Culture

La chute vertigineuse d’Emmanuel Macron à seulement 11 % d’opinions favorables, sa cote de confiance atteint son niveau le plus bas depuis 2017

30 octobre 2025 - 11 : 21
par Clémence La cote de confiance d’Emmanuel Macron s’effondre à 11 %, son plus bas niveau depuis son arrivée à l’Élysée. Une chute historique, alors que Sébastien Lecornu reste épargné et que Jordan Bardella séduit une partie de la droite.

C’est un chiffre qui résonne comme un avertissement. Selon le dernier baromètre du Figaro Magazine, la cote de confiance d’Emmanuel Macron s’effondre à 11 %, marquant son plus bas niveau depuis le début de son premier mandat en 2017.

La chute vertigineuse d’Emmanuel Macron à seulement 11 % d’opinions favorables, sa cote de confiance atteint son niveau le plus bas depuis 2017

Une chute spectaculaire de cinq points en un mois, qui confirme l’érosion continue de la popularité du chef de l’État. Du jamais vu pour un président en exercice depuis la fin du quinquennat de François Hollande, dont la cote de confiance avait atteint le même plancher en septembre 2016.

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Une chute symbolique après huit ans à l’Élysée

À quelques mois d’un remaniement politique attendu et dans un contexte social sous tension, ce chiffre est lourd de sens. Emmanuel Macron, longtemps présenté comme un président résistant à l’usure du pouvoir, semble aujourd’hui victime d’un profond désamour de la part des Français.

En cause : une instabilité politique persistante, marquée par des débats budgétaires houleux, des tensions sur la scène internationale et une perception d’isolement croissante du chef de l’État. Après huit années passées à l’Élysée, l’effet de lassitude se fait sentir jusque dans son propre camp.

Selon les résultats du sondage, seuls 53 % des sympathisants d’Ensemble – la coalition réunissant Renaissance, le MoDem et Horizons – déclarent encore lui faire confiance. Ce qui signifie que près de la moitié du socle présidentiel lui tourne désormais le dos, une situation inédite pour un président encore en fonction.

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Un climat politique tendu et une majorité fragilisée

Cette dégringolade s’inscrit dans un contexte politique particulièrement mouvant, où la coalition présidentielle peine à maintenir son cap. Le gouvernement de Sébastien Lecornu, nommé en septembre, tente tant bien que mal de stabiliser la situation, mais les difficultés s’accumulent.

L’absence de majorité absolue à l’Assemblée nationale, les divisions internes sur le budget 2026, les critiques venues tant de la gauche que de la droite, et le climat social tendu ont contribué à affaiblir la stature présidentielle.

Les récentes réformes impopulaires, notamment celles touchant à la fiscalité et aux aides sociales, n’ont pas arrangé les choses. De plus, les scandales de gouvernance et les polémiques autour du train de vie de l’État continuent d’alimenter la défiance.

L’image d’un président jugé distant, technocratique et déconnecté de la vie quotidienne des Français semble désormais installée dans l’opinion publique.

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Sébastien Lecornu : la relative stabilité du Premier ministre

Pendant que la popularité d’Emmanuel Macron s’effondre, son Premier ministre Sébastien Lecornu semble, lui, résister à la tempête. D’après le baromètre Ifop-JDD d’octobre, il recueille 38 % d’opinions favorables – un score certes modeste, mais stable et bien supérieur à celui du président.

Le chef du gouvernement, perçu comme pragmatique et conciliant, séduit au-delà du camp présidentiel. Il bénéficie notamment d’un bon score chez les sympathisants écologistes et socialistes (42 %), une rareté pour un Premier ministre issu de la majorité présidentielle.

Cette ouverture vers la gauche, à travers sa stratégie de dialogue et d’apaisement, semble lui valoir un capital de confiance que son supérieur hiérarchique n’a plus. En cherchant à « trouver des accords avec la gauche », Lecornu s’installe comme un point d’équilibre dans un gouvernement fragilisé.

Sa posture plus discrète, moins verticale, contraste avec celle d’un Emmanuel Macron souvent jugé autoritaire dans son mode de gouvernance.

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Jordan Bardella, l’autre visage de la confiance

À l’opposé du spectre politique, un homme tire clairement profit de cette chute : Jordan Bardella. Le président du Rassemblement national affiche des taux de popularité impressionnants dans le même baromètre.

Avec 87 % d’opinions favorables au sein de l’extrême droite, 51 % parmi les sympathisants de droite et même 26 % du côté du centre, Bardella confirme son statut de figure montante du paysage politique français.

À seulement 30 ans, il apparaît désormais comme l’alternative la plus crédible pour une partie des Français lassés par les querelles politiques traditionnelles. Sa communication maîtrisée, sa posture de fermeté sur les sujets sécuritaires et son image d’homme « proche du peuple » contrastent avec celle d’un Emmanuel Macron jugé élitiste.

Les résultats de ce sondage traduisent un rééquilibrage des forces politiques : le président de la République, affaibli comme jamais, voit son socle de confiance s’effriter, tandis que le leader du Rassemblement national continue de fédérer autour de lui.

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Un parallèle saisissant avec la fin du quinquennat Hollande

Le seuil des 11 % de confiance n’est pas anodin. Il rappelle celui qu’avait atteint François Hollande à la fin de son mandat, en septembre 2016, avant de renoncer à se représenter à l’élection présidentielle.

La comparaison n’a pas échappé aux observateurs politiques : Emmanuel Macron, lui aussi, affronte une crise de légitimité. Huit ans après son arrivée au pouvoir, celui qui se voulait « président jupitérien » doit composer avec une opinion publique désenchantée.

Les signaux d’alerte se multiplient : perte de confiance au sein de son camp, montée des oppositions, et effondrement du lien direct avec les Français. Si la présidentielle de 2027 semble encore lointaine, cette érosion précoce de la confiance pourrait peser lourdement sur la fin du quinquennat et sur l’avenir politique du président.

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Une défiance généralisée

Ce recul spectaculaire ne concerne pas seulement Emmanuel Macron. Il s’inscrit dans un mouvement de défiance généralisée envers les institutions. La plupart des responsables politiques français, toutes tendances confondues, peinent à convaincre.

Mais dans ce climat morose, certains parviennent à tirer leur épingle du jeu : Sébastien Lecornu grâce à son image de médiateur, et Jordan Bardella grâce à son aura populaire.

Entre un président impopulaire, un Premier ministre mesuré et un opposant en pleine ascension, la France politique de 2025 ressemble à une recomposition en marche.

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En bref

La cote de confiance d’Emmanuel Macron à 11 % marque une étape symbolique : celle d’un président affaibli par le temps, les crises et une opinion publique désabusée. Huit ans après son arrivée à l’Élysée, le chef de l’État fait face à la pire évaluation de sa carrière politique.

Pendant que Sébastien Lecornu maintient une stabilité relative et que Jordan Bardella capitalise sur sa popularité croissante, Emmanuel Macron entre dans une phase délicate où chaque décision, chaque mot, chaque geste sera scruté.

À ce niveau, une seule certitude demeure : la confiance perdue est toujours la plus difficile à reconquérir.

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Clémence
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