Depuis le 21 octobre 2025, la famille Sarkozy vit une épreuve inédite. L’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, a été incarcéré à la prison de la Santé, à Paris, après sa condamnation dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007.

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Alors que Carla Bruni se fait discrète et que les avocats multiplient les recours, les enfants du couple, eux, n’ont pas hésité à prendre la parole publiquement.
Et parmi eux, Giulia Sarkozy, âgée de 14 ans, a choisi de relayer un message bouleversant publié par son demi-frère Jean Sarkozy, dénonçant avec force ce qu’ils perçoivent comme une injustice flagrante.
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Une famille unie face à la tourmente
Le 21 octobre, jour de l’écrou de Nicolas Sarkozy, les images du départ de l’ancien président vers la prison de la Santé ont profondément marqué l’opinion. À ses côtés, Carla Bruni, visiblement émue mais digne, et ses enfants, venus lui dire au revoir et saluer les nombreux sympathisants massés devant son domicile.
Depuis, la famille de l’ancien chef de l’État s’est murée dans une pudeur maîtrisée, mais les proches multiplient les signes de solidarité sur les réseaux sociaux.
Dimanche 26 octobre, c’est Jean Sarkozy, le fils aîné du président, qui a choisi d’exprimer publiquement sa colère dans un texte publié sur Instagram. Un texte fort, poignant, empreint de colère et de tristesse, immédiatement partagé dans la story de Giulia, la benjamine du clan Sarkozy.
Le texte percutant de Jean Sarkozy, relayé par Giulia
Dans sa publication, Jean Sarkozy, 39 ans, ne mentionne jamais directement le nom de son père. Mais ses mots, empreints d’amertume, résonnent comme une critique cinglante du système judiciaire et médiatique.
« Si vous niez les faits, c’est que vous êtes coupable. Si vous n’avez rien fait, c’est que vous êtes coupable. Si vous êtes impassible, c’est que vous êtes coupable », écrit-il.
Une répétition obsédante, une anaphore percutante, comme un cri du cœur face à une machine judiciaire qu’il juge implacable.
Jean Sarkozy poursuit :
« Si vous voulez hurler, c’est que vous êtes coupable. Si vous pleurez, c’est que vous êtes coupable. Si les preuves s’écroulent, c’est que vous êtes coupable. De tout ce qui découle, vous serez coupable. »
Ces mots, que Giulia Sarkozy a partagés sans ajouter le moindre commentaire, traduisent un soutien silencieux mais total à son père. L’adolescente, très discrète habituellement, a ainsi choisi d’utiliser sa visibilité sur les réseaux pour soutenir symboliquement sa famille.
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“Mais puisqu’on vous le dit, c’est que vous êtes coupable” : une critique du traitement médiatique
Dans la suite du texte, Jean Sarkozy s’en prend au traitement médiatique de l’affaire, accusant la presse d’entretenir une présomption de culpabilité permanente.
« Mais puisqu’on vous le dit, c’est que vous êtes coupable. Mais puisqu’on le publie, c’est que vous êtes coupable. Si vous êtes en prison, c’est que vous êtes coupable. Si vous êtes innocent, c’est que vous êtes coupable. »
La publication se conclut sur une phrase glaçante :
« Et quand vous serez mort, où sera la coupable ? »
Un message d’une intensité rare, devenu viral en quelques heures, partagé des milliers de fois et commenté par de nombreux anonymes, mais aussi par des soutiens politiques de l’ancien président.
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Giulia Sarkozy, une adolescente confrontée à la lumière médiatique
Âgée de 14 ans, Giulia Sarkozy est née en octobre 2011 de l’union entre Nicolas Sarkozy et Carla Bruni. Bien qu’elle ait grandi à l’écart des caméras, elle se retrouve aujourd’hui au cœur d’un tourbillon médiatique, malgré elle.
Son geste — relayer le texte de son demi-frère — témoigne d’une maturité surprenante pour son âge et d’un attachement profond à son père.
Proche de sa mère, qui continue de défendre Nicolas Sarkozy à travers des publications plus subtiles, Giulia semble avoir choisi une forme d’expression plus directe, plus émotionnelle, à l’image de la génération connectée dont elle fait partie.
Cette prise de parole, aussi brève soit-elle, marque une rupture dans la réserve habituelle du clan Sarkozy. Elle montre que même la plus jeune des enfants ressent la colère et l’injustice qui secouent la famille depuis l’incarcération du patriarche.
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Une vague de soutien pour la famille Sarkozy
La publication a suscité une vague d’émotion et de solidarité sur les réseaux sociaux. Des anonymes ont salué la dignité de la famille et la force des mots employés par Jean et relayés par Giulia.
« Courage à vous », « la France n’oublie pas ce que votre père a fait pour elle », « la justice n’est plus juste » : les messages de soutien se sont multipliés en commentaire.
De leur côté, les proches de l’ancien président, dont plusieurs anciens ministres et alliés politiques, ont également relayé le texte de Jean Sarkozy, y voyant une mise en mots puissante de l’injustice ressentie.
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Nicolas Sarkozy, au cœur d’une affaire qui divise
Condamné pour association de malfaiteurs dans le cadre du financement libyen présumé de sa campagne de 2007, Nicolas Sarkozy a été écroué à la prison de la Santé le 21 octobre 2025, une première pour un ancien président de la Ve République.
Il purge une peine de cinq ans de prison, dont deux ferme, tout en restant présumé innocent dans d’autres volets de l’enquête encore en cours. Cette incarcération a provoqué une onde de choc politique. Certains dénoncent un acharnement judiciaire, d’autres saluent la rigueur de la justice française.
Mais dans son entourage, une certitude domine : Nicolas Sarkozy est victime d’un procès politique, et la mobilisation de ses proches, qu’elle soit publique ou intime, s’annonce durable.
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En résumé
Avec son message relayé sur Instagram, Giulia Sarkozy a donné une résonance particulière à la douleur de sa famille. En reprenant les mots percutants de Jean Sarkozy, la jeune fille a exprimé, à sa manière, l’injustice ressentie face à l’incarcération de son père.
Un geste symbolique, mais fort, qui rappelle que derrière la tempête politique et médiatique, il y a aussi une famille soudée, unie dans la tourmente, et une adolescente qui refuse de rester silencieuse.
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