Une semaine après le vol spectaculaire au musée du Louvre, l’enquête connaît un tournant décisif. Ce mercredi 29 octobre 2025, la procureure de la République de Paris, Laure Beccuau, a confirmé que les deux principaux suspects arrêtés dans le cadre de l’affaire ont partiellement reconnu les faits.
Cette déclaration vient apporter de nouveaux éléments dans une affaire qui passionne la France entière depuis le cambriolage de bijoux de la Couronne estimés à 88 millions d’euros.
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Des aveux partiels mais significatifs
Lors d’un point presse tenu en fin de matinée, Laure Beccuau a précisé que les deux suspects, âgés de 32 et 38 ans, ont reconnu « une partie de leur implication » dans le casse.
Selon les premiers éléments de l’enquête, ils auraient joué un rôle dans la préparation logistique du vol, notamment en repérant les lieux et en fournissant des moyens de transport.
« Les deux hommes admettent avoir participé à certaines étapes de l’opération, sans pour autant se présenter comme les auteurs directs du cambriolage », a expliqué la procureure.
Les enquêteurs cherchent désormais à déterminer s’ils appartiennent à une organisation criminelle plus large, spécialisée dans le trafic d’œuvres d’art et de métaux précieux.
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Un cambriolage minutieusement préparé
Le 19 octobre 2025, plusieurs individus lourdement équipés avaient pénétré dans le musée du Louvre au petit matin, réussissant à s’emparer de pièces de la Couronne exposées dans une salle sécurisée.
L’opération, menée en quelques minutes à peine, avait révélé une préparation millimétrée et une connaissance précise du bâtiment.
Les malfaiteurs avaient ensuite pris la fuite à scooter, avant de disparaître dans les rues de Paris. Selon les images des caméras de surveillance, ils portaient des combinaisons sombres et des casques intégraux, rendant leur identification particulièrement complexe.
L’enquête avance rapidement
Depuis le début de la semaine, les investigations se sont intensifiées. La Brigade de répression du banditisme (BRB), en charge du dossier, a procédé à plusieurs interpellations dans la région parisienne.
Les deux suspects qui ont reconnu partiellement les faits ont été arrêtés lundi dans le 13e arrondissement de Paris, dans un appartement servant de planque.
Des objets potentiellement liés au vol ont été saisis sur place, dont des gants, des outils de découpe et des téléphones cryptés. Les enquêteurs soupçonnent également qu’une partie du butin aurait pu être démantelée ou revendue à l’étranger dans les jours suivant le casse.
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Une coopération judiciaire internationale en cours
Compte tenu de la valeur historique et financière des bijoux dérobés, évaluée à 88 millions d’euros, les autorités françaises travaillent en lien étroit avec Interpol et plusieurs services de police européens.
Des recoupements sont actuellement menés avec des réseaux spécialisés dans la revente d’or et de pierres précieuses, notamment en Espagne et en Belgique, deux plaques tournantes du trafic de biens culturels.
Laure Beccuau a insisté sur la complexité de l’affaire, rappelant que certains artefacts pourraient avoir été fondus ou démontés pour effacer toute trace d’identification.
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Une affaire qui ébranle le Louvre
Ce vol historique, survenu au cœur du musée le plus visité au monde, a suscité une onde de choc dans le milieu culturel. La présidente du Louvre, Laurence des Cars, a exprimé sa « profonde tristesse » et appelé à un renforcement de la sécurité.
Le préfet de police de Paris, Patrice Faure, a quant à lui confirmé qu’une révision complète du dispositif de surveillance était en cours, après avoir révélé que certaines caméras n’étaient pas encore numériques.
Le casse du Louvre, qualifié de « vol du siècle » par plusieurs observateurs, a également relancé le débat sur la protection des musées français, déjà confrontés à une recrudescence des cambriolages ces derniers mois.
En résumé
Une semaine après le cambriolage du Louvre, les deux suspects interpellés ont partiellement reconnu leur participation à l’opération, selon la procureure de Paris, Laure Beccuau. Les enquêteurs cherchent à retracer la chaîne complète du réseau et à localiser le butin, évalué à près de 88 millions d’euros.
Cette affaire, qui combine vol spectaculaire, enjeux patrimoniaux et ramifications internationales, continue de mobiliser les forces de l’ordre et les experts du patrimoine.
Pour l’heure, le mystère reste entier sur la destination finale des bijoux de la Couronne, mais une chose est sûre : le Louvre n’a pas fini de révéler les secrets de son cambriolage le plus audacieux.
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