Une journée de chaos pour les voyageurs du Sud-Est
Ce lundi 27 octobre 2025, la ligne TGV Sud-Est, l’une des plus fréquentées du pays, a été quasiment paralysée pendant plusieurs heures à la suite d’un acte de vandalisme majeur.
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Unsplash - Antoine Schibler
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Selon les informations confirmées par le ministère des Transports, des câbles de signalisation et plusieurs installations électriques ont été dégradés dans la matinée, provoquant des retards en cascade et l’arrêt de la circulation sur plusieurs tronçons du réseau à grande vitesse.
Les équipes de SNCF Réseau ont été mobilisées sans relâche pour réparer les infrastructures endommagées et permettre un retour progressif du trafic. Les opérations se sont poursuivies toute la journée jusqu’en soirée, mobilisant plus de 3 000 techniciens sur le terrain.
À 21 heures, un reprise partielle du trafic a pu être assurée, mais avec un service encore “dégradé”, selon les mots de Philippe Tabarot, ministre délégué aux Transports :
« Les trains circulent à vitesse réduite, certains avec de légers retards, mais le rétablissement complet est prévu pour mardi matin. »
Des milliers de passagers bloqués entre Paris, Lyon et Marseille
Les perturbations ont été particulièrement ressenties sur l’axe Paris–Lyon–Marseille, mais aussi sur les dessertes vers Nice, Montpellier, Grenoble et Genève. Des centaines de passagers se sont retrouvés bloqués dans les gares ou contraints de reporter leur voyage.
Les compagnies SNCF Voyageurs, Trenitalia et Renfe, qui exploitent toutes cette portion du réseau, ont annoncé des mesures exceptionnelles pour accompagner les usagers touchés.
« Tous les passagers dont les trains ont été supprimés ou retardés de plus de 3 heures seront intégralement remboursés », a précisé Philippe Tabarot. « C’est bien la moindre des choses. »
Les voyageurs pourront demander leur indemnisation directement via les plateformes des compagnies concernées, sans démarche supplémentaire.
Une enquête ouverte pour sabotage
Une enquête judiciaire a été immédiatement ouverte et confiée à la brigade de gendarmerie de Romans-sur-Isère (Drôme). Les premiers éléments recueillis sur place confirment la piste d’un sabotage délibéré, selon plusieurs sources proches du dossier.
« Les auteurs de ces sabotages devront être identifiés et sévèrement sanctionnés », a déclaré le ministre des Transports.
À ce stade, aucun suspect n’a encore été interpellé, et les enquêteurs refusent de préciser le nombre de personnes potentiellement impliquées. Les analyses techniques sont en cours pour déterminer le mode opératoire exact, mais l’hypothèse d’un acte coordonné et préparé est privilégiée.
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Une “task force” mobilisée pour sécuriser le réseau ferroviaire
Face à la gravité de cet incident, le gouvernement a rappelé l’existence d’une “task force” interministérielle dédiée à la sécurisation du réseau ferroviaire, créée après une série de sabotages survenus ces dernières années.
Cette cellule, composée du ministère des Transports, du ministère de l’Intérieur et de SNCF Réseau, coordonne les actions de prévention et d’enquête sur les 28 000 kilomètres de lignes ferroviaires que compte la France.
« Chaque année, une centaine de millions d’euros sont investis pour renforcer la surveillance des voies ferrées, installer des GPS trackers, des caméras thermiques, des drones et des systèmes d’alarme intelligents », a rappelé Philippe Tabarot.
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Des précédents inquiétants
Ce n’est pas la première fois qu’un acte de sabotage vise la ligne TGV Sud-Est. En novembre 2022, des câbles de fibre optique avaient déjà été sectionnés dans l’Ain et la Saône-et-Loire, perturbant le trafic pendant plusieurs jours. En 2023, d’autres dégradations similaires avaient touché la ligne Atlantique, rappelant la vulnérabilité des infrastructures ferroviaires françaises.
Les autorités redoutent désormais une recrudescence d’actes malveillants, notamment à l’approche des grands week-ends de déplacements et de la période des fêtes de fin d’année.
Des conséquences économiques importantes
Au-delà des désagréments pour les voyageurs, les perturbations de ce lundi devraient engendrer des pertes financières considérables.
Chaque jour, plus de 300 trains à grande vitesse empruntent la ligne Sud-Est, transportant en moyenne 150 000 passagers. Selon les estimations de SNCF Réseau, chaque heure d’interruption coûte entre 1 et 2 millions d’euros en pertes d’exploitation et remboursements.
Les autorités locales craignent également des perturbations sur les livraisons de fret ferroviaire, notamment vers les ports de Fos-sur-Mer et Marseille, essentiels à la logistique nationale.
Une reprise complète prévue mardi matin
À l’heure actuelle, le retour à la normale est attendu pour mardi 28 octobre au matin. Des trains supplémentaires devraient être ajoutés dans la journée pour absorber le flux de voyageurs retardés, et des rames doubles seront mobilisées sur les axes les plus fréquentés.
Les voyageurs sont invités à vérifier l’état de leur train avant de se rendre en gare via les applications SNCF Connect, Trenitalia France ou Renfe-SNCF en coopération.
« L’objectif est de garantir une reprise complète et sûre du trafic dès l’aube », a assuré le ministre.
En résumé
L’acte de vandalisme survenu ce lundi 27 octobre sur la ligne TGV Sud-Est a provoqué une paralysie du trafic pendant plusieurs heures entre Paris, Lyon et Marseille.
Si les réparations ont permis une reprise partielle en soirée, le réseau ne sera pleinement rétabli que mardi matin. Une enquête pour sabotage est en cours, et tous les voyageurs concernés seront remboursés.
Cet incident relance le débat sur la sécurité des infrastructures ferroviaires françaises, dans un contexte où les actes de malveillance semblent se multiplier sur les grands axes du pays.
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