Une déclaration choc du ministre du Logement
Le ministre du Logement et de la Ville Vincent Jeanbrun a créé la polémique ce jeudi matin sur le plateau de CNEWS. Interrogé sur la sécurité dans les quartiers et la gestion du logement social, il a affirmé vouloir aller plus loin dans la lutte contre la délinquance dans les HLM.

« Je veux que nous puissions expulser non seulement les délinquants, mais aussi leurs familles », a-t-il déclaré sans détour. Une annonce forte, qui marque une rupture de ton au sein du gouvernement.
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Expulser les familles de délinquants : une proposition radicale
Vincent Jeanbrun souhaite que la loi permette de retirer le bénéfice d’un logement social à l’ensemble du foyer lorsqu’un de ses membres est condamné pour des faits graves. Selon lui, la solidarité nationale ne peut pas continuer à protéger des personnes impliquées dans la criminalité.
« Quand on trafique, quand on est un voyou, on perd le droit à la solidarité nationale », a insisté le ministre, reprenant un discours de fermeté déjà employé dans d’autres secteurs comme celui de la lutte contre les narcotrafiquants.
Il veut ainsi s’inspirer des dispositifs existants dans la lutte contre les réseaux de drogue, où certaines familles peuvent être exclues des programmes de logement en cas de condamnation.
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Un contexte sécuritaire tendu dans les quartiers
Cette annonce intervient dans un contexte de tensions croissantes dans les cités, où les habitants dénoncent de plus en plus les incivilités, les trafics et les violences répétées. Pour Vincent Jeanbrun, il est urgent de rétablir l’ordre et la confiance dans ces quartiers souvent stigmatisés.
L’objectif affiché est clair : faire en sorte que les logements sociaux bénéficient à ceux qui les méritent, c’est-à-dire aux familles respectueuses des lois et du vivre-ensemble.
Des critiques immédiates sur une mesure jugée injuste
Mais cette proposition a immédiatement suscité de vives réactions. Plusieurs élus de l’opposition et associations de défense des locataires y voient une mesure collectivement punitive, qui risquerait de pénaliser des familles entières pour les actes d’un seul individu.
Selon eux, cette logique d’expulsion collective pourrait frapper des parents ou des enfants qui n’ont rien à voir avec les faits reprochés. D’autres dénoncent un risque d’exclusion sociale accrue, contraire à l’esprit même du logement social, censé offrir une seconde chance et un cadre de vie stable aux foyers fragiles.
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Une ligne de fermeté assumée par Vincent Jeanbrun
Face aux critiques, Vincent Jeanbrun assume pleinement sa position. Il estime que l’État ne peut plus être « le garant de l’impunité » et que le droit au logement doit s’accompagner du respect des lois.
« La solidarité nationale doit aller à ceux qui en sont dignes », a-t-il déclaré, ajoutant que la tolérance zéro envers les comportements délinquants est la seule voie possible pour restaurer la paix dans les quartiers populaires.
Le débat est désormais lancé. Entre les partisans d’une politique du mérite et ceux qui défendent le principe d’égalité, la question de savoir si les familles doivent payer pour les fautes d’un proche s’annonce au cœur des prochaines discussions parlementaires.
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