La présentation du budget 2026 à l’Assemblée nationale provoque de vives réactions politiques. Parmi les voix les plus virulentes, celle de Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, s’est fait remarquer par une sortie particulièrement tranchée.

Selon lui, ce projet de loi de finances est une véritable « folie fiscale » et marque un tournant idéologique du gouvernement. Le sénateur estime même que « c’est le PS qui gouverne », une formule choc qui illustre sa dénonciation d’un budget qu’il juge excessivement marqué par la dépense publique et la hausse des impôts.
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Une critique frontale du virage budgétaire
Pour Bruno Retailleau, le texte présenté par le gouvernement s’apparente à une fuite en avant dans la dépense. L’élu vendéen reproche à l’exécutif d’avoir renoncé à toute maîtrise des finances publiques. Dans ses mots, ce budget 2026 « fait exploser la fiscalité », avec des mesures qu’il juge contraires à la philosophie économique défendue par la droite.
Le sénateur s’inquiète particulièrement du niveau de la dette et du déficit public, qui restent élevés malgré les promesses de rigueur. Selon lui, les nouvelles taxes envisagées — qu’elles concernent les grandes entreprises, les hauts revenus ou la consommation — traduisent une orientation « plus idéologique qu’économique ».
En d’autres termes, Bruno Retailleau accuse le gouvernement de faire de la politique avant de faire des comptes.
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Un signal envoyé à la droite et à la majorité
En parlant de « folie fiscale », Bruno Retailleau cherche aussi à adresser un message politique clair à la droite, encore divisée sur son positionnement face au gouvernement.
L’élu Les Républicains tente ainsi de rallier son camp autour d’une ligne ferme, en opposant la vision libérale et rigoureuse des finances publiques à celle d’un exécutif qu’il estime trop interventionniste.
Sa formule « c’est le PS qui gouverne » vise à pointer un glissement idéologique : pour lui, le gouvernement a cédé à la logique redistributive et sociale chère à la gauche, rompant avec la politique plus centriste promise au début du quinquennat.
Cette attaque politique souligne l’inquiétude d’une partie de la droite face à un exécutif qui, selon eux, cherche à séduire l’électorat de gauche à l’approche des prochaines élections.
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Un débat budgétaire à haute tension
La réaction de Bruno Retailleau s’inscrit dans un contexte de fortes tensions parlementaires. Le budget 2026 cristallise les divisions : d’un côté, la majorité présidentielle défend un texte « de justice et de responsabilité » ; de l’autre, l’opposition dénonce une fiscalité jugée excessive.
Le débat dépasse la simple question des chiffres pour devenir un affrontement idéologique sur la place de l’État dans l’économie.
Pour Retailleau, ce budget n’est rien d’autre qu’un retour à la logique de dépense des années 1980. Il estime que la France s’éloigne de la compétitivité et de la réforme, au profit d’un modèle social coûteux.
Dans son analyse, cette trajectoire risque de fragiliser l’économie française et de peser sur les classes moyennes, déjà confrontées à la hausse du coût de la vie.
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En résumé
Les mots de Bruno Retailleau résonnent comme une alerte : pour lui, le budget 2026 n’est pas seulement une erreur de calcul, mais une erreur de cap. En dénonçant une « folie fiscale » et en accusant le gouvernement d’avoir adopté une logique socialiste, le sénateur Les Républicains met en lumière les fractures profondes qui traversent la scène politique.
Entre volonté de redistribution et impératif de rigueur, le débat autour du budget 2026 s’annonce explosif. Une chose est sûre : en relançant la bataille idéologique entre gauche et droite, Bruno Retailleau a donné le ton d’un automne parlementaire sous haute tension.
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