La ministre de la Culture entendue au Sénat
Ce mardi 28 octobre, Rachida Dati a été auditionnée par la commission des affaires culturelles du Sénat, quelques jours après le vol spectaculaire au musée du Louvre.
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Face aux parlementaires, la ministre de la Culture a reconnu sans détour que « des failles sécuritaires ont bien existé » au sein du prestigieux établissement parisien.
Une déclaration rare, qui traduit la gravité de l’affaire et la volonté du gouvernement de faire toute la lumière sur cet incident qui a fortement ébranlé le monde de la culture.
Un vol qui interroge sur la sécurité du plus grand musée du monde
Selon les premières informations, le vol aurait eu lieu dans la nuit du 20 au 21 octobre, au sein d’une aile récemment rénovée du musée. Plusieurs œuvres de valeur auraient été dérobées, provoquant une onde de choc jusque dans les plus hautes sphères de l’État.
Interrogée par les sénateurs, Rachida Dati a reconnu que certains protocoles de sécurité « n’avaient pas été appliqués dans leur intégralité » et qu’un audit interne avait immédiatement été lancé pour identifier les causes exactes du dysfonctionnement.
« Nous devons revoir nos procédures, renforcer la coordination entre les équipes de surveillance, la direction du musée et les services de sécurité du ministère », a ajouté la ministre, tout en saluant la rapidité de l’intervention des forces de l’ordre après la découverte du vol.
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Des mesures annoncées pour éviter tout nouvel incident
Rachida Dati a également indiqué que le gouvernement allait renforcer les dispositifs de surveillance dans les musées nationaux, notamment par une modernisation des systèmes d’alarme et de vidéosurveillance.
« La protection de notre patrimoine culturel est une priorité absolue. Nous ne pouvons tolérer la moindre faille dans un lieu aussi emblématique que le Louvre », a-t-elle affirmé, précisant qu’un plan de sécurisation renforcé serait déployé dans les semaines à venir.
En résumé
Pour rappel, le musée du Louvre accueille chaque année plus de 8 000 000 de visiteurs, ce qui en fait l’un des lieux les plus fréquentés au monde. L’incident met donc en lumière la nécessité d’une vigilance accrue, même dans les institutions les mieux protégées.
Une enquête judiciaire, confiée à la brigade de répression du banditisme (BRB), est toujours en cours afin d’identifier les auteurs de ce vol qui défraie la chronique.
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