Une semaine seulement après son incarcération à la prison de la Santé, Nicolas Sarkozy se retrouve au cœur d’une nouvelle polémique. Ce lundi 27 octobre 2025, deux députés de La France insoumise, Danièle Obono et Ugo Bernalicis, se sont rendus dans le centre pénitentiaire parisien dans le cadre de leur droit parlementaire de visite.

Mais leur présence, accompagnée de journalistes, a suscité une vive réaction dans l’entourage de l’ancien président, qui dénonce une provocation politique et un acte de voyeurisme médiatique.
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Une visite parlementaire sous haute tension
Selon les informations du Journal du Dimanche, les deux élus LFI étaient accompagnés de journalistes des quotidiens Le Monde et Politis. Si les parlementaires affirment avoir simplement exercé leur droit de contrôle des conditions de détention, plusieurs sources internes à la prison ont confié que leur venue semblait ciblée.
Leur objectif, selon le JDD, aurait été de vérifier si Nicolas Sarkozy bénéficiait d’un traitement de faveur, lui qui purge une peine de cinq ans de prison, dont deux ferme, dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007.
Alertée, l’administration pénitentiaire a préféré refuser la rencontre, estimant qu’elle risquait de provoquer un incident au sein de l’établissement.
« Ils cherchaient à démontrer que l’ancien chef de l’État avait des privilèges en prison. Cela aurait pu dégénérer », indique une source proche du dossier citée par l’hebdomadaire.
Des proches furieux : “Du voyeurisme politique”
Dans l’entourage de Nicolas Sarkozy, la colère est palpable. Plusieurs proches de l’ancien chef de l’État dénoncent une instrumentalisation politique de son incarcération.
Sur Europe 1, le sénateur centriste Hervé Marseille n’a pas mâché ses mots :
« C’est honteux ! Oui, les députés ont le droit de visiter les prisons, mais ici le but est clair : du voyeurisme, de la provocation envers Nicolas Sarkozy. »
Même ton sur CNews, où Éric Naulleau a réagi avec virulence :
« Quel tas d’ordures il faut avoir dans la tête pour se livrer à de telles provocations, pour essayer d’humilier un homme en prison. »
Selon le JDD, la tentative de visite a même contraint la famille Sarkozy et l’avocat de l’ancien président à reporter leurs parloirs, de peur qu’une photo volée ou une vidéo ne fuite dans la presse.
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Carla Bruni prend la parole pour défendre son mari
Depuis l’incarcération de Nicolas Sarkozy, Carla Bruni s’exprime régulièrement sur les réseaux sociaux pour afficher son soutien à son mari. Cette fois encore, elle a réagi à la polémique en partageant sur Instagram un message dénonçant la visite des députés insoumis.
Sur sa story, la chanteuse a relayé une publication du JDD accompagnée d’un simple mot : « Honteux », avant de republier plusieurs messages de soutien de ses abonnés.
Quant à Véronique Waché, conseillère en communication de Nicolas Sarkozy, elle a choisi la plateforme X (ancien Twitter) pour commenter la situation d’un mot glaçant : « Nausée. »
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La riposte d’Ugo Bernalicis : “Une polémique montée de toutes pièces”
Face à la tempête médiatique, Ugo Bernalicis a rapidement répondu sur les réseaux sociaux. Le député du Nord a affirmé n’avoir jamais demandé à rencontrer Nicolas Sarkozy, qualifiant la polémique de « manipulation orchestrée ».
« J’exerce mon droit parlementaire de visite, comme je le fais régulièrement. C’était ma quatrième visite à la prison de la Santé », a-t-il précisé.
L’élu insoumis assure avoir déjà visité plus de 40 prisons depuis 2017 sans que cela ne suscite la moindre réaction médiatique. Il dénonce une instrumentalisation politique de la droite et une tentative de le diaboliser pour une visite tout à fait légale.
« Depuis 2017, j’ai visité plus de quarante établissements pénitentiaires, dans l’indifférence totale du JDD, d’Europe 1 et du reste de la presse de droite », a-t-il écrit sur X.
Un climat électrique autour de l’incarcération de l’ex-président
L’affaire illustre la forte tension politique entourant la détention de Nicolas Sarkozy. Incarcéré depuis le 21 octobre 2025, l’ancien chef de l’État bénéficie d’un régime d’isolement strict pour des raisons de sécurité, mais reste au cœur de l’actualité.
Ces dernières semaines, plusieurs médias ont déjà révélé que l’ex-président bénéficierait de conditions spécifiques à la prison de la Santé, notamment un nombre de parloirs supérieur à la moyenne. Des informations que ses avocats démentent fermement, dénonçant une chasse à l’homme médiatique.
Pour les soutiens de l’ancien chef de l’État, la tentative de visite des députés insoumis illustre un acharnement politique. L’un d’eux confie au JDD :
« On veut transformer cette affaire judiciaire en feuilleton de voyeurisme politique. Nicolas garde sa dignité, mais il est profondément blessé par cette mise en scène. »
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En résumé
L’incident survenu à la prison de la Santé après la visite controversée de députés LFI a ravivé les tensions autour de l’incarcération de Nicolas Sarkozy. Ses proches dénoncent une provocation honteuse et un voyeurisme politique, tandis que Ugo Bernalicis assure n’avoir jamais cherché à rencontrer l’ex-président.
Entre la colère du clan Sarkozy, la riposte des députés insoumis et la tempête médiatique, le climat reste explosif. Une chose est sûre : la détention de Nicolas Sarkozy continue de cristalliser les passions, au croisement de la politique, de la justice et de l’opinion publique.
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