Culture

Guerre en Ukraine : Emmanuel Macron salue « un véritable tournant » dans les sanctions contre Moscou

24 octobre 2025 - 11 : 42
par Clémence Emmanuel Macron salue les sanctions américaines contre la Russie, annoncées par Donald Trump, les qualifiant de « véritable tournant » pour le conflit en Ukraine.

Lors du Conseil européen de Bruxelles, ce jeudi 23 octobre au soir, Emmanuel Macron a salué une étape majeure dans le conflit russo-ukrainien.

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Le président français s’est félicité des nouvelles sanctions américaines décidées par Donald Trump contre deux géants de l’énergie russe, Rosneft et Lukoil, estimant qu’elles porteraient « un coup massif au financement de l’effort de guerre russe ».

Selon lui, cette décision marque « un véritable tournant » dans la guerre qui dure depuis plus de trois ans.

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Un front occidental resserré face à Moscou

Pour le chef de l’État, ces sanctions symbolisent un resserrement sans précédent du front occidental contre la Russie. Emmanuel Macron a souligné que la décision de Washington allait « dans la bonne direction » et s’inscrivait en complément des nouvelles mesures européennes annoncées la veille.

« C’est un véritable tournant qui, combiné aux sanctions européennes que nous venons de prendre, à la pression mise sur plusieurs autres acteurs, va porter ses effets », a-t-il déclaré devant la presse. Pour la première fois depuis le début de la guerre, le président français estime que l’économie russe commence à montrer des signes réels d’essoufflement.

Selon les dernières estimations, la chute des recettes issues du pétrole et du gaz, associée aux attaques de drones ukrainiens sur les raffineries russes, fragilise considérablement le modèle économique sur lequel s’appuie le Kremlin pour financer son armée.

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Rosneft et Lukoil, deux piliers visés de l’économie russe

Les nouvelles sanctions américaines visent directement Rosneft et Lukoil, les deux géants du secteur des hydrocarbures en Russie. Ensemble, ils représentent plus de la moitié de la production pétrolière nationale.

  • Rosneft, contrôlée majoritairement par l’État russe, assure à elle seule environ 40 % de la production de pétrole du pays.

  • Lukoil, entreprise privée mais étroitement liée au pouvoir, revendique 15 % de la production d’or noir et exploite également plusieurs gisements de gaz naturel.

Les mesures décidées par l’administration Trump prévoient le gel de tous les actifs de ces entreprises aux États-Unis, ainsi qu’une interdiction totale pour les sociétés américaines de commercer avec elles.

Concrètement, cela signifie la mise à l’écart complète de ces groupes du marché américain et de ses circuits financiers, un coup dur pour Moscou, déjà confronté à une érosion de ses revenus énergétiques.

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Une double offensive américaine et européenne

La décision de Washington intervient alors que l’Union européenne a, elle aussi, durci le ton. Réunis à Bruxelles, les Vingt-Sept ont adopté un 19ᵉ train de sanctions contre la Russie. Parmi les mesures phares figure l’arrêt total des importations de gaz naturel liquéfié (GNL) russe d’ici à fin 2026, un signal fort envoyé à Vladimir Poutine.

Les Européens ont également décidé de cibler la « flotte fantôme » de pétroliers que Moscou utilise pour contourner les sanctions précédentes. Cette flotte, composée de navires souvent sous pavillon étranger et opérant dans l’opacité la plus totale, permettait à la Russie d’acheminer son pétrole vers l’Asie ou l’Afrique en échappant au contrôle international.

Les nouvelles dispositions prévoient un renforcement de la traçabilité des navires et des sanctions contre les sociétés de courtage maritime qui participent à ces circuits parallèles.

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« Un coup massif » au financement de la guerre, selon Macron

Emmanuel Macron n’a pas caché sa satisfaction face à ce qu’il considère comme un changement de paradigme. « C’est un coup massif qui est porté au financement de l’effort de guerre de la Russie alors même que, pour la première fois depuis le début de ce conflit, l’économie russe commence à souffrir bien davantage », a-t-il insisté.

Depuis plusieurs mois, Paris plaide pour une coordination plus ferme entre les États-Unis et l’Union européenne dans la politique de sanctions. L’arrivée à la Maison-Blanche de Donald Trump, revenu au pouvoir dans un contexte international explosif, semble avoir modifié l’équation.

Alors qu’il avait été très critiqué lors de son premier mandat pour sa complaisance supposée envers Vladimir Poutine, le nouveau président américain a cette fois choisi une ligne dure : isoler économiquement la Russie et asphyxier ses revenus pétroliers.

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L’économie russe sous pression

Les experts s’accordent à dire que ces sanctions pourraient avoir un impact considérable sur les finances de l’État russe. En privant le Kremlin d’une partie de ses recettes pétrolières, l’Occident vise le cœur même de la machine de guerre de Moscou.

Le pétrole et le gaz représentent près de 40 % du budget fédéral russe. La moindre baisse des exportations ou des prix sur les marchés internationaux fragilise donc directement la capacité du gouvernement à financer ses opérations militaires.

Or, depuis plusieurs mois, les raffineries de Rosneft et de Lukoil ont déjà subi de plein fouet les attaques de drones ukrainiens, entraînant d’importantes baisses de production et une hausse des prix de l’essence à l’intérieur du pays.

Combinées aux nouvelles sanctions américaines et européennes, ces difficultés risquent d’aggraver encore davantage la situation économique de la Russie, dont la monnaie, le rouble, reste sous forte pression.

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Une unité européenne saluée mais fragile

Le président français a également tenu à saluer la cohésion retrouvée du bloc européen face à Moscou. « Nous avons montré que l’Europe savait rester unie face à la guerre, malgré nos divergences », a-t-il souligné, rappelant que les décisions prises à Bruxelles avaient été adoptées à l’unanimité après de longues discussions.

Cependant, cette unité reste fragile. Certains États membres, notamment ceux d’Europe centrale et orientale, souhaitent aller encore plus loin, en imposant un embargo total sur les produits pétroliers russes dès 2025. D’autres, comme la Hongrie, freinent des deux pieds, craignant des conséquences économiques trop lourdes.

Pour Emmanuel Macron, la clé réside désormais dans la constance et la solidarité :

« Ces sanctions n’ont de sens que si elles sont durables et appliquées strictement. Elles doivent être accompagnées d’un soutien concret à l’Ukraine, sur le plan économique comme militaire. »

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Vers un affaiblissement durable du régime russe ?

Les observateurs restent prudents, mais nombreux sont ceux qui voient dans ce nouveau tour de vis le début d’une phase d’asphyxie économique pour la Russie. Le pays, qui s’appuie encore largement sur ses exportations d’hydrocarbures pour maintenir son niveau de vie et financer sa guerre, pourrait voir ses marges de manœuvre se réduire considérablement dans les mois à venir.

Le Fonds monétaire international prévoit déjà un ralentissement de la croissance russe à moins de 1 % en 2026, tandis que l’inflation flirte avec les 10 %. Les sanctions pourraient accentuer ces tendances et miner la stabilité du régime.

Pour l’Europe, cette stratégie vise autant à affaiblir le pouvoir russe qu’à montrer sa résilience énergétique : en diversifiant ses approvisionnements, notamment via la Norvège, le Qatar ou les États-Unis, l’Union espère tourner définitivement la page de la dépendance au gaz et au pétrole russes.

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En résumé

Les sanctions décidées par Donald Trump et soutenues par Emmanuel Macron marquent un tournant décisif dans la guerre en Ukraine. En s’attaquant directement aux piliers de l’économie russe, elles visent à tarir les ressources financières qui alimentent l’effort de guerre du Kremlin.

Si leurs effets ne seront pas immédiats, leur portée politique est considérable : pour la première fois, Washington et Bruxelles avancent de concert vers une stratégie commune de pression maximale sur Moscou.

Un signal fort envoyé à Vladimir Poutine — et un message d’espoir pour Kiev, qui voit dans cette nouvelle cohésion occidentale une preuve de soutien durable à sa lutte pour la liberté.

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Clémence
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