décision
Selon plusieurs sources proches du palais, le roi Charles III aurait longuement hésité avant de trancher. Soutenu par son fils, le prince William, il aurait finalement jugé la mesure « nécessaire pour préserver la crédibilité de la Couronne ».
« Leurs Majestés tiennent à préciser que leurs pensées et leur profonde sympathie vont aux victimes et survivants de toutes formes d’abus », indique encore le communiqué officiel.
Cette décision, prise sans consulter le Parlement, souligne la volonté du roi de protéger l’institution royale en coupant tout lien avec les scandales qui menacent sa stabilité.
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Un précédent vieux de plus d’un siècle
La dernière fois qu’un membre de la famille royale britannique a été officiellement déchu de ses titres, c’était en 1917. Le prince Ernest Augustus, duc de Cumberland et de Teviotdale, avait alors été destitué après avoir prêté allégeance à l’Allemagne pendant la Première Guerre mondiale.
Un siècle plus tard, l’histoire se répète sous une autre forme : celle d’un frère royal tombé en disgrâce, non pour trahison politique, mais pour atteinte à la réputation morale de la Couronne.
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Une chute lente et inéluctable
Le prince Andrew n’en est pas à sa première sanction. En 2022 déjà, il avait été écarté de ses fonctions officielles par la reine Elizabeth II, qui lui avait retiré ses titres militaires et patronages à la suite de l’affaire Epstein.
Son retour au sein de la famille royale avait depuis été jugé improbable. En octobre, il avait lui-même annoncé qu’il renonçait à l’usage de ses titres royaux restants et à « toute distinction honorifique ».
Cette nouvelle décision du roi met un terme définitif à sa vie publique. Andrew devra désormais mener une existence discrète, loin des fastes royaux, dans une résidence privée dont l’adresse n’a pas été communiquée.
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Les princesses Béatrice et Eugénie épargnées
Si le prince Andrew et Sarah Ferguson sont directement touchés par ces sanctions, leurs filles, les princesses Béatrice et Eugénie, conserveront leurs titres royaux.
Les deux jeunes femmes, connues pour leurs engagements caritatifs, restent considérées comme des membres actifs de la famille royale, bien qu’elles se tiennent à l’écart des affaires publiques de leur père.
Selon une source citée par la presse britannique, le roi Charles III aurait « tenu à préserver l’avenir et la dignité » de ses nièces, qu’il considère comme innocentes dans cette affaire.
Une image ternie mais un message fort
En retirant ses titres à son frère, Charles III envoie un message clair : aucun membre de la famille royale n’est au-dessus des valeurs de justice et de responsabilité.
Cette décision difficile mais symbolique s’inscrit dans une volonté de moderniser la monarchie britannique, en la rendant plus transparente et plus exemplaire aux yeux du public.
Si cette affaire marque la fin d’une époque pour Andrew Mountbatten Windsor, elle témoigne aussi de la détermination du roi à préserver l’honneur du trône — même au prix d’une fracture familiale.
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En bref
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Le roi Charles III a officiellement retiré tous les titres et honneurs au prince Andrew, en raison de ses liens présumés avec Jeffrey Epstein. 
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Le frère cadet du roi est désormais connu sous le nom d’Andrew Mountbatten Windsor. 
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Il devra quitter sa résidence du Royal Lodge à Windsor. 
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Ses filles, Béatrice et Eugénie, conservent leurs titres. 
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C’est la première destitution royale de ce type depuis plus d’un siècle. 
Une décision historique, à la fois politique, morale et symbolique, qui restera comme l’un des moments les plus marquants du règne de Charles III.
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