Ce jeudi 23 octobre 2025, la tempête Benjamin va frapper la France de plein fouet. Après plusieurs jours de pluies soutenues et de vents déjà puissants, le pays s’apprête à vivre un épisode météorologique d’une intensité exceptionnelle.
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Qualifiée de “bombe météorologique” par certains experts, cette tempête apportera des rafales pouvant atteindre 140 km/h, des pluies diluviennes et des vagues spectaculaires sur plusieurs régions côtières. Depuis le début de la semaine, les conditions météorologiques étaient déjà très instables.
Des masses d’air chaud et humide venues de l’Atlantique subtropical ont saturé l’atmosphère, favorisant la formation de systèmes dépressionnaires puissants. Mais ce jeudi, le phénomène s’intensifie considérablement, transformant la dépression Benjamin en tempête d’ampleur nationale
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Une situation exceptionnelle sur une grande partie du territoire
Les services météorologiques tirent la sonnette d’alarme : 90 départements sont désormais placés en vigilance renforcée pour vents violents, et 7 d’entre eux sont en alerte orange. Les régions côtières du golfe de Gascogne, de la Côte d’Opale et une partie de la façade méditerranéenne seront particulièrement exposées.
Les rafales de vent les plus intenses sont attendues sur le littoral atlantique, où elles pourraient dépasser 130 à 140 km/h, tandis qu’à l’intérieur des terres, elles atteindront fréquemment les 90 km/h. De puissants creux de vagues de 6 à 7 mètres sont également prévus sur les côtes, suscitant une forte inquiétude dans les ports et les stations balnéaires.
Les régions du Sud-Ouest devraient être parmi les premières touchées, avant que la tempête ne se déplace progressivement vers le Nord et l’Est du pays au fil de la journée. Les rafales les plus violentes devraient se produire entre la fin de matinée et la soirée.
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Des pluies intenses et un risque d’inondations localisées
Outre les vents, la pluie restera l’autre élément majeur de cet épisode. Depuis plusieurs jours, le pays subit une succession d’ondes pluvieuses continues, et le sol est déjà gorgé d’eau.
Cette situation augmente considérablement le risque d’inondations dans plusieurs départements, notamment dans le Sud-Ouest, les Pays de la Loire, la Normandie et le Nord.
Des cumuls de 50 à 80 mm de pluie en moins de 24 heures sont attendus localement, accompagnés de possibles orages sur la moitié sud du pays. Les cours d’eau secondaires pourraient rapidement déborder, provoquant des crues éclairs dans certaines vallées.
Les autorités locales appellent donc à la prudence absolue : éviter tout déplacement non indispensable, limiter les sorties en forêt et ne pas stationner sous des arbres ou à proximité de bâtiments fragiles.
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Les zones les plus exposées
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Côte atlantique : entre la Vendée, la Charente-Maritime et les Landes, des rafales de 120 à 140 km/h sont attendues, avec une mer très forte.
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Nord et Pas-de-Calais : la Côte d’Opale subira des vents de 110 à 130 km/h, avec un risque de submersion marine lors de la marée haute.
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Provence et Languedoc : vents violents sur le littoral méditerranéen, jusqu’à 100 km/h dans l’intérieur des terres et 120 km/h sur le littoral.
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Régions intérieures : de la Bretagne à l’Île-de-France et jusqu’à la Lorraine, les rafales atteindront 80 à 100 km/h, accompagnées de fortes pluies.
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Une “bombe météorologique” selon les experts
Si les météorologues emploient le terme impressionnant de “bombe météorologique”, c’est parce que la dépression Benjamin connaît une chute brutale de pression atmosphérique, supérieure à 24 hPa en 24 heures. Ce phénomène amplifie considérablement la puissance des vents et la rapidité de déplacement du système.
Selon les spécialistes, cette configuration est rare et spectaculaire : le centre de la dépression se creuse rapidement sur l’Atlantique, puis traverse la France en quelques heures, provoquant des conditions quasi-tempétueuses sur une grande partie du territoire.
Ce type de phénomène, typique de l’automne, s’est déjà produit lors des tempêtes historiques de 1999 et 2010, mais la trajectoire de Benjamin reste heureusement plus au nord, limitant les dégâts majeurs attendus.
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Les précautions à adopter
Face à la violence des vents annoncés, les autorités rappellent plusieurs consignes de sécurité essentielles :
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Ne pas se déplacer sauf nécessité absolue.
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Mettre à l’abri tout objet pouvant s’envoler (pots de fleurs, mobilier de jardin, outils…).
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Éviter les sorties en forêt et les zones côtières.
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Débrancher les appareils électriques sensibles et se tenir informé de l’évolution de la vigilance.
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Reporter les trajets en voiture ou en train si possible, certaines lignes ferroviaires et liaisons maritimes pouvant être interrompues.
Les services de secours sont déjà mobilisés sur l’ensemble du territoire pour anticiper d’éventuelles coupures de courant, chutes d’arbres ou inondations locales.
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Une accalmie attendue dès vendredi
Bonne nouvelle : la tempête Benjamin ne devrait pas s’éterniser. D’après les prévisions, elle s’évacuera vers le Danemark dès la matinée du vendredi 24 octobre. Le ciel restera nuageux mais les pluies deviendront plus faibles et espacées.
Un anticyclone devrait ensuite s’installer sur le golfe de Gascogne, ramenant un temps plus stable pour le week-end. Les températures, légèrement fraîches en matinée, remonteront l’après-midi, offrant un temps automnal classique et bien plus paisible.
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En résumé
Ce jeudi 23 octobre 2025, la tempête Benjamin va balayer la France avec une puissance exceptionnelle, mêlant vents violents, pluies soutenues et vagues impressionnantes.
Qualifiée de bombe météorologique, elle place près de 90 départements sous surveillance. Si la prudence reste de mise, la bonne nouvelle est que la situation devrait nettement s’améliorer dès vendredi, laissant place à un week-end plus calme et plus lumineux.
Une journée à marquer d’une pierre blanche dans ce mois d’octobre mouvementé — mais que les Français n’oublieront pas de sitôt.
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