Une victoire sans satisfaction
Le Masters 1000 de Paris vient à peine de débuter que la polémique enfle déjà. Ce mardi 28 octobre, le Canadien Félix Auger-Aliassime, 10ᵉ joueur mondial, s’est imposé face à l’Argentin Francisco Comesana, issu des qualifications, au terme d’un match accroché (6-7, 6-3, 6-3).

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Mais malgré cette victoire synonyme de qualification pour le deuxième tour, le joueur de 24 ans a préféré pointer du doigt un problème récurrent sur le circuit : la qualité des balles utilisées dans les tournois.
À peine sorti du court, Auger-Aliassime n’a pas mâché ses mots : « Franchement, les balles sont nulles, elles ne rebondissent pas droit ! Quand tu essaies de mettre la balle dans le court, ça va, mais dès que tu veux être précis au service ou frapper fort, c’est une catastrophe », a-t-il confié au micro de L’Équipe.
« Il faut qu’on trouve une solution »
L’actuel numéro 10 mondial ne cache plus son exaspération. Selon lui, cette situation dure depuis bien trop longtemps : « Il faut que ça change. Il faut qu’on trouve une solution. Ça fait depuis le Covid qu’on en parle, mais rien n’évolue. Il faut qu’on se penche sérieusement sur la question », a insisté le joueur, visiblement irrité par les conditions de jeu à la Paris La Défense Arena.
Auger-Aliassime a même donné des précisions techniques sur ce qu’il considère être un défaut majeur des balles : « Si vous regardez une balle de tennis, il y a toujours une couture blanche. Là, la couture n’est pas uniforme : parfois plus large, parfois plus fine, parfois même creusée. La balle n’est pas vraiment ronde. C’est un vrai problème. »
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Une critique partagée par plusieurs joueurs du circuit
Les propos du Canadien ne sont pas isolés. Depuis plusieurs saisons, de nombreux joueurs dénoncent la qualité inégale des balles utilisées sur le circuit ATP, souvent modifiées en fonction des tournois, des fournisseurs ou des conditions de jeu.
Ces différences peuvent avoir un impact significatif sur le rebond, la vitesse et la sensation de frappe. Plusieurs tennismen de premier plan, à commencer par Daniil Medvedev ou Stan Wawrinka, ont déjà exprimé leurs frustrations sur ce sujet au fil des années.
Pour Auger-Aliassime, la situation devient d’autant plus préoccupante qu’elle perturbe le rythme de jeu : « On ne peut pas performer dans les meilleures conditions si on ne sait jamais à quoi s’attendre. Les balles varient d’un match à l’autre, c’est frustrant. »
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Prochain défi : Alexandre Müller
En attendant une hypothétique réforme du matériel, le Canadien devra composer avec les moyens du bord. Au deuxième tour, il affrontera le Français Alexandre Müller, vainqueur solide de l’Américain Brandon Nakashima en deux sets (6-2, 7-5).
Un duel qui s’annonce intéressant, mais où l’adaptation aux balles pourrait une nouvelle fois jouer un rôle clé.
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En résumé
Le Masters 1000 de Paris, dernier grand rendez-vous avant le Tournoi des Maîtres, se déroule pour la première fois à la Paris La Défense Arena, un changement d’environnement qui ne semble pas faire l’unanimité parmi les joueurs.
Si Félix Auger-Aliassime poursuit sa route, son message, lui, est déjà clair : il est grand temps que l’ATP s’attaque à la question des balles défectueuses, pour préserver la régularité et l’équité du jeu.
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